Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre
navigation
sur
notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces
outils,
nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des
publicités.
Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et
l'art.
Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans
ces
domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des
offres
pertinentes.
Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien
vouloir
désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à
vous
fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et
tendances de
la
littérature et de l'art.
Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités
et
cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.
Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.
Cordialement,
L'équipe BookNode
P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre
option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée,
sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement,
cliquez ici.
Je dois avouer que je ne comprends pas du tout pourquoi la quasi-totalité des profs de français font lire à leurs élèves "Germinal" ou "L'Assommoir" plutôt que "La Fortune des Rougon". Je trouve ça complètement idiot, car, à mon sens, il est extrêmement dur de comprendre certains leitmotivs de la saga si on ne commence pas par le début. Je pense tout particulièrement au concept d'hérédité. Quand on est balancé sans explication dans le 10ième tome de la saga, et qu'on nous explique que le personnage X est alcoolique parce que le frère du cousin par alliance de son oncle l'était, ça n'a strictement aucun sens. Et je caricature à peine...
Alors qu'il suffirait de lire "La Fortune des Rougon" pour que les choses soient claires comme de l'eau de roche. Ce livre pose magnifiquement les bases de cette immense saga. Il prend vraiment le temps de nous présenter toutes les branches de cette famille, tous les vices qu'on y trouve et qui se répéterons inlassablement générations après générations. Je pense vraiment que c'est LE roman incontournable pour comprendre et apprécier cette œuvre.
Au niveau de l'intrigue en elle-même, on s'accordera surement tous pour dire que ce n'est pas l'aventure la plus mémorable que nous ait proposé Zola. Mais je l'aime beaucoup tout de même, principalement pour son très bon encrage historique et politique. Légitimistes, orléanistes, bonapartistes ou républicains, on fait bien ressentir les mentalités et problématiques de cette époque si particulière qu'est le tout début du Second Empire. Tantôt tourné vers les manipulations politiques, tantôt proposant une ambiance plus guerrière, on comprend déjà en filigrane les opinions politiques de Zola. Malgré des personnages principaux plutôt bonapartistes, on ressent sans mal son amour de la République, notamment grâce au personnage de Silvère.
En parlant de Silvère, il forme avec Miette un duo vraiment très attendrissant. On les voit peu, mais ils sont un peu la lumière au bout du tunnel dans ce livre, la petite pause douceur dans un univers très dur, et je trouve ça très agréable. Et c'est d'autant plus appréciable que ce n'est pas forcément le genre de personnage le plus courant chez Zola, donc quand il y en a un, on s'y attache beaucoup. Spoiler(cliquez pour révéler)Et c'est aussi ça qui rend leurs morts si touchantes, je pense.
Pour finir, le style d'écriture. Alors bon, je sais que beaucoup de gens détestent le style de Zola, mais moi je m'éclate vraiment avec ses romans. C'est sûr qu'il a des descriptions à rallonge qui peuvent au premier coup d'œil sembler complètement indigestes. Mais si on prend vraiment le temps de les lires avec attention, d'en apprécier chaque mot, on se rend compte du travail d'orfèvre de l'auteur. C'est des descriptions longues mais pas lourdes. Ce n'est pas du tout du blabla pour remplir des pages, chaque chose à son importance, et l'ensemble est capable de provoquer de nombreuses émotions et images, au moins tout autant que les phases d'action. Bref, c'est le genre d'auteur qui arrive à me captiver alors qu'il passe 20 pages à me décrire l'ancien cimetière d'une ville imaginaire. Autant dire que l'ennuie et les longueurs que certains regrettent, je ne les ressens mais alors absolument pas.
Je me faisais la même réflexion que vous. J'ai détesté Nana et l'assommoir lectures obligés dans ma scolarité. Ce n'est que 40 ans après que j'ai relu un Zola un peu au hasard ,et persuadé que j'allais arrêter avant la moitié, c'était l'argent. Et donc j'ai trouvé ça très bien écrit et pas complètement plombant pour le moral conne l'assommoir qui porte si bien son nom. Du coup je me suis dit allez je lis le premier. je viens de finir et je me suis régalé. Et je vais continuer car le motif de l'hérédité qui est le principe même de du roman m'a fait comprendre les enjeux et le projet qu'avait Zola!
Je dois avouer que je ne comprends pas du tout pourquoi la quasi-totalité des profs de français font lire à leurs élèves "Germinal" ou "L'Assommoir" plutôt que "La Fortune des Rougon". Je trouve ça complètement idiot, car, à mon sens, il est extrêmement dur de comprendre certains leitmotivs de la saga si on ne commence pas par le début. Je pense tout particulièrement au concept d'hérédité. Quand on est balancé sans explication dans le 10ième tome de la saga, et qu'on nous explique que le personnage X est alcoolique parce que le frère du cousin par alliance de son oncle l'était, ça n'a strictement aucun sens. Et je caricature à peine...
Alors qu'il suffirait de lire "La Fortune des Rougon" pour que les choses soient claires comme de l'eau de roche. Ce livre pose magnifiquement les bases de cette immense saga. Il prend vraiment le temps de nous présenter toutes les branches de cette famille, tous les vices qu'on y trouve et qui se répéterons inlassablement générations après générations. Je pense vraiment que c'est LE roman incontournable pour comprendre et apprécier cette œuvre.
Au niveau de l'intrigue en elle-même, on s'accordera surement tous pour dire que ce n'est pas l'aventure la plus mémorable que nous ait proposé Zola. Mais je l'aime beaucoup tout de même, principalement pour son très bon encrage historique et politique. Légitimistes, orléanistes, bonapartistes ou républicains, on fait bien ressentir les mentalités et problématiques de cette époque si particulière qu'est le tout début du Second Empire. Tantôt tourné vers les manipulations politiques, tantôt proposant une ambiance plus guerrière, on comprend déjà en filigrane les opinions politiques de Zola. Malgré des personnages principaux plutôt bonapartistes, on ressent sans mal son amour de la République, notamment grâce au personnage de Silvère.
En parlant de Silvère, il forme avec Miette un duo vraiment très attendrissant. On les voit peu, mais ils sont un peu la lumière au bout du tunnel dans ce livre, la petite pause douceur dans un univers très dur, et je trouve ça très agréable. Et c'est d'autant plus appréciable que ce n'est pas forcément le genre de personnage le plus courant chez Zola, donc quand il y en a un, on s'y attache beaucoup. Spoiler(cliquez pour révéler)Et c'est aussi ça qui rend leurs morts si touchantes, je pense.
Pour finir, le style d'écriture. Alors bon, je sais que beaucoup de gens détestent le style de Zola, mais moi je m'éclate vraiment avec ses romans. C'est sûr qu'il a des descriptions à rallonge qui peuvent au premier coup d'œil sembler complètement indigestes. Mais si on prend vraiment le temps de les lires avec attention, d'en apprécier chaque mot, on se rend compte du travail d'orfèvre de l'auteur. C'est des descriptions longues mais pas lourdes. Ce n'est pas du tout du blabla pour remplir des pages, chaque chose à son importance, et l'ensemble est capable de provoquer de nombreuses émotions et images, au moins tout autant que les phases d'action. Bref, c'est le genre d'auteur qui arrive à me captiver alors qu'il passe 20 pages à me décrire l'ancien cimetière d'une ville imaginaire. Autant dire que l'ennuie et les longueurs que certains regrettent, je ne les ressens mais alors absolument pas.
Afficher en entier