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Si brillante feuille,
Toute lumière,
Pour moi qui la cueille,
La garde, la serre.
Afficher en entierMaudits les Vorks
Maudits leurs yeux
Qu’ ils boivent donc leur or
À moi leur trésor !
Afficher en entierLa flèche passa assez près du visage d’Alyx pour que cette dernière sente le souffle de son passage. Immédiatement, elle retraça des yeux sa trajectoire et repéra le grenier de l’écurie comme étant l’origine du tir. Pourtant, un cri rauque de surprise à sa gauche détourna son attention et l’empêcha de poursuivre l’assassin.
Un vylaen, le cœur cloué à l’échine par une flèche empennée de noir, sortit en titubant d’une ruelle et s’effondra dans la poussière. Les flammes vertes d’un sortilège aurolani avorté gouttait de ses pattes. À la lumière du feu, elle vit plus loin dans la ruelle luire des yeux cruels. Tirant à gauche sur les rênes de Vaillant, elle le lança à la rencontre des baragouineurs prêts à attaquer. Elle tira son sabre de son fourreau et frappa les monstres avec.
Un baragouineur s’effondra dans la poussière, la tête fendue. La charge de Vaillant en renversa un autre, puis Alyx brisa le bras qu’un troisième avait levé pour repousser un coup. Il hurla, mais un second coup lui ouvrit la gorge, si bien que sa protestation s’acheva dans un bouillon de bulles rouges.
Lorsqu’une autre silhouette apparut sur un toit, Alyx leva les yeux. La lune se reflétait froidement sur la lame d’un coutelas. Le monstre s’accroupit pour bondir sur la jeune femme. Elle leva son épée dans sa direction, sachant qu’elle l’empalerait à l’instant où il la ferait tomber de sa selle.
Au moins, s’il est mort à l’atterrissage, voilà un problème de résolu.
Afficher en entierLA PROPHÉTIE NORRINGTON
Un Norrington pour les mener,
Immortel dans le feu forgé
Victorieux de la mer à la glace.
Le pouvoir du Nord il brisera
Un fléau il tuera,
Enfin il sauvera Vorquellyn.
Chapitre premier
Will frissonna à cause de l’humidité et serra les dents pour les empêcher de claquer. La pluie tombait à grosses gouttes, bien plus froides qu’il aurait cru en cette saison d’été déjà bien avancée. Elles l’éclaboussaient en s’écrasant sur les tuiles du toit et dessinaient des cercles à la surface mouvante des flaques dans la rue. Le morceau de couverture usée sous lequel il s’était abrité le protégeait de l’humidité, mais pas du froid qui le pénétrait jusqu’aux os. Il aurait sans nul doute préféré se trouver ailleurs, tout au moins dans un lieu plus chaud, mais il refusait de bouger. Même s’il courait le risque d’attraper la mort, s’enfuir le tuerait tout autant.
Après ça, tout ira de nouveau bien.
Il rajusta sa couverture et secoua ses longs cheveux bruns. Le battement des gouttes d’eau couvrait la plupart des sons, mais quelques éclats de rire lui parvenaient de la grande salle de l’auberge, au rez-dechaussée. Il se décala légèrement vers la droite sans faire plus de bruit qu’un jeune pigeon cherchant un coin sec parmi les tuiles rouges. Du rebord du toit, il scruta l’étage en contrebas et vit que plus aucune lumière ne filtrait à travers les volets fermés de la chambre sous les combles.
Will ne put s’empêcher d’esquisser un sourire.
L’ était temps !
Il se débarrassa de la couverture et commença à défaire la corde à nœuds de sa taille.
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