La fête de l'insignifiance
Auteur
- Milan Kundera (Écrivain)
Classement en biblio - 70 lecteurs
extrait
L'insignifiance, mon ami, c'est l'essence de l'existence. Elle est avec nous partout et toujours. Elle est présente même là où personne ne veut la voir : dans les horreurs, dans les luttes sanglantes, dans les pires malheurs. Cela exige souvent du courage pour la reconnaître dans des conditions aussi dramatiques et pour l'appeler par son nom. Mais il ne s'agit pas seulement de la reconnaître, il faut l'aimer l'insignifiance, il faut apprendre à l'aimer.
Afficher en entierCommentaires récents
Quel plaisir de retrouver la littérature de Kundera à travers ce petit roman si riche. En effet, une attente de plus de 10 ans, de quoi désespérer. Mais, tout ce qui fait le génie de Kundera est là, présent en très peu de pages.
4 amis discourent régulièrement dans Paris, mêlant les propos sérieux, les blagues, les anecdotes ou les récits historiques. On y rencontre d’autres personnages et des situations qui sont autant d’occasions à l’auteur de développer son idée de l’insignifiance. Kundera rend les romans philosophiques ou la philosophie romanesque et c’est sa grande force narrative, celle de parler de choses graves avec la dérision.
Un joli roman mélancolique qui dénonce la bêtise des hommes mais fait surtout l’éloge d’une amitié plus forte que tout.
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Une fois que nous avons adopté le rythme de l'intrigue, la lecture devient très fluide, mais je comprends qu'elle puisse perdre certaines personnes. L'histoire ne me marquera pas mais porte des réflexions intéressantes.
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Un drôle de livre sans queue ni tête, le lecteur s’accroche comme il peut pour réussir à lire, heureusement que le livre est court car l’auteur m’a perdu quand Staline apparait dans l’histoire sans que l’on sache ce qui vient faire là. Si le livre est bien écrit, la qualité du texte ne rend pas le livre moins bizarre.
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J'étais contente de lire à nouveau un livre de Kundera, de retrouver certains de ces personnages auxquels il donne naissance, ses réflexions... Certains chapitres m'ont beaucoup plus, d'autres moins, et j'ai refermé le livre avec un certain sentiment de frustration.
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J'ai apprécié cette lecture, bien que les personnages ne m'aient pas particulièrement plu. Certaines réflexions sont intéressantes Spoiler(cliquez pour révéler)notamment celle sur le nombril comme force de séduction, ainsi que celle sur la nécessité de partager toute rencontre entre "celui qui présente ses excuses" et "celui qui les exige". Ce texte revêt parfois presque l'apparence d'une fable, surtout quand il est question de Staline et de son côté "tendre"...
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Une fête de l'insignifiance qui tombe à plat. Je n'ai pas aimé. Dommage car de lui, j'en ai aimé plusieurs dont ses plus connus : La valse aux adieux et l'insoutenable légèreté de l'être. Certainement encore un livre sur commande et l'écriture est forcée et rien d'original. Dommage.
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Ayant beaucoup aimé "L'insoutenable légéreté de l'être", j'ai été tenté par le nouveau roman de Milan Kundera. Et bien j'ai été déçue par l'histoire très en deçà du niveau d'écriture de ma précédente lecture, personnages insipides, histoires avec trop de tiroirs.
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J'ai décidément beaucoup de mal avec la haute littérature.... J'hésite entre une redéfinition du vaudeville littéraire dans ce qu'il a de plus grotesque et insignifiant et la tromperie littéraire stalinienne. Strictly commercial serai je tenté de dire. Même le papier d'emballage à portée philosophico-sociétal m'a déçu.
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Un livre que j'ai lu trop rapidement, puisqu'il semble si facile à lire tant son écriture est fluide et sa structure dynamisée à coup d'anecdotes.
J'ai donc raté l'essentiel, il faudra le relire.
Afficher en entierLes gens aiment aussi
Dates de sortie
La fête de l'insignifiance
- France : 2014-04-03 (Français)
- France : 2015-10-29 - Poche (Français)
Activité récente
Titres alternatifs
- La festa dell’insignificanza - Italien
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Editeurs
Résumé
Jeter une lumière sur les problèmes les plus sérieux et en même temps ne pas prononcer une seule phrase sérieuse, être fasciné par la réalité du monde contemporain et en même temps éviter tout réalisme, voilà La fête de l'insignifiance. Celui qui connaît les livres précédents de Kundera sait que l'envie d'incorporer dans un roman une part de "non-sérieux" n'est nullement inattendue chez lui. Dans L'Immortalité, Goethe et Hemingway se promènent ensemble pendant plusieurs chapitres, bavardent et s'amusent. Et dans La Lenteur, Véra, la femme de l'auteur, dit à son mari : "Tu m'as souvent dit vouloir écrire un jour un roman où aucun mot ne serait sérieux... je te préviens : fais attention : tes ennemis t'attendent". Or, au lieu de faire attention, Kundera réalise enfin pleinement son vieux rêve esthétique dans ce roman qu'on peut ainsi voir comme un résumé surprenant de toute son oeuvre. Drôle de résumé. Drôle d'épilogue. Drôle de rire inspiré par notre époque qui est comique parce qu'elle a perdu tout sens de l'humour. Que peut-on encore dire ? Rien. Lisez !
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