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Extrait ajouté par Paraffine 2018-01-17T10:11:06+01:00

(Même si cela doit prendre tout l'été [1864])

Les soldats [de l'Union] qui se réengageraient à la fin de leurs trois ans recevraient un chevron spécial à porter sur la manche, une permission de trente jours, une prime fédéral de quatre cents dollars, ainsi que des primes versées par les Etats, et les félicitations débordantes de chauvinisme des politiciens à l'arrière.(...) "Ici, on se sert d'un homme comme d'une dinde à un concours de tir, nota avec lassitude un soldat du Massachusetts. On lui tire dessus toute la journée et s'il n'est pas tué, il devient le gros lot d'une tombola le soir venu ; tel est notre sort ; s'ils n'ont pas pu avoir notre peau en trois ans, ils nous veulent pour trois autres - mais enfin, je reste."

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Extrait ajouté par Paraffine 2018-01-17T10:02:57+01:00

(Même si cela doit prendre tout l'été [1864])

Paradoxalement, les succès remportés par le Nord l'affaiblirent sur le plan militaire. Les armées de l'Union durent détacher de nombreuses divisions pour assurer l'occupation des cent soixante mille kilomètres carrés de territoires conquis. (...) les armées occupées à envahir le Sud durent elles aussi laisser en route un nombre important de soldats pour garder leurs axes de ravitaillement (...) Durant la campagne de Sherman contre Atlanta, en 1864, le nombre d'hommes protégeant ses communications ferroviaire sur plus de sept cents kilomètres, jusqu'à Louisville, était presque égal à celui des soldats qu'il pouvait faire monter en première ligne contre l'ennemi.

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Extrait ajouté par Paraffine 2018-01-17T09:23:05+01:00

(Le feu à l'arrière [1863])

Les journaux reproduisaient de nombreuses lettres, prétendument écrites aux hommes en campagne par leurs familles. "Je suis désolé de te savoir engagé dans cette guerre [...] impie, anticonstitutionnelle et infernale, écrivait un soi-disant père à son fils, laquelle n'a d'autre but que d'affranchir les Noirs et d'asservir les Blancs." Une autre lettre conseillait à un soldat de l'Illinois: "[Rentre] à la maison, même si tu dois déserter, tu seras protégé [...] - les gens sont dans une telle fureur qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer si tu entends dire que le Nord-Ouest tout entier est en train d'exterminer les abolitionnistes." Ce genre de propagande fit l'effet escompté. On vit déserter un si grand nombre d'hommes appartenant à deux régiments du sud de l'Illinois "plutôt que d'aider à libérer les esclaves", que le général Grant fut obligé de dissoudre ces deux unités. Et les soldats de plusieurs autres régiments se laissèrent capturer par l'ennemi, de façon à être libérés sur parole et renvoyés chez eux.

Tout aussi graves furent les mesures prises par les législatures nouvellement élues dans l'Indiana et l'Illinois. Dans ces deux Etats, la Chambre basse ratifia des résolutions réclamant un armistice et une conférence de paix. Elles exigeaient aussi du gouvernement la rétractation de la proclamation d'émancipation "inique, inhumaine et impie", s'il voulait que leur Etat continuât à soutenir la guerre.

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Extrait ajouté par Paraffine 2018-01-17T00:16:26+01:00

Avertissement de l'auteur

Les deux camps de la guerre civile américaine prétendaient l'un et l'autre se battre pour la liberté. Le Sud, déclara en 1863 Jefferson Davis, président de la Confédération, était "contraint de prendre les armes pour soutenir les droits politiques, la liberté, l'égalité et la souveraineté de l'Etat, patrimoine que [ses] ancêtres révolutionnaires avaient acquis au prix de leur sang". Mais, soutenait Abraham Lincoln, si les confédérés réussissaient dans cette entreprise, ils détruiraient l'Union "conçue dans la liberté" par ces mêmes ancêtres révolutionnaires, comme "l'ultime, le meilleur espoir" de préserver les libertés républicaines dans le monde. "Nous devons régler cette question tout de suite, déclara Lincoln en 1861, et décider si sous un régime de liberté, la minorité a le droit de dissoudre le gouvernement à chaque fois que l'envie lui en prend."

Les journalistes du Nord tournaient en ridicule l'idée que les confédérés se battaient pour la liberté. "Leur devise, ironisa le poète et journaliste William Cullen Bryant, n'est pas liberté mais esclavage." Toutefois, les nordistes ne luttèrent pas au départ pour libérer les esclaves. "Je n'ai aucune intention de toucher, directement ou indirectement, à l'esclavage dans les Etats où il existe", assura Lincoln au début du conflit. En juillet 1861, le Congrès de l'Union ratifia cette position à une majorité écrasante. En moins d'un an, cependant, aussi bien Lincoln que le Congrès avaient décidé de faire de l'émancipation des esclaves dans les Etats confédérés l'une des politiques de guerre de l'Union. (...) Les multiples significations de l'esclavage et de la liberté, la façon dont ils furent dissous et reparurent sous d'autres formes dans le creuset de la guerre, constituent l'un des thèmes centraux du présent ouvrage. Dans ce même creuset, on vit se fondre les quelques Etats regroupés de façon assez lâche au sein d'une Union fédérale, sous un gouvernement central faible, en une Nation, forgée par les feux d'une guerre qui vit périr un plus grand nombre d'Américains que toutes les autres guerres que le pays a livré à ce jour.

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