Extraits

« -Excuse-moi. Ma première réaction, c’est toujours le sarcasme.

-Pas grave. Ma première réaction, c’est toujours d’être un connard. »

« -Joue ces chansons. Elles sont à toi, après tout.

-Elles sont à mous, protestai-je. Elles sont à nous.

-Mais c’est ton avenir. Je te donnerai tous les textes qui vivent en moi pour que tes rêves se réalisent, Ian. »

« -On ne peut pas dire que tu ressembles aux gens que j’embauche habituellement… Je ne crois pas que tu sois taillée pour travailler dans les étables, dit-il en fouillant dans sa paperasse. »

« -Cette Hazel, c’est la belle-fille de Charlie, c’est ça?

Je hochai la tête affirmativement…

-Écoute, c’est pas une raison pour te comporter comme un con avec elle. Elle n’est pas Charlie. Tu ne peux pas lui faire payer ta rancœur contre ce connard.

-Quiconque appartient à la famille de cet homme est un ennemi pour moi.

-Mais ce n’est quand même pas Hazel qui a rendu tes parents accros. Elle n’est en rien responsable de ce qui leur est arrivé. »

« -… Ne laisse pas ton ego enfler au point de ne pas croire que d’autres méritent d’avoir leur chance eux aussi. Hazel n’a rien fait qui puisse laisser penser qu’elle ressemble à Charlie. On lui a distribué des cartes merdiques, c’est tout. Laisse-la jouer ses cartes du mieux qu’elle peut et épargne-moi tes jérémiades d’enfant gâté. »

« -J’ai une image à maintenir, plaisanta-t-elle. Je ne peux pas décemment pas porter des baskets blanches alors que mon âme est si noire.

Qu’est-ce qui me faisait pressentir qu’il n’y avait rien de noir dans son âme? J’avais plutôt l’impression qu’elle était tout bonnement cabossée et meurtrie, une chose que nous avions en commun. »

« -… Sache une chose. Si jamais Charlie lève de nouveau la main sur toi, cela signifiera la fin de sa vie.

Je rigolai et essuyai mes dernières larmes.

-Comment ça? Vous allez vous battre avec lui?

Elle secoua la tête.

-Non. Je citais Ian. Il a dit que si Charlie s’approchait de nouveau de toi, il ne vivrait pas assez longtemps pour regretter de l’avoir fait.

Ian Parker prenait ma défense, et cela suffit à faire doucement disparaître la douleur de ma tête. »

« -Aveu : si tu m’en donnais la chance, je t’aimerais éternellement… Aveu : tu es mon soleil, ma lune et mes étoiles. Aveu : quelle que soit la nature de ce qui te fait souffrir, nous pouvons régler le problème ensemble. Aveu : je ne renoncerai jamais à ça. »

'Tu es comme une boussole pour moi. Je ne veux pas me perdre dans cet univers. Tu es la carte qui m'indique le chemin de la maison.''

- Aveu : tu me manques.

- Ian...

- Aveu : tu es ma meilleure amie.

- S'il te plaît, arrête.

- Aveu : si tu m'en donnais la chance, je t'aimerais éternellement.

[...]

- Aveu : tu es mon soleil, ma lune et mes étoiles. Aveu : quelle que soit la nature de ce qui te fait souffrir, nous pouvons régler le problème ensemble. Aveu : je ne renoncerais jamais à ça.