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« Avec quelle force me battrais-je encore pour quelques mots ? Des mots… Des mots que nous jetions sur le papier ; une drôle de façon de lever le poing ; de hurler. Des mots pour se révolter. Des mots pour tout changer ! »
Nous sommes en 1965, à Washington. Tout le monde reprend en chœur les refrains des Beatles et les slogans lors des marches citoyennes. La jeunesse se soulève contre la ségrégation, contre la Guerre. La jeunesse veut aimer sans contraintes.
C’est la génération hippie.
Rose a passé des années dans un pensionnat pour jeunes filles et si elle regarde de loin cette nouvelle liberté, elle ne sent pas le droit d’y plonger. Orpheline, recueillie par un oncle Colonel dans les Marines et basé à Saigon, Rose se sent prise aux pièges. Elle invente alors Max. Un pseudonyme derrière lequel elle se cache pour écrire des chroniques dans un journal universitaire.
Alec est un activiste. Il se bat pour un monde en paix, pour toutes les vérités. Il se bat surtout pour mettre fin à cette guerre, au Vietnam, qui emporte trop de jeunes soldats. Avec ses amis, ils travaillent pour un petit journal clandestin. Le Aldous. De communautés hippies en sit-in, il a toujours un stylo à la main et la rage au cœur.
C’est la passion de l’écriture qui les réunira. C’est pour l’autre qu’ils se dépasseront.
Ensemble, avec le Aldous et cette jeunesse éprise de liberté, d’égalité et de paix, ils brandiront la plus grande de leurs armes : les mots. De manifestations en désobéissances civils, dans une société qui refuse encore de les émanciper, ils se battront pour leurs droits, pour leurs lois, pour leur vie. Malgré les dangers de la vérité et ceux qui voudront les faire taire, malgré l’ombre de la conscription et de cette guerre qui finira par les rattraper, Alec et Rose deviendront la voix de ceux qui ne peuvent plus parler. Sans jamais cesser de s’aimer.
« Continue de te battre pour toi, pour moi, pour les autres. Continue de te battre aussi fort que je t’aime et rien dans ce monde ne pourra jamais te résister. »
Il finit par me contourner et s’assit lentement en face de moi.
Je relevai la tête, avec précaution, comme on s’attend à être touché quoi qu’il en soit. Et rien, absolument rien, n’aurait pu me préparer à ça. Ce fut de nouveau la première fois. De nouveau l’impossible émotion de ses yeux dorés, ses yeux comme deux brins d’or qui me fixaient. De nouveau toutes les fois où il m’avait touchée, toutes les fois où il m’avait embrassée, toutes les fois où il m’avait avoué l’un de ses secrets, toutes les fois où j’avais voulu lui dire que je l’aimais.
Toutes les fois où j’y avais renoncé.
Toutes les fois où il l’avait quand même entendu.
Toutes les fois où il me l’avait montré.
Toutes les journées ensemble, ici, ailleurs, plus loin.
Il y a des livres qu'on doit lire. Et d'autres qu'on doit vivre.
Celui de Lily Haime en fait partie.
Je savais que ce roman allait me plaire, mais je ne pensais pas être autant touchée. De ne pas avoir envie de le finir. D'avoir besoin de rester encore un peu. Un peu avec eux.
Je suis tombée amoureuse de Rose dès les premières pages.
Je suis tombée amoureuse d'Alec dès les premiers mots.
Ils sont un modèle de courage et de force, d'ambition et de détermination. D'amour et de pardon. Il est rare que j'aime autant les deux personnages principaux, mais ici, il n'y en a pas un que j'aime plus que l'autre. Si différents et pourtant complémentaires. C'est Rose et Alec. Ensemble. Et ça n'a pas changé durant ma lecture. Du début à la fin. Je les aime tellement que je ne trouve pas de mots pour exprimer ce que j'ai ressenti en lisant Le journal rouge.
Rose et Alec ne sont pas les seuls à m'avoir touchée. Tous les personnages secondaires m'ont également fait ressentir des émotions que je ressens rarement en lisant. Ce ne sont pas seulement des prénoms : Peter, Sean, Rive, Louise, Penny ou encore Oncle Ray... Mais un nom qui leur correspond finalement malgré tout : famille, malgré les désaccords, les disputes et les différends. C'est eux.
