La Fileuse d'argent

La tisserande d'argent se plonge dans un monde inspiré des contes russes. On y trouve un pays très proche de la Russie médiévale appelé le Lithvas, avec un tsar, ses boyards, ses différentes religions, y compris la relation entre les chrétiens et les communautés juives de l'époque, ainsi que ses paysages. Les femmes occupent une place particulière, cherchant à défier les idées reçues sur la condition féminine sans transgresser les normes établies, afin de forger leur propre destin.

C’est pleine d’appréhension que j’ai commencé cette lecture ! Ce roman était dans ma PAL depuis des années, et j’avais essayé de lire éducation meurtrière de la même auteure, sauf que je l’ai très vite dnf à cause du style.

Mais pour la fileuse d’argent, je n’ai pas eu ce souci. J’avançais bien, j’aimais beaucoup le style et la narration qui alterne plusieurs pov, au début c’était un sans-faute.

Seulement, je m’attache plus à certains personnages qu’a d'autres, et quand je vois que ce n’est pas la pov de ceux qui m’intéressent, je traîne ma lecture…

Au final 70 % du romans ne sert qu’a la mise en place du monde et au développement des personnages. C’est beaucoup trop selon moi. L’intrigue ne commence réellement qu’a partir de là. On assiste à quelques quêtes secondaires entre temps mais rien de transcendant et encore une fois ba je m’ennuie un peu.

Et d’un autre côté j’ai aimé que l’auteure prenne son temps pour ses personnages parce qu’ils sont vraiment bien écrits, pas de méchants ou des gentils, mais des gens qui souffrent et qui essayent de s’en sortir comme ils peuvent dans un hiver perpétuel. C’est ce que j’ai le plus aimé d’ailleurs pendant ma lecture, en apprendre plus sur eux. J’aurais juste aimé en savoir plus sur l’histoire du tsar, je l’ai trouvé très intéressant mais c'est l'un de ceux qu'on voit le moins.

J’ai aussi eu l’impression d’un mélange entre rumplestiltskin, calcifère du château ambulant et le mythe d’Hadès et Perséphone pendant ma lecture. Le « feu » par exemple, qui est censé être menaçant, je ne le voyais que comme une petite flamme avec des yeux et bouche trop mignonne.

Et puis, la fin du roman arrive et je suis un peu déçu… En fait je l’avais vu venir depuis un moment déjà. Notamment la partie sur le chemin des staryks. Ça me paraissait évident et j’ai trouvé ça dommage que ce soit aussi « facile ». De plus les scènes d’actions sont assez flou.

Bref une bonne lecture dans l’ensemble mais qui ne restera malheureusement pas gravé dans ma mémoire.

Belle lecture de luttes et d’entraide, d’hiver et de magie dangereuse, de misère et de petites joies de la vie. Une histoire de combat des femmes sous plusieurs angles et points de vue différents.

J’ai regretté la rudesse des personnages masculins -pour la plupart- et le fait que les 3 héroïnes soient constamment décrites sous un jour peu flatteur…

En terminant le livre, j’étais en manque de légèreté et de tendresse , même si l’auteur nous en donne dans son récit … mais trop peu à mon goût! Spoiler(cliquez pour révéler) J’aurai supporté un petit bisou final quoi!!

La lecture est fluide et j’ai eu du mal à m’arrêter. Je le recommande 🤍🩵💙💚

…même si j’avoue avoir préféré Déracinée 🤫😉

Le livre est bien j'ai passé un bon moment meme si parfois j'ai trouver qu'il trainé un peu trop en longueur. J'ai aussi eu beaucoup de mal avec tout les changements de narrateur.

Plongée dans un univers glacé, celui de la survie quotidienne des trois personnages principales et celui d'un monde envahissant l'autre. Une plume fluide et percutante. Un scénario intriguant, des personnages rayonnants. Un très bon moment de lecture.

Je n'ai pas réussi en entrer dans ce livre. Je n'ai pas réussi à accroché ni avec les personnages ni avec les thèmes abordés dans ce roman. L'histoire en elle-même est bien mais je n'ai pas accroché tout simplement...

Dans la même veine que Déracinée. J'ai eu plaisir à retrouver l'univers merveilleux de Naomi Novik, entre le conte et la mythologie nordique. Les personnages féminins sont particulièrement réussis et l'auteur ne cède jamais à la facilité. On est loin du conte de fée ou de la belle histoire de princesse douce et délicate.

Le style est efficace même si le côté touffu des chapitre nuit un peu à ma lecture.

Naomi Novik. La fileuse d’argent. 2018. Flammarion 2020. J’ai lu. 540 p. 5 étoiles.

Ce livre fait partie de ceux que je n’oublie jamais. Il s’inscrit profondément dans ma mémoire. Pas le texte, mais une expérience, une émotion. Une connaissance.

Un conte fantastique accessible aux adolescents aussi.

Cela parle aussi d’argent. Prêts, remboursements. Et il faut attendre le déclic magique pour verser dans un autre monde. Dans lequel découvrir qui on est (ses différences, ses capacités,…) la seule façon de survivre. Et aimer la seule manière de régner.

Naomi Novik a, une nouvelle fois, réussi à me captiver. Ses récits sont toujours si denses et si esthétiques... on entre dans ce monde de neige, de la Russie d'autrefois où se mêle la magie des contes d'autrefois.

J'ai adoré ce bouquin. C'est une réécriture du conte de la fileuse d'or, avec des personnages atypiques, inattendus. Jusqu'au milieu de l'histoire, on ne sait pas du tout par où on va être entraîné, ce qui va nous tomber dessus. Le choix de l'héroïne (caractère) m'a surprise et m'a poussée à revoir ma conception du monde. L'écriture ! Efficace et belle. Cela fait déjà quelques années depuis ma dernière lecture, beaucoup de livres lui ont succédé, mais je suis sûre que je le relirai.