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Séduite



Description ajoutée par StevieMH 2017-04-06T18:14:01+02:00

Résumé

Lorsque Harriet a exigé que le vicomte St. Justin vienne régler une affaire pressante à Upper Biddleton, elle ne pensait pas voir débarquer un géant balafré qui terrifie tous ceux qui le croisent. Surnommé « La bête », il serait, paraît-il, un monstre lubrique soupçonné même d'assassinat ! Par chance, Harriet n'est pas impressionnable, et elle souhaite que Gideon l'aide à arrêter une bande de malfrats qui l'empêchent de se livrer à son activité préférée : la recherche de précieux fossiles. Mais quand tous deux se retrouvent prisonniers dans une grotte, Harriet réalise son imprudence. Car le charme déroutant de cet homme éveille en elle d'indicibles pulsions...

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Classement en biblio - 136 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par magaliB 2019-05-28T22:34:54+02:00

Chapitre un

La scène semblait tout droit sortie d’un cauchemar.

Depuis le seuil du cottage, Gideon Westbrook, vicomte St. Justin, contemplait la riante antichambre de l’enfer.

Il y avait des ossements partout. Des crânes souriant de leurs rires grotesques, des côtes blanchies, des débris de fémurs éparpillés comme s’il s’agissait des déchets du démon. Des dents, des phalanges et d’autres petits fragments étaient entasséss ur le rebord de fenêtre. Une pile de vertèbres se dressait dans un coin.

Une créature à la taille svelte, protégée par un tablier tout taché, occupait le centre de ce capharnaüm morbide. Un petit bonnet blanc de mousseline couvrait en partie ses cheveux châtains. La femme, de toute évidence jeune, était assise à un grand bureau massif en acajou et tournait le dos à Gideon. Elle dessinait, toute son attention captivée par un gros os encastré dans une pierre.

De l’endroit où il se trouvait, Gideon pouvait voir qu’elle ne portait pas d’alliance. Il ne s’agissait donc pas de la veuve du révérend Pomeroy, mais plutôt d’une de ses filles.

Encore une fille de pasteur. Décidément, Gideon jouait de malchance.

Le révérend Pomeroy, recruté par le père de Gideon après le départ du précédent pasteur, étaitmort qua tre ans plus tôt. À cette époque, Gideon,qui avait pris le relais de son père pour diriger le domaine, n’avait pas jugé utile de lui trouver un remplaçant. Le bien-être spirituel des habitants d’Upper Biddleton n’avait jamais été sa priorité.

La famille Pomeroy avait cependant continué d’habiter le cottage réservé au pasteur, et ceci d’après les termes d’un accord passé entre Pomeroy lui-même et le père de Gideon. Du moment que les héritiers payaient leur loyer, Gideon ne trouvait rien

à redire à cet arrangement.

Il contempla encore quelques instants la scène qui s’offrait à ses yeux, avant de regarder autour de lui pour voir s’il y avait quelqu’un d’autre dans lamaison. N’apercevant personne, il ôta son chapeau et pénétra dans le vestibule. Le vent s’engouffra à

sa suite. Le mois de mars touchait à sa fin, et bien qu’il fît déjà presque chaud pour la saison, la briseven ue du large restait fraîche.

Gideon était à la fois amusé et intrigué par la jeune femme qui dessinait dans le bureau au milieu de tous ces ossements. Il traversa tranquillement le vestibule, en veillant à ce que ses bottes d’équitation ne fassent pas de bruit sur le dallage de pierre. Il était grand – certains n’hésitaient pas à le qualifier de géant –, aussi avait-il appris très jeune à se mouvoir le plus silencieusement possible, pourcompen ser sa taille encombrante.

Il s’arrêta à la porte grande ouverte du bureau, afin d’observer de nouveau la jeune artiste. Quand il comprit qu’elle était trop absorbée par son travail pour s’apercevoir de sa présence, il se décida à rompre le charme.

— Bonjour, dit-il.

La jeune femme sursauta en poussant un petit cri, lâcha sa plume et bondit sur ses pieds. Puis elle se retourna vers Gideon, et ses traits trahirent son effroi.

Gideon était habitué à cette réaction. Outre qu’il n’était pas particulièrement bel homme, la cicatrice qui lui zébrait la joue gauche à la manière d’un éclair lui donnait un air inquiétant.

— Qui êtes-vous ? demanda la jeune femme.