Et je suis heureuse de les avoir rencontrés. D'avoir fait ce bout de chemin avec eux. D'avoir ressenti tant de choses, parfois négatives, souvent positives, durant ces quelques pages. Je ne suis pas sûre de pouvoir l'oublier...
Il s’agit d’une romance historique aux États-Unis qui commence en 1965. J’ai été ravi de découvrir cette époque car jusqu’à maintenant je n’avais pas lu de roman historique sur cette période. C’est une période difficile où l’auteur aborde plein de thèmes comme la place des femmes dans la société, la ségrégation, la guerre, l’homosexualité, le journalisme, la liberté de s’exprimer, etc …Rose est une jeune femme discrète, réservée qui vit chez son oncle. J’ai aimé suivre son évolution tout au long du roman car elle devient une jeune femme qui s’affirme dans ses choix grâce à Alec mais aussi grâce à l’écriture et au journalisme. Alec est un personnage masculin que j’ai moyennement apprécié. Je n’ai pas été totalement convaincu par ce personnage. Il est sur de lui et de ses convictions. Il aime vivre dangereusement et aime sa liberté.
Recueillie par son oncle suite au décès de son père, Rose fait tout pour être une fille convenable afin de plaire à son oncle militaire surtout depuis que sa cousine a quitté la maison, vivant dans le quartier d’Haight-Ashburry, où une communauté hippie s’est installée. En 1965, Rose a 16 ans et sa vie va être bouleversée lorsqu’elle rencontre Alec, le petit ami de sa cousine, qui découvrant un extrait de son journal rouge, lui a dit de continuer à écrire. Ce qui est énorme pour elle puisqu’Alec est aussi un des auteurs des articles de L'Aldous Tribune, un journal activiste prônant la vérité, ce qui ne plait pas aux autorités. Avec ses mots, Alec se bat pour la liberté d’expression, le droit des femmes, la communauté gay et contre la guerre du Vietnam. En 1967, ils vont se recroiser par hasard et commencer à échanger, se connaitre et s’aimer. Tout bascule lorsqu’Alec reçoit son ordre de mobilisation pour partir au Vietnam… Ce livre était dans ma PAL depuis longtemps, épais, avec un sujet douloureux mais écrit par une auteure à la plume magique. C’est évidemment un sujet délicat avec une guerre qui a fait des ravages et si les soldats rentraient vivants, leurs esprits étaient toujours là-bas. Je suis mitigée : j’ai trouvé certains passages longs, d’autres poignants, d’autres énervants. En tout cas, ce livre ne peut pas laisser indifférent.
Dans les États-Unis des années 60, Rose, Alex et leurs ami.e.s vont se battre pour leurs droits. Ils vont lutter, pour que chaque femme puisse disposer de son corps comme elle le souhaite, pour le droit à l’avortement. Ils vont se battre pour que la ségrégation raciale prenne fin. Ils vont manifester pour faire avancer les droits des femmes au sein de ce pays où le patriarcat règne. Ils vont s’engager corps et âme pour prôner la liberté sexuelle, y compris pour la communauté LGBT+. Le tout, sur fond de guerre du Viêtnam qui force les hommes à aller se battre au nom de politiques corrompus, qui préfèrent fermer les yeux sur la souffrance du peuple. Rose et ses amis chercheront à faire entendre leurs voix et quoi de mieux pour cela qu’un petit journal clandestin ? Au travers des articles du très controversé Aldous Tribune, Alec, Rose, Rive, Peter, Louise, Sean, Penny, Kaylee, Line et les autres poseront leurs mots dans des articles sur la guerre, au travers de témoignages d’anciens soldats revenus du front et sur tellement d’autres sujets.
