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Extrait ajouté par Lilou 2012-01-11T23:12:54+01:00

Le corps d'or s'était mué en cadavre en or. Rien d'atroce, on aurait simplement dit une statue aux yeux faits de pierres un peu ternes. Et la scène aurait été tout à fait supportable si le jeune guerrier, à ce moment-là, ne s'était mis à hurler.

Djambo a su tout de suite qu'il n'avait pas affaire à un fou. Sans rien connaître de l'amour, il a compris l'amour. Et saisi que l'autre venait de perdre un être qu'il avait cru éternel. Le jeune guerrier tournoyait dans le sable, hoquetait, sanglotait. Ou bien, à grands coups de pied, exactement comme lui-même, Djambo, avant son projet d'assassiner le Bhil, il faisait jaillir de la dune d'énormes jets de sable. Il en perdit, dans sa fureur, sa seconde babouche.

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Extrait ajouté par Lilou 2012-01-11T23:08:16+01:00

Enfin du même choeur, ces errants parlaient de Dieu, non des dieux. C'était précisément ce qui séduisait Udo : l'idée d'un être unique, à qui il pourrait se vouer corps et âme comme si c'était sa femme, ses parents ou ce fils adoré que l'épidémie lui avait arrachés. Il serait juste, ce Dieu-là. Et simple, humble, généreux, tendre. Rien qu'amour. A son image en somme. Pour un peu, il en aurait fait un masseur.

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Extrait ajouté par a_Z_o 2020-08-17T22:06:37+02:00

Le vrai maître n'arrose pas les branches ni les feuilles, il verse de l'eau sur les racines!

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Extrait ajouté par a_Z_o 2020-08-17T22:06:17+02:00

Ici, de toute façon, il n'y a pas de prêtre, pas de devin, pas de sorciers. On est simplement des gens qui font de leur mieux.

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Extrait ajouté par ides60 2014-09-22T12:45:27+02:00

A propos des arbres, par exemple, les uns s'enthousiasmaient : "Vraiment bien trouvée, cette règle qui leur interdit de couper le bois vert. C'est ça qui retient l'humidité dans leur petite vallée. Et comme ils ont l'obligation, tous autant qu'ils sont, même les enfants, de planter des graines de khejri, d'aller les arroser tous les jours et de veiller leur vie durant sur leurs arbres, leur oasis n'arrête plus de croître et embellir. Quant à leurs bêtes, elles ont toujours de quoi manger, puisque l'un de leurs premiers devoirs, c'est de constituer des réserves de fourrage. Du coup, elles n'arrêtent jamais de donner du lait..."

Mais aussitôt, les contradicteurs se levaient : "Tu parles, ce sont des fous ! Cette habitude qu'ils ont de ne jamais faire de feu la nuit, de peur de tuer les insectes ! Et leur bois mort, ils passent des heures à l'inspecter dans tous les sens, au cas où il y aurait une fourmi ou une araignée coincée sous un bout d'écorce ! En hiver, ils ont le temps de crever cent fois avant de pouvoir se chauffer un bol de lait ! Et des impurs, en plus ! Ils enterrent les morts ! Et où, vous voulez le savoir ? Dans la cour de leur étable !"

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Extrait ajouté par 21la 2012-08-04T16:20:27+02:00

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« Là encore, la réponse est venue toute seule. Pas besoin de s’inventer une vie antérieure pour se sentir si proches. Leur famille, c’était la tribu des humains. »

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Extrait ajouté par 21la 2012-08-04T16:19:36+02:00

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Il est prêt, l'enfance est close. Il continue donc d'avancer, sans honte ni défi, le dos sûr, le pas calme. Installé dans sa seule, sa droite, sa simple fierté d'humain "

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Extrait ajouté par 21la 2012-08-04T15:30:55+02:00

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Les autres, aussitôt, comprennent qu’il se passe quelque chose de très grave. Quoi, elles ne voient pas. Tout ce qu’elles savent, c’est qu’il faut prévenir les hommes. Elles ne font donc ni une ni deux et courent rameuter leurs maris, leurs pères, leurs frères, leurs fils, leurs cousins, leurs voisins.

Comme Ramo, ils sont occupés à sarcler et biner les champs. Un seul mot et ils lâchent leurs outils pour se précipiter dans la forêt.

En chemin, ils tombent sur le fils de Barjang, Chacha. À phrases brèves – l’habituelle économie de mots des Vingt-Neuf – le jeune homme leur apprend ce qui est arrivé. Il leur annonce aussi que Barjang l’a chargé de répandre la nouvelle. La petite troupe est atterrée, puis quelqu’un prend la parole : « Nous allons former un arbre de messagers. Avec des branches et des branchettes. » Il n’a pas besoin d’en dire plus, tout le monde comprend qu’il s’agit de courir aux villages les plus proches, d’y recruter d’autres messagers qui vont eux-mêmes transmettre la nouvelle aux communautés voisines, et ainsi de suite jusqu’à ce que, par arborescence, en effet, on ait joint tous les Vingt-Neuf de la région. Un volontaire se désigne pour prendre la place de Chacha, qui préfère retourner au côté de son père. Le jeune homme se joint donc aux gens de Khejarli et s’engage avec eux dans le sentier qui mène à la forêt d’Amrita.

Moins d’une heure plus tard, tous les habitants du village sont postés à l’orée de la forêt. "

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Extrait ajouté par 21la 2012-08-04T15:28:44+02:00

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Comme la plupart des femmes Vingt-Neuf, Amrita Devi est une femme très robuste. Vigoureuse, solidement charpentée. Et il n’y a pas plus déterminé que le regard qu’elle vient de ficher sur celui du capitaine. Mais l’autre a recouvré ses esprits. De dessous sa cotte de mailles, il sort son sac de pièces puis saisit Amrita au col et la force à y fourrer le nez.

– Elle est à toi, la forêt ? Eh bien, tu vois, je te l’achète !

Amrita ne bronche pas. Mais elle tente à nouveau de se dégager de la poigne du capitaine. Il n’est pas pris de court, cette fois ; elle n’y parvient pas. Il change donc de ton et grince :

– Tu prends l’argent et tu la boucles. Ou alors… "

"

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Extrait ajouté par 21la 2012-08-04T15:23:08+02:00

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Udo n’a pas fait transcrire par écrit le contenu de ce prêche, le premier que fit Djambo. Il ne l’a pas jugé utile : ce discours s’était transmis comme un conte de Charan, de mémoire ; tout le monde le connaissait. Et ce, d’autant mieux que Djambo lui-même, jusqu’à la fin de sa vie, en avait constamment repris les images et les thèmes, tout en y ajoutant, au fil du temps, des développements inédits, de nouvelles variantes. À ce qu’on dit, ce fut quelque chose comme : « Et si nous tournions le dos aux vents qui viennent de la ville ? Ils ne sont pas seulement alourdis par la poussière du désert, mais asséchés par la soif de l’or. Le pouvoir nous méprise, il ne s’intéresse pas à nos âmes, il vit trop loin de nous. Et de toute façon, il nous transforme en esclaves, regardez d’ailleurs le tigre : il ne s’attaque qu’aux hommes courbés. Donc fuyons-le, rendons-nous maîtres de notre bref passage en ce monde. Recommençons, comme avant, à nous mettre à l’écoute du ciel, des animaux, des nuages, des arbres, des insectes, des serpents, des fleurs, des plantes. Et puisque la vie et l’eau sont les seules vérités qui tiennent, occupons-nous de la vie et de l’eau. »

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