Elle avait porté ses mains derrière son dos, s’efforçant manifestement de cacher son dessin sous une sorte de registre relié. À présent, ses yeux bleus exprimaient moins l’appréhension qu’une évidente suspicion.

— St. Justin, répondit Gideon avec un sourire poli.

Il savait que son sourire accentuait sa cicatrice, et il s’attendait à une réaction de dégoût.

— St. Justin ? Lord St. Justin ? Le vicomte St. Justin ?

— Lui-même.

Bizarrement, ce fut du soulagement, et non de la répugnance, qu’il lut dans les yeux de la jeune femme.

— Dieu soit loué.

— On m’accueille rarement avec autant d’enthousiasme, murmura Gideon.

La jeune dessinatrice se laissa retomber sur son siège. Elle fronça les sourcils.

— Vous m’avez fait une de ces peurs, milord ! Quelle idée, aussi, de surprendre les gens de cette manière !

Gideon lança un regard éloquent dans son dos, en direction de la porte grande ouverte du cottage.

— Si vous ne voulez pas être dérangée par des intrus, vous feriez mieux de fermer votre porte et de la verrouiller.

La jeune femme suivit son regard.

— Oh, c’est encore Mme Stone qui a dû l’ouvrir tout à l’heure. Elle est tellement convaincue des bienfaits de l’air pur ! Mais entrez donc, milord.

Elle se releva et débarrassa un fauteuil des deux gros livres qui l’encombraient. Elle tourna quelques instants sur elle-même, cherchant un endroit, dans tout ce désordre, pour les poser, avant de renoncer pour les laisser tomber sans ménagement à ses pieds.

— Je vous en prie, asseyez-vous.

— Merci.

Gideon s’assit précautionneusement dans le fauteuil. Les canons de la mode en matière de mobilier n’étaient malheureusement adaptés ni à sa taille ni à son poids. Mais, à son grand soulagement, le siège tint bon.

Il jeta ensuite un coup d’œil aux deux volumes qui occupaient précédemment sa place. Le premier était la Théorie de la Terre, de James Hutton, le grand savant considéré comme l’inventeur de la géologie moderne. Le second était un ouvrage de vulgarisation illustré des thèses d’Hutton. Ces deux livres, conjugués à la profusion d’ossements qui occupaient la pièce, laissaient penser que leur propriétaire nourrissait une passion pour les fossiles.

C’était peut-être cette familiarité avec les squelettes qui lui avait permis de s’accommoder de sa cicatrice, songea Gideon avec une ironie désabusée.

La fille du pasteur était de toute évidence habituée aux gueules cassées. Gideon profita de ce qu’elle était occupée à ranger ses dessins pour l’observer plus en détail. Si cette jeune femme l’intriguait autant, c’était qu’elle avait précisément de quoi retenir son attention.

Son opulente chevelure s’échappait de son bonnet et moussait abondamment autour de son visage. Elle n’était pas belle, du moins pas au sens où le voulait la mode, mais son sourire était radieux. Il respirait, à l’image de toute sa personne, l’énergie et la vitalité.

Gideon remarqua que ses deux dents de devant se chevauchaient légèrement, mais il trouva cette petite imperfection charmante.

Ses pommettes hautes et son petit nez découpé comme une lame, combinés à son regard aiguisé, lui donnaient des airs d’inquisitrice. Une telle femme n’était probablement ni timide, ni effacée, ni sentimentale. Ce que Gideon appréciait plutôt.

Son visage lui évoquait celui d’une chatte à l’expression particulièrement intelligente, et il avait presque envie de la caresser, comme on caresse un animal domestique. Mais, bien sûr, il réprima son impulsion. Il savait d’expérience que les filles de pasteur étaient souvent plus dangereuses qu’elles ne le paraissaient. Il s’était fait mordre sévèrement une fois et il s’était promis qu’on ne l’y reprendrait plus.

Gideon estimait que celle-ci ne devait pas avoir beaucoup plus de vingt ans. Et il se demandait si c’était son absence de dot – son père n’avait rien dû lui laisser à sa mort – qui l’avait empêchée de se marier ou si son enthousiasme pour les vieux ossements avait découragé d’éventuels prétendants de lui faire la cour. Après tout, on pouvait comprendre que des gentlemen n’aient guère envie de demander la main de jeunes filles qui préféraient s’entourer de fossiles plutôt que de flirter.

