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Je suis au roi. Ce roi que vous n'aimez pas est le meilleur roi que la France ait jamais eu. C'est un homme d'esprit, tolérant et talentueux, qui ne songe qu'à la paix et à la grandeur du royaume.
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mais je serai au roi, jusqu'à mon dernier souffle. Si vous entrez à mon service, je veux la même fidélité absolue.
Afficher en entierL'archilarron, dont le monde entier connaissait pourtant les vices et la fausseté, lui était apparu comme un homme raisonnable, généreux et loyal au roi.
Afficher en entierIl fut cependant plus surpris quand François d'O entra au conseil royal et reçut la charge de gouverneur de Paris.
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Il ne se douta pourtant jamais que, depuis des mois, le roi portait un masque comme lui avait appris Flaminio Scala. Sous ce masque, personne ne devinerait qu'il allait entreprendre la reconquête de son royaume.
Afficher en entierMaintenant, il n’y a plus de loi dans Paris. On ne tue plus pour la religion mais pour les pécunes et la picorée. Quiconque peut occire son ennemi en le déclarant calviniste. Un frère peut se débarrasser de son parent pour recueillir l’héritage. Par cupidité, par jalousie, ou par vengeance, tout est possible !
Afficher en entierEnroulé dans son manteau, il descendit la rue Saint-Martin jusqu’à la rue Troussevache, puis contourna le cimetière des Innocents par la rue de la Ferronnerie. Se frayant un passage entre les auvents des boutiques qui avançaient trop souvent sur la rue, les enseignes trop basses qui assommaient facilement un cavalier, et gardant un œil sur ceux qui vidaient leurs eaux usées par les fenêtres, Nicolas Poulain gagna la rue Saint-Honoré jusqu’à la rue des Petits-Champs qu’il remonta.
Afficher en entierLa France ne pouvait avoir trois rois, tous nommés d’ailleurs Henri, comme par une ironie du destin. Guise, le Lorrain, par son armée et sa popularité, savait qu’il avait le royaume à portée de main ; le Béarnais, lui, avait la légitimité de la race ; quant au dernier Valois, impuissant et enfermé dans son Louvre, les prédicateurs fanatiques appelaient à sa mort. Pour échapper à ces furieux, il n’avait pas d’autre choix que de faire semblant de soutenir Guise et de s’opposer au roi de Navarre. Tout se résumait ainsi, comme le rapportait une chanson : Henri veut, par Henri, déshériter Henri.
Afficher en entierCe qui l’attirait dans l’assassinat était surtout la difficulté, le défi à la raison, la gageure irréalisable. Il avait un vrai talent pour tuer quand chacun assurait que c’était impossible. Là où d’autres se provoquaient pour des rencontres héroïques à l’épée devant un parterre d’admiratrices, il choisissait l’usage discret du poignard ou du pistolet.
Afficher en entier-...Une guerre contre le roi nous coûtera au moins cinq cent mille livres par mois!
- Je leur en parlerai, promit Mayneville, mais vous le savez, l'essentiel de ce qu'ils nous donnent provient de cette habile opération de prélèvement qu'ils font sur les tailles royales.
- Prélèvement? ironisa Mayenne. Rapines plutôt!
Afficher en entierDescription d'Henri III --> Sous sa cape entrouverte en velours noir doublée de taffetas et brodée d’or, on distinguait un justaucorps de satin gris à double rang de perles et brodé de pierreries. Ses chausses étaient écarlates et une fraise empesée lui entourait le cou. Ses cheveux étaient très courts, presque rasés, sous un bonnet noir serré par un cordon et une broche d’or. A son cou pendait un grand collier d’ambre serti d’or qui sentait très fort et à chacune de ses oreilles étaient attachées de grosses perles. Sous sa minuscule moustache et sa courte barbe, son teint était blafard avec des traits tirés et de lourdes poches sous les yeux.
Afficher en entierLeur maison était construite sur deux étages, avec de vastes combles sous le grand pignon fortement pentu aux colombages rouge vif. Les deux niveaux d’habitation avaient chacun deux salles principales ouvrant dans l’escalier à vis enchâssé dans la tour. En tout, il y avait donc quatre chambres, sans compter les galetas et les garde-robes. Le père d’Olivier et la gouvernante qui l’avait élevé à la mort de sa mère occupaient chacun une salle du premier niveau, Olivier et le commis de son père logeaient au second niveau. La cuisinière, le valet et la servante dormaient sous les combles
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