Vous utilisez un bloqueur de publicité

Cher Lecteur,

Nous avons détecté que vous utilisez un bloqueur de publicités (AdBlock) pendant votre navigation sur notre site. Bien que nous comprenions les raisons qui peuvent vous pousser à utiliser ces outils, nous tenons à préciser que notre plateforme se finance principalement grâce à des publicités.

Ces publicités, soigneusement sélectionnées, sont principalement axées sur la littérature et l'art. Elles ne sont pas intrusives et peuvent même vous offrir des opportunités intéressantes dans ces domaines. En bloquant ces publicités, vous limitez nos ressources et risquez de manquer des offres pertinentes.

Afin de pouvoir continuer à naviguer et profiter de nos contenus, nous vous demandons de bien vouloir désactiver votre bloqueur de publicités pour notre site. Cela nous permettra de continuer à vous fournir un contenu de qualité et vous de rester connecté aux dernières nouvelles et tendances de la littérature et de l'art.

Pour continuer à accéder à notre contenu, veuillez désactiver votre bloqueur de publicités et cliquer sur le bouton ci-dessous pour recharger la page.

Recharger la page

Nous vous remercions pour votre compréhension et votre soutien.

Cordialement,

L'équipe BookNode

P.S : Si vous souhaitez profiter d'une navigation sans publicité, nous vous proposons notre option Premium. Avec cette offre, vous pourrez parcourir notre contenu de manière illimitée, sans aucune publicité. Pour découvrir plus sur notre offre Premium et prendre un abonnement, cliquez ici.

Livres
714 340
Membres
1 011 655

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode

Ajouter un extrait


Liste des extraits

Tout le monde, à l’exception de Tandarae, se mit à battre des paupières comme s’ils avaient du mal à en croire leurs yeux – comme si l’image était un effet d’optique et de lumière. La créature se rapprocha, et deux yeux rouges luisant d’un éclat malveillant apparurent et regardèrent dans la salle. Cette chose inspirait la douleur et le désespoir et semblait, de manière terrifiante, regarder jusque dans leur âme. Puis, elle se pencha en avant, dévoilant une couronne de feu autour de sa tête. Les flammes, couleur cramoisi et orange chatoyant, brûlaient sans pour autant éclairer les traits de la créature.

Afficher en entier

Le cri provenait du haut du donjon et fut relayé dans l’escalier jusque dans la grande salle. Martin venait juste de dire au revoir à sa mère et aux autres femmes qui partaient pour Elvandar. Les personnes trop malades pour marcher voyageaient en litière. Au mieux, il faudrait à ce cortège une bonne semaine pour atteindre la limite du fleuve et la forêt elfique. Martin détestait les voir s’en aller dans de telles conditions, mais une garnison en proie aux affres d’une maladie même mineure représentait un avantage qu’il n’était pas prêt à donner aux Keshians.

Afficher en entier

— Maarg était le plus grand de tous les rois sauvages. C’était un glouton qui dévorait tous ses ennemis ; il devint incroyablement obèse pour mieux montrer sa grandeur. Il savourait le pouvoir brut et l’on entrait à sa cour grâce aux combats et à la ruse. Si un guerrier tuait son supérieur, il prenait sa place et s’attirait les faveurs de Maarg, car le roi avait ainsi l’impression de remplacer un vassal faible par un vassal fort.

» Sa cour était un endroit où régnait un terrible équilibre entre loyauté et trahison. Cela rendait Maarg particulièrement vengeur et implacable.

Afficher en entier

Alors qu’il se préparait à quitter la capitale keshiane pour enquêter sur ce qu’il craignait être des actes de haute trahison au sein même du gouvernement, les attaques avaient commencé. La première tentative sur sa personne avait été menée par l’un de ses agents les plus fiables, l’homme qu’il avait placé à la tête de son réseau dans la cité de Kesh et la région environnante du gouffre d’Overn. Cela voulait dire qu’il ne pouvait avoir confiance en personne dans la capitale. À trois reprises, des hommes armés avaient bien failli le tuer pendant qu’il s’enfuyait. Mais Kaseem n’était pas considéré comme l’homme le plus roublard de Kesh la Grande sans raison.