Le regard de Gideon balaya rapidement le reste de sa silhouette. Il nota, au passage, que sa robe de mousseline avait dû être couleur bronze à l’origine, mais que l’étoffe avait pâli pour devenir marron clair.

Un fichu plissé masquait son pudique décolleté. Ce fichu, ainsi que le grand tablier qui recouvrait presque intégralement sa robe, obligea Gideon à faire travailler son imagination. Mais il avait l’intuition que ces vêtements cachaient deux seins à la rondeur parfaite et une taille de guêpe.

— Vous m’avez surprise en plein travail, milord, dit-elle, se rasseyant et s’empressant de cacher d’autres dessins sous un catalogue de vente aux enchères de fossiles. Pardonnez ma tenue négligée, mais je ne vous attendais pas ce matin et je ne m’étais donc pas habillée pour vous recevoir.

— Ne vous inquiétez pas pour votre apparence, mademoiselle Pomeroy, répondit Gideon.

Et, haussant les sourcils, il ajouta :

— Vous êtes bien Mlle Harriet Pomeroy, n’est ce pas ?

Elle eut l’élégance de rougir légèrement.

— Oui, bien sûr, milord. J’aurais dû me présenter. Ma tante me reproche souvent mon manque de manières. Mais, voyez-vous, une jeune femme dans ma situation n’est jamais trop prudente.

— Je comprends, répondit Gideon, sans chaleur. La réputation d’une lady est toujours fragile, et plus encore lorsqu’il s’agit d’une fille de pasteur.

Harriet lui décocha un regard interloqué.

— Je vous demande pardon ?

— Peut-être devriez-vous faire venir un parent, ou votre gouvernante, avant de poursuivre cette conversation. Ce serait certainement préférable pour votre réputation.

Elle écarquilla les yeux.

— Ma réputation ? Grands dieux, ce n’est pas du tout cela que j’avais à l’esprit, milord. Jusqu’ici, ma vertu n’a jamais été le moins du monde menacée. Et comme j’approche de mes vingt-cinq ans, il est peu probable qu’elle le soit à l’avenir.

— Votre mère ne vous a donc pas mise en garde contre les inconnus ?

— Non, répondit Harriet avec un petit sourire nostalgique. Mon père disait de ma mère que c’était une sainte. Elle était gentille et serviable avec tout le monde. La malheureuse est morte dans un accident de voiture deux ans avant que nous n’emménagions

à Upper Biddleton. C’était le milieu de l’hiver, et elle apportait des vêtements chauds aux pauvres quand le drame est arrivé. Elle nous a horriblement manqué pendant longtemps. Surtout à mon père, bien sûr.

— Je vois.

— Si vous vous inquiétez des convenances, milord, j’ai peur de ne pas pouvoir vous aider, continua Harriet. Ma tante et ma sœur sont descendues au village à pied pour faire quelques courses. Ma gouvernante doit se trouver dans les parages, mais elle ne me serait probablement d’aucun secours si vous décidiez de me faire subir les derniers outrages. Elle a une fâcheuse tendance à tomber en pâmoison à la moindre contrariété.

— Vous avez raison sur ce point, acquiesça Gideon. Elle n’a pas été d’une grande aide à la jeune femme qui vivait avant vous dans cette maison.

Harriet parut s’intéresser à cette précision.

— Oh, vous avez donc rencontré Mme Stone ?

— Nous avons eu l’occasion de nous croiser, il y a quelques années, lorsque j’habitais le voisinage.

— Oui, bien sûr. Elle était déjà la gouvernante du précédent pasteur. Nous avons en quelque sorte hérité d’elle en même temps que de la maison. Tante Effie trouve sa présence déprimante et elle n’a pas tort, mais papa disait toujours que nous devions nous montrer charitables avec tout le monde et qu’il était préférable de garder Mme Stone, car personne ailleurs dans le comté ne l’emploierait.

— C’est une attitude effectivement très charitable. Mais elle vous oblige à supporter une gouvernante particulièrement lugubre, à moins que Mme Stone n’ait quelque peu changé avec les années.

— Apparemment, non, répondit Harriet. Elle a toujours plus ou moins incarné la Voix de la Fatalité. Mais père était un homme bon, même s’il manquait souvent de sens pratique. Et j’entends honorer sa mémoire en respectant ses volontés, dussé-je parfois en pâtir.