On y voit les ravages de la guerre sur les soldats. L’oncle Ray, qui se cache derrière un air froid pour cacher ses traumatismes. Dylan, qui ne se remettra jamais vraiment. Les nombreux soldats que nous avons l’occasion. Et Alec … Lui aussi n’y échappera pas. Il vivra l’horreur au milieu des tranchées, voyant ses camarades d’infortune périr sous ses yeux sans qu’il n’y puisse rien. Son point de vu pendant son combat est tout à fait fascinant. On voit l’impact que cela peut avoir sur les proches des soldats évidemment. Les grands oubliés. Rose, Line, tante Daniella … On voit le malheur à l’état pur. Les soldats qui ne reviennent jamais, mais surtout, et c’est finalement bien pire, le calvaire de ceux qui reviennent et ceux qui les aimes…
Selon moi, la romance n’est qu’un ajout au reste. Un bonus qui montre que, même dans le chaos, des choses bien peuvent arriver.
C'est un livre passionnant. On se trouve aux Etats-Unis, en pleine période de guerre du Vietnam et des protestations pacifiques contre cette guerre, contre la ségrégation, et pour le droit des femmes.
On est tout de suite immergé dans l'histoire. On est dans la tête de Rose, on partage ses pensées, et je trouve que l'auteure a réussi à créer une ambiance magique. On ressent tout ce que Rose ressent, on se sent passionné par tout ce qui la passionne elle. De même, on perçoit et partage son désir de se libérer d'une vie qui est censée être bien rangée, pouvoir parler et se faire entendre.
Historiquement parlant, même si on est déjà familier avec le conflit vietnamien,c'est toujours un plus d'approfondir sa connaissance du sujet par des choses plus "internes" aux Etats-Unis, qui nous sont présentées en même temps que les personnages les vivent.
J'ai aussi apprécier le fait que ce livre traite de sujets comme Spoiler(cliquez pour révéler)le retour d'un militaire de la guerre, la difficulté pour celui-ci de se réinsérer (ou pas, avec l'exemple de Dylan) dans sa vie "quotidienne", et les changements qui s'opèrent en lui.
Encore une beauté signer Haime ou plutôt Davis, il est difficile de parler de ses romans sans en avoir le cœur serrer.
Je ressors toujours de ses romans avec les même sentiment ; l'impression d'avoir grandis, d'avoir appris, d'avoir plus loin. Ses mots vous prennent a la gorge, ses mots vous portent. Ils vous rappellent une Histoire, ils vous remettent en mémoire que la mort a porter nos libertés, que des êtres incroyable ce sont battus pour notre jeunesse actuelle. Lily Haime n'est rarement douce dans ses mots, elle vont entortille les tripes, vous noue le cœur et relâche votre souffle qu'une fois le livre finit. Et malgré cela je sais avec certitude que ce roman comme tout les autres vont me travaillé pendant plusieurs jours. Elle remet en perceptive l'amitié, l'amour et sa plus forte passion. Elle rappelle a ses lecteurs l'horreur avec la brutalité et la beauté de ses mots. Derrière sa romance qui vous porte, il y a tout ce qu'elle fait passer si fort que souvent la romance n'est qu'une infime partie de la beauté de ses romans.
Dans celui ci, elle nous raconte ces années qu'on voulait libre, ces années que beaucoup voit a ce jour encore comme la grande liberté sauf qu'elle ne l'embellie pas, elle va chercher sa noirceur, ses morts, sa violence, sa décadence. Elle rappelle a ses lecteurs l'importance de l'histoire. Elle leurs montre en pleine face ce que les guerres peuvent faire qu'elles soient contre un pays où contre soit même. Elle retrace la vie de tout ceux qui ce sont battus pour la liberté. La vie de ceux qui ce sont battus dans une guerre qui les dépassaient et qui n'ont plus jamais été les même.
Avec Haime, on apprend, on apprend que les plus belles histoires d'amour ne naissaient rarement d'une tranquilité. Elle pousse la réalité de ses romans au plus prêt, au plus touchant.
Alors encore une fois c'est un coup de cœur, encore une fois j'ai pris une claque et j'y ai verser des larmes. Des larmes pour l'Histoire, pour son histoire. Pour la poésie de sa plume.
C’est le second roman que je lis de cette auteure également connue sous le pseudo Lily Haime. Et je dois t’avouer que c’est une nouvelle claque phénoménale. Une lecture si intense, prenant, bouleversante, humaine, haletante et j’en passe. Lily R. Davis est le genre d’auteure qui t’embarque dans une fusée pour un voyage surprise et tu ne sais jamais où tu vas atterrir. C’est une parfaite alchimie entre le plaisir, la volonté de réveiller les consciences et cette plume juste parfaite. Une alchimie rare qui t’immerge dans une histoire hors norme. Un récit où le poing levé fait acte d’un combat et d’engagement pour un monde meilleur.
