La Grâce des brigands

Une écoute agréable mais une écriture particulière. Il ne restera pas dans ma mémoire, à moins que je me trompe... il y a des scènes particulières et fortes quand même.

Oh purée, que de moments soporifiques dans ce roman.

Il y a des livres, qui s'il n'avait pas été écrit, n'aurait manqué à personne. Celui-ci en fait partie.

C'est long, lent, monotone. Heureusement il fait moins de 300 pages.

Ce livre narre l’histoire complète en Californie d’une jeune auteure de trente ans. «La lecture, l’écriture, cela nous sauve.» Le verbe « sauver » a un double sens : prendre la fuite et se sauver soi-même. Cette histoire de la vilaine sœur, celle dont on ne veut plus parce qu’elle a trahi – comment Maria Cristina devint la vilaine sœur sans le vouloir. Il y a eu ce drame dans sa famille qui l’a éloignée d’elle et aussi la volonté de son père pour elle afin qu’elle n’ait pas une vie éteinte comme lui. Puis, survient dans son existence dorée d’auteure à succès un coup de fil de sa mère qui lui demande de revenir à La Pérouse pour récupérer un petit garçon. Tout ce que j’aime dans cet ouvrage, c’est ce mélange de tragédie et d’amusement, de burlesque et de tragique à la fois, liés par un peu d’humour et de légèreté. Son style, le ton du livre, ses affirmations péremptoires – ainsi page 175 : « les robes noires, c’est très littéraire ». ou « Une femme a autant besoin d’un homme qu’un poisson rouge d’un sac à main ». Et page 88 : Les drames ne surviennent pas dans le hasard et le chaos des choses. » On essaie tout le temps de donner du sens à nos histoires de vie. D’où cette citation de Stevenson : « Le but de tout récit est de satisfaire le désir ardent de celui qui le lit ». Est-ce que vous croyez aux coïncidences littéraires ? Cela pose la question de l’affinité. Le mensonge pour le roman c’est plutôt de l’affabulation. L’affabulation, c’est une manière de se confronter à la réalité qui n’a rien d’évident. Etre un écrivain, on est moins menteur qu’affabulateur. A quoi tiennent les virages cruciaux dans nos vies ? Heureusement qu’on ne sait pas y répondre. Sa colocataire, Joanne, à la fois barmaid et « une jeune femme dont la vie n’a pas toujours été un champ de coquelicots », lui répond : « il ne lui est encore rien arrivé ! » Page 111 : L’écriture, la nuit et l’alcool sont indispensables » au travail de romancier. Et page 84 : « Les livres servent, comme on le sait, à s’émanciper des familles asphyxiantes ». Le tremblement de terre du 17 janvier 1994 dont l’épicentre se trouve à Reseda, à une trentaine de kilomètres de Los Angeles a joué un rôle majeur dans cette histoire.

Beaucoup de grâce volée dans cet ouvrage.

Comme d’habitude, séduite par la 4ème de couverture, je me suis lancée dans cette histoire. Je suis allée jusqu’au bout mais sans ferveur. L’histoire est somme toute classique et n’a rien de très nouveau. Je suis déçue.

Ou alors je n’ai rien compris au message délivré...

Les cent premières pages sont longues

Tout y est détaillé à l’extrême, certains mots sont répétés plusieurs fois, c’est redondant, on s’y perd complètement.

On ne sait qui est le narrateur ? Tantôt « je », tantôt « elle » ???

L’arrivée de « Claramunt » est un peu plus motivant à lire.

Un roman envoutant qui nous transporte vers un passé tumultueux, compliqué...Une histoire captivante

Une écriture vive et moderne.

Une histoire et des personnages intéressants, vivants, concrets.

Une histoire assez dense pour un roman d'environ 300pages.

Véronique Ovaldé signe là encore un très bon roman, même si j'ai préféré son style dans "Ce que je sais de Vera Candida".

Au début des années 70, Maria Cristina Väätonen a quitté Lapérouse, une bourgade perdue du grand nord canadien pour venir s'installer en Californie à Santa Monica. Elle a laissé derrière elle une mère dérangée, un père alcoolique et une soeur jalouse et handicapée suite à un accident. Elle s'est installée en colocation avec Joanne, une jeune hippie qui est enceinte. Maria Cristina rêve de devenir écrivain. Pour subvenir à ses besoins, elle accepte un poste de secrétaire auprès de Rafael Claramunt, un auteur célèbre en lice pour le prix Nobel de littérature. Sera-t-il le Pygmalion ou le mauvais génie de la jeune fille ?

« La grâce des brigands » est un roman sentimental dans lequel, comme souvent chez Véronique Ovaldé, les femmes ont le beau rôle, même si elles ont des vies difficiles et se retrouvent souvent dans des situations dramatiques. Maria Cristina est un joli personnage plein de traumatismes et de contradictions auquel on s'attache facilement et qui, à elle seule, maintient l'intérêt pour cette histoire douce-amère. On n'en dira pas autant de Claramunt, le vieux jouisseur qui, après avoir collectionné les conquêtes, se prend d'affection pour cette très jeune fille dont la pureté réanime une sexualité chancelante. Il n'écrit plus depuis longtemps et envisage même un instant de s'approprier le travail de Maria Cristina. Le style de l'auteure est agréable même si celle-ci se permet certaines privautés avec les règles de ponctuation. (Quel besoin de se servir de la virgule en lieu et place des deux points/ guillemets ?) Bien que ce roman reste quelques crans en dessous de « Ce que je sais de Véra Candida », il n'en demeure pas moins de belle qualité et d'un intérêt certain à la condition de se montrer indulgent sur la faiblesse de personnages masculins plutôt caricaturaux.

Un magnifique roman. Une histoire de famille bouleversante. Pour maria Cristina, la seule planche de salut pour s'en sortir et de devenir écrivain est de fuir sa famille insupportable.

Un livre qui n'a pas un style déplaisant mais qui ne m'a pas réellement emballée. J'ai trouvé l'histoire trop peu passionnante et cette lecture plutôt longue.