Croisant les mains devant elle, elle ajouta :

— Toutefois, ce n’est ni le moment ni l’endroit de discuter de Mme Stone ou de mon père. Mieux vaut revenir à notre sujet de départ.

— Je vous en prie, répondit Gideon, qui se surprenait à prendre plaisir à cette conversation.

— Quand je parlais de prudence, je ne pensais pas à ma réputation, mais à protéger quelque chose de bien plus important, milord.

— Vous m’intriguez, mademoiselle Pomeroy. Qu’est-ce qui pourrait être plus important que votre réputation ?

— Mon travail, évidemment, répliqua-t-elle avec un regard entendu. Vous êtes issu de la bonne société, milord. J’imagine que vous avez voyagé et rencontré toutes sortes de gens. Vous n’ignorez donc pas que le monde est rempli de gredins sans scrupules.

— Vraiment ?

— Vraiment. Certains n’hésiteraient pas à me voler mes fossiles pour se les approprier et jurer les avoir découverts eux-mêmes. Je me doute qu’il est difficile, pour un gentleman tel que vous, d’imaginer que des hommes puissent tomber aussi bas, mais c’est un fait. Et c’est pourquoi je dois être constamment sur mes gardes.

— Je vois.

— Pardonnez ma suspicion, milord, mais pourriez-vous me prouver votre identité ?

Gideon était abasourdi. En général, les gens – surtout ici, à Upper Biddleton – le reconnaissaient à sa seule cicatrice.

— Je vous l’ai dit, je suis St. Justin.

— J’ai peur de devoir insister, milord. Votre parole ne constitue pas une preuve.

Gideon ne savait pas s’il devait rire ou s’emporter. Incapable d’adopter un parti, il fouilla dans ses poches et en sortit une lettre.

— C’est vous qui m’avez envoyé cette missive, mademoiselle Pomeroy. Le fait qu’elle soit en ma possession suffit-il à vous convaincre que je suis bien St. Justin ?

— Ah oui, ma lettre ! s’exclama-t-elle avec un sourire de soulagement. Ainsi, vous l’avez reçue. Et vous êtes venu. Je m’en doutais, en fait. Tout le monde prétend que vous vous moquez éperdument de ce qui peut se passer à Upper Biddleton, mais j’étais persuadée que c’était faux. Après tout, vous êtes né ici, n’est-ce pas ?

— J’ai eu cet honneur, en effet, répondit Gideon d’un ton ironique.

— Alors, vous avez forcément conservé des liens avec cet endroit. Vos racines sont à Upper Biddleton, même si vous avez choisi de vivre dans une autre de vos propriétés. Et il est naturel que vous éprouviez un sentiment de responsabilité envers les habitants de cette contrée.

— Mademoiselle Pomeroy…

— Il vous est impossible de tourner le dos au village qui vous a vu grandir. Vous êtes déjà vicomte. Un jour, vous serez comte. Vous connaissez donc le sens du mot « obligation » et…

— Mademoiselle Pomeroy, répéta Gideon plus fort.

Et il leva la main pour intimer le silence à la jeune femme, mais il fut presque surpris de constater que son geste était suivi d’effet.

— Que les choses soient bien claires entre nous, mademoiselle Pomeroy. Je ne m’intéresse à Upper Biddleton que dans la mesure où les terres qu’y possède ma famille continuent de produire des récoltes qui m’assurent un revenu confortable. Si ce n’était plus le cas, je m’empresserais de les revendre.

— Mais la plupart des gens, ici, dépendent de vous pour vivre ! En tant que plus gros propriétaire terrien du comté, vous en assurez la stabilité économique ! Vous ne pouvez pas ne pas en avoir conscience.

— Mon intérêt pour Upper Biddleton est purement financier.

Harriet parut très déconcertée par une telle réponse, mais elle se reprit rapidement.

— Vous me taquinez, milord. Puisque vous êtes ici en réponse à ma lettre, c’est bien la preuve que vous vous intéressez au sort de ce village.

— Je suis venu par pure curiosité, mademoiselle Pomeroy. Votre lettre n’était rien de moins qu’un commandement royal. Sachez que je ne suis pas habitué à être convoqué par des gens que je n’ai jamais rencontrés de ma vie et encore moins à ce qu’ils me sermonnent sur mes devoirs et mes responsabilités. C’est pourquoi je souhaitais connaître la jeune femme qui se permettait d’agir ainsi à mon égard.

— Oh, fit Harriet, décontenancée.