1965, direction les Etats-Unis présidés successivement par Lyndon B. Jonhson et Richard Nixon (pour la période concernée du roman).La guerre au Viêtnam fait rage depuis 1955. Elle durera près de 20 ans. Prés de 58 209 croix blanches américaines, un grand nombre de blessés, traumatisés qui devront faire face seul à leurs démons. Une guerre sans pitié qui ne trouve pas sens au sein des communautés américaines. En plein mouvement hippie, l’Amérique lève le poing contre cette guerre sans nom et meurtrière. De sit-in en sit-in, les voix commencent à se faire entendre. Les petits journaux indépendants défrayent les chroniques avec leurs articles emprunts de véracité visant à réveiller les conscience. Ici le journal l’Aldous se fait porte parole d’un mouvement s’amplifiant de mois en mois. N’hésitant pas à se jouer du gouvernement, au péril de leur liberté, et d’usant de leurs mots volontiers percuteurs. Ils soulèvent les masses. Leurs cris sont entendus et bientôt d’autres les rejoindront.
Ceux qui se cachent derrière l’Aldous est une bande de copains assez atypique et singulière. Il y a Line, Kaylee, Penny, Rive, Sean, Jacob, Louise… ( et je pense que j’en oublie) et Alec qui fait figure de chef. Alexandro Benitez est à l’image même du révolutionnaire. Il manie avec dextérité les mots. Il ne vit que pour ces articles prônant la stricte vérité. Ce hippie bon chic bon genre et activiste est un amoureux éperdu de la vérité. Il n’hésite pas à voyager pour rencontrer de nouvelles communautés. Sa vie de bohème, il l’a savoure sans jamais se poser d’ultimatum ou de questions. Il croque la vie à pleine dent. Alec est intelligent, têtu, courageux, indépendant, fêtard, queutard. Il est épris d’une profonde humanité à laquelle il voue un profond respect. Il est très fin philosophe et arrive parfaitement à décrypter les profondeurs de l’âme. Alec est le synonyme même de cette liberté.
Rose a tout de la jeune fille convenable. Recueillie par son oncle suite au meurtre de son père, elle ne vit que pour satisfaire son oncle Ray et sa tante Daniella. Sa cousine Line ne lui porte que très peu d’attention. Aucun lien ne semble les réunir si ce n’est la jalousie et la convoitise. Rose a très peu confiance en elle. Elle n’arrive pas à mettre de mots sur les émotions qui bouillonnent en elle. Très fine observatrice de la société qui l’entoure, elle écrit dans son journal rouge tout ce qu’il lui semble injuste. Sa première rencontre avec Alec a été à ses yeux un immense moment de honte, alors que pour ce dernier ses yeux verts font chambouler sa vie. Ce n’est que quelques années plus tard que la vie va les réunir à nouveaux à Washington pour une nouvelle aventure. Avec Alec, Rose va s’épanouir comme une fleur, apprendre à s’affirmer et porter haut et fort ses convictions. Rose découvre que les mots peuvent changer les choses. D’abord sous couvert d’anonymat, elle publie quelques articles dans le journal universitaire. Peu à peu, les gens ne tardent pas à parler de ce journaliste qui ose dire tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Pendant ce temps, elle sympathise avec cette bande de joyeux lurons. Très vite elle s’émerveille par cette boule d’énergie émanent de ce groupe où les débats vont rage et où chaque opinion est écoutée. Elle s’y découvre une famille avec ces bons et mauvais côtés. Rose reste une jeune femme pudique et réservée mais qui n’hésite pas parfois à pousser de sa voix pour se faire entendre. Alec lui est d’un soutien indéfectible et est toujours présent dans les moments clés de sa vie. Il sera être patient, attentif, protecteur et attentionné. Mais à eux deux, leurs mots réunis, ils seront bien plus que ça, un modèle contre les injustices de l’époque. Leur vie paisible faite de débats houleux, de sit-in, de voyages et d’articles sera interrompue par une lettre émanent de l’Armée. Qu’adviendra t-il d’eux et de leur combat ?
