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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T18:32:30+01:00

« Jim ? Tu es réveillé ?

— Salut, maman. »

Une porte s’ouvrit et se referma. Jim sentit le poids de sa mère se poser sur son lit.

« Mais tes mains sont glacées, Jim ! Tu ne devrais pas ouvrir ta fenêtre en grand. Gare à ta santé.

— Oui, maman.

— Ne dis pas oui, maman comme ça. Tu comprendras ce que je veux quand, sur les trois enfants que tu auras eus, il ne t’en restera qu’un.

— Je n’en aurai jamais.

— Tu dis ça aujourd’hui, mais…

— Je le sais. Je sais tout. »

Sa mère se tut un moment, avant de reprendre :

« Que sais-tu, Jim ?

— Que ça ne sert à rien de faire des hommes. Ils meurent. »

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T18:32:30+01:00

L’ennui avec Jim, c’était qu’il observait le monde et ne pouvait en détacher les yeux.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T18:32:30+01:00

Quelles horloges étranges et merveilleuses que les femmes ! Elles font leur nid dans le Temps.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T18:32:30+01:00

Sur le manège trépidant, une ombre blême fit un effort pour se relever ; mais il était tard, tard, plus tard encore, très tard, trop tard, oh, si terriblement tard. L’ombre retomba.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T18:32:30+01:00

Une fête foraine doit être faite de grognements, de grondements de bois qu'on entasse, qu'on balance, qu'on roule et qu'on assemble, de nuages de poussière, soulevés par les lions, (...) des éléphants dégoulinant de sueur sous l'effort, tandis que les zèbres hennissent et tremblent, donnant l'illusion de cages emprisonnés dans d'autres cages. Là, on se serait cru au cinéma muet, dans un vieux film hanté par des fantômes en noir et blanc, aux bouches argentées qui s'ouvraient pour exhaler la fumée du clair de lune, aux gestes accomplis dans un silence tellement assourdi que l'on pouvait entendre le vent frissonner sur le duvet de ses propres joues.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T18:32:30+01:00

Quel homme, à l'instar des femmes, s'est-il jamais couché la nuit et relevé au matin, avec un enfant ? Celles qui sont gentilles et souriantes détiennent cet incomparable mystère. Quelles horloges étranges et merveilleuses que les femmes ! Elles ont leur nid dans le Temps. Elles créent une chair résistante qui emprisonne l'éternité. Elle vivent à l'intérieur de ce présent, connaissent la vraie puissance et l'acceptent sans avoir besoin d'en parler. Pourquoi parler du Temps lorsqu'on est le Temps et qu'on le façonne, au fur et à mesure, universellement, en chaleur et en actes ? Comme les hommes envient et haïssent souvent ces chaudes horloges, ces épouses qui savent qu'elles vivront éternellement !

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-28T18:32:30+01:00

Je suis un idiot. Toujours à regarder par-dessus ton épaule pour voir ce qui va arriver, au lieu de te regarder toi pour voir ce qui se trouve là, devant moi. Mais il faut reconnaître, maigre consolation, que tous les hommes sont des idiots. Ce qui revient à dire qu’il faut faire des efforts sa vie durant, écoper, virer de bord, attacher les cordages, boucher les trous, tapoter des joues, embrasser des fronts, rire, pleurer, faire aller les choses… en prévision du jour où on se comportera comme le plus parfait des idiots en appelant au secours. Là, il suffira qu’une personne réponde. Tout est si clair pour moi, ce soir : tout autour de nous, il y a des villes et des villages… et des bleds remplis d’idiots. Ainsi, si un train de fête foraine s’y arrête dans un jet de vapeur, ses occupants pourront secouer n’importe quel arbre, il en pleuvra des imbéciles. Des imbéciles indépendants, devrais-je dire, des individus qui pensent que personne, ou en tout cas personne de réel, ne répondra à leur appel au secours. Des imbéciles sans liens, c’est cette récolte que les forains viennent chercher, en souriant, avec leur moissonneuse-batteuse.

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