Pour la première fois depuis qu’il était entré, elle semblait comprendre que Gideon ne s’était pas rendu de bon cœur au rendez-vous qu’elle avait initié. Elle tenta un sourire conciliant.

— Pardonnez-moi, milord. Le ton de ma lettre était peut-être un peu comminatoire…

— Le mot est faible, mademoiselle Pomeroy.

Elle se mordit la lèvre inférieure.

— Je reconnais que j’ai parfois tendance à me montrer… directe.

— « Impérieuse » conviendrait mieux. Voire « tyrannique ».

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par hiimeeka 2023-09-05T14:58:19+02:00
Or

Harriet est une passionnée, en se noyant dans ses découvertes, elle a réchappé au cloisonnage des bals mondains et idées préconçus. C'est pour ça qu'en rencontrant Gideon, c'est le coup de foudre. Il est massif, râleur et protecteur. Il est présenté comme une bête. Bon a part le côté autoritaire, on est très loin d'une quelconque bête. Qu'est ce que j'ai pu fondre aux scènes de bals où il ne voit qu'elle. Un personnage parfait pour ce genre de romance.

J'ai adoré leur dialogue et le côté très honnête d'Harriet. Je pense que ce que j'ai le plus apprécié chez elle, c'est son absence de doute et de questionnement infini. Elle est honnête avec elle même et avec ses proches. Ça apporte beaucoup de fraîcheur à la lecture.

Bref, une excellente lecture que j'ai dévoré !

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Commentaire ajouté par LadyDuchesse 2023-02-01T00:03:33+01:00
Or

J'ai beaucoup aimé ce livre l'intrigue était très intéressante.

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Commentaire ajouté par Chamousisthe 2022-06-17T14:57:09+02:00
Argent

Introuvable à avoir dans sa bibliothèque idéale !

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Commentaire ajouté par Christele-tup 2021-04-08T09:52:11+02:00
Lu aussi

Quelques répliques sont sympathiques, mais honnêtement, difficile de croire à la romance, au scénario même si c’est pavé de bons sentiments.

L’environnement des fossiles, bien qu’original, ne m’a pas passionnée, c’était même pesant à la fin.

Quant à l’intrigue, trop légère pour garder mon intention.

En bref, malgré quelques sourires, j’ai trouvé l’ensemble assez terne.

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Commentaire ajouté par ade9478 2021-02-24T17:12:58+01:00
Or

J'ai adoré ce livre. Le scénario change des autres Aventures et Passion. Les deux protagonistes ont tous deux un fort caractère, et nous le témoigne au cours de l'histoire.

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Commentaire ajouté par MayDodd 2020-04-30T09:07:57+02:00
Diamant

J'ai bien aimé , il y a du suspens , de l'humour , ça se lit bien.

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Commentaire ajouté par Hathor13 2020-02-02T22:24:20+01:00
Lu aussi

Une charmante histoire avec des personnages aux caractères affirmé. J’ai bien aimé l’héroïne avec son obsession des fossiles qui vient toujours dicter ses actions dans presque toutes les situations parfois au grand damne de son fiancé, ce qui donne une touche d’humour très agréable à l’histoire.

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Commentaire ajouté par ninegar 2020-01-16T17:36:55+01:00
Argent

bien que j'ai apprécié l'histoire, j'ai trouvé qu'elle manquait de profondeur, mais cela reste une bonne romance.

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Commentaire ajouté par magaliB 2019-04-28T19:43:55+02:00
Or

Une histoire drôle et pleine d'esprit. J'ai adoré les personnages : Harriet indépendante, bas bleu, qui ne se laisse pas influencer par les apparences et les ragots ; Gideon taciturne, blessé par son passé et le manque de soutient de sa famille. Si je peux dire : ils sont "Séduits" l'un par l'autre, irrévocablement...

Des petits bémols, pour une jeune fille de cette époque là c'est un peu trop moderne qu'harriet soit autant indépendante, et se moque de perdre sa réputation. Mais à par ça c'est vraiment une très belle lecture.

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Commentaire ajouté par Mogo26 2019-03-16T00:44:32+01:00
Diamant

Une magnifique histoire. Drôle attachante et pleine de rebondissement. Une de mes préférées.

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Date de sortie

Séduite

  • France : 2017-04-29 - Poche (Français)

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  • La Fille du révérend - Français
  • Ravished - Anglais

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