Je dois dire que le contexte historique de ce roman est percutant et très intéressant. Thème assez rare dans le paysage littéraire français et encore plus écrite par une auteure française. Associé à la romance, ce récit se veut plus détonnant. Si la guerre du Vietnam est largement exploré, d’autres points le sont aussi comme : le droit des femmes à l’avortement, les droits de la communauté LGTB, le droit des hommes et femmes issus de la communauté noire alors que le Klux Klux Klan est d’actualité, le droit à la liberté de parole… Si ces combats sont à l’heure d’aujourd’hui entérinés, d’autres persistent et d’autres ont vu le jour comme celui du port d’armes.
Ce roman est une fenêtre ouverte sur cette période largement révolutionnaire aux Etats-Unis. Au travers des personnages, le lecteur vit pleinement ces effusions, ces questions bouleversantes. Rose et Alec font figure d’icône et au travers de leur idylle, je me suis retrouvée à me battre à leur côté. Certain personnage tombe dans l’extrême et les conséquences de cette dérive s’avèrent dramatique.
Ce roman est juste une pépite, un méga coup de cœur. Une lecture intense où les enjeux sont importants. Les personnages sont très attachants et leurs buts sont au delà de leurs convictions et à leur hauteur. Le contexte est très riche. Que dire qu’une panoplie d’émotions m’a traversée. Des émotions fortes et gênantes : la tristesse, la joie, l’euphorie, le désespoir, la colère, l’empathie, la désolation, la solitude. Que dire de plus que ce roman est une réussite.
LE JOURNAL ROUGE est le témoin de toutes les horreurs que l’humanité a créées, de tous les combats menés à bon escient pour un monde meilleur et de toute la magnificence que l’Homme peut encore avoir en lui. LE JOURNAL ROUGE est l’image même du passé, du présent et du futur, une fenêtre qui ne se fermera jamais tant les combats sont nombreux.
Résumé
« Avec quelle force me battrais-je encore pour quelques mots ? Des mots… Des mots que nous jetions sur le papier ; une drôle de façon de lever le poing ; de hurler. Des mots pour se révolter. Des mots pour tout changer ! »
Nous sommes en 1965, à Washington. Tout le monde reprend en chœur les refrains des Beatles et les slogans lors des marches citoyennes. La jeunesse se soulève contre la ségrégation, contre la Guerre. La jeunesse veut aimer sans contraintes.
C’est la génération hippie.
Rose a passé des années dans un pensionnat pour jeunes filles et si elle regarde de loin cette nouvelle liberté, elle ne sent pas le droit d’y plonger. Orpheline, recueillie par un oncle Colonel dans les Marines et basé à Saigon, Rose se sent prise aux pièges. Elle invente alors Max. Un pseudonyme derrière lequel elle se cache pour écrire des chroniques dans un journal universitaire.
Alec est un activiste. Il se bat pour un monde en paix, pour toutes les vérités. Il se bat surtout pour mettre fin à cette guerre, au Vietnam, qui emporte trop de jeunes soldats. Avec ses amis, ils travaillent pour un petit journal clandestin. Le Aldous. De communautés hippies en sit-in, il a toujours un stylo à la main et la rage au cœur.
C’est la passion de l’écriture qui les réunira. C’est pour l’autre qu’ils se dépasseront.
Ensemble, avec le Aldous et cette jeunesse éprise de liberté, d’égalité et de paix, ils brandiront la plus grande de leurs armes : les mots. De manifestations en désobéissances civils, dans une société qui refuse encore de les émanciper, ils se battront pour leurs droits, pour leurs lois, pour leur vie. Malgré les dangers de la vérité et ceux qui voudront les faire taire, malgré l’ombre de la conscription et de cette guerre qui finira par les rattraper, Alec et Rose deviendront la voix de ceux qui ne peuvent plus parler. Sans jamais cesser de s’aimer.
« Continue de te battre pour toi, pour moi, pour les autres. Continue de te battre aussi fort que je t’aime et rien dans ce monde ne pourra jamais te résister. »
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