Afficher en entier

— Ce qui se passe, c’est qu’on ne peut pas s’élever très haut dans la société keshiane quand on n’est pas un Sang-Pur. Comme ils n’accordent pas beaucoup de mérite aux combattants, cela donne une armée féroce parce que, du coup, ils ne se battent pas pour la gloire. D’après le sergent Mason, on les appelle des Chiens Soldats pour deux raisons. D’abord parce qu’on les tient enfermés comme des chiens fous et qu’on ne les lâche que sur les ennemis de Kesh. En temps ordinaire, ils ne se mélangent pas aux autres gens : ils ont leurs propres forteresses, leurs propres familles, cultivent leurs propres champs et fabriquent leurs propres armes. Ils sont très fidèles envers leurs maîtres, comme les chiens. Enfin, on les appelle comme ça parce qu’ils emmènent des chiens lors de leurs grandes campagnes pour les manger. Mais j’ai quelques doutes sur cette partie-là de l’histoire.

Afficher en entier

Tout en gardant un œil sur l’homme sans connaissance, elle continua à se rappeler ses voyages. D’une ville à l’autre, un schéma avait commencé à apparaître. Des masures désertes au milieu des champs, des villes dont la moitié des bâtiments étaient abandonnés, de minuscules villages vidés, sans le moindre signe d’épidémie ou de famine pour expliquer tout cela, même si la nourriture avait toujours été rare dans cette région. Sandreena avait vu des endroits comme ça après une guerre, mais il n’y avait pas non plus la moindre trace de destruction. On aurait dit que les gens avaient simplement ramassé leurs affaires avant de partir. L’automne démarrait tout juste au sud de l’équateur, et la pluie tombait fréquemment. Les pistes étaient boueuses et détrempées, mais Sandreena repéra des traces de circulation. Beaucoup de gens à pied étaient passés là, ainsi que des chariots et du bétail, tous en direction du sud.

Afficher en entier

u premier coup d’œil, on aurait dit une simple dépression très profonde creusée dans le flanc de la colline. Mais, au détour d’un coude, la grotte se dévoilait dans son intégralité. Une corniche rocheuse, en demi-cercle le long des parois, formait comme un siège naturel permettant aux membres de s’asseoir relativement confortablement. Au centre se dressait un pilier en pierre au sommet duquel trônait une statue de Sarig, le dieu perdu de la magie. Au fil des ans, l’aspect du buste n’avait cessé de changer mystérieusement, représentant tantôt un homme, tantôt une femme, tantôt d’autres créatures qui étaient, à un moment donné, l’avatar du dieu.

Afficher en entier

Il se mit donc à raconter à Enfant comment le roi avait rassemblé toutes ses troupes et les avait transportées par magie dans un monde de la dimension mortelle. Maarg, Sebran, Chatak et les autres rois des Deuxièmes Royaumes, ainsi que les chefs de clan et les seigneurs de guerre des Terres sauvages, combattaient des créatures appelées elfes des Étoiles. Ces derniers étaient des êtres mortels et physiquement faibles, mais très rusés, qui utilisaient une magie puissante avec une grande efficacité. Leurs soldats ne pouvaient résister face à la puissance combinée de cinq armées démoniaques, mais chaque démon avait dû faire face à une dizaine d’épées, et la légion avait payé cher le prix de ses victoires. D’après les estimations, plus d’un million de démons avaient été renvoyés dans les fosses de naissance. S’ils avaient été mortels, la guerre aurait été perdue. Mais, chaque fois qu’un démon mourait, il retournait sur le monde de sa naissance. On le nourrissait pour lui rendre rapidement la force de se battre, et on le renvoyait au combat.

Afficher en entier

Du haut de leur monture, Brendan et Martin observaient la scène à côté de leur père et en apprenaient autant que s’ils étaient sur le terrain de manœuvres. Dans le lointain, les archers tiraient sur des buttes de terre sur lesquelles était fixée une cible. Contrairement à l’armée du roi, les troupes de l’Ouest ne disposaient pas de compagnies de flégiers pour fabriquer les flèches. Elles n’avaient pas leurs propres troupeaux d’oies à plumer pour les empennes, ni assez de forgerons pour fabriquer des pointes de métal à tour de bras. Chaque recrue allait recevoir un arc neuf et une vingtaine de flèches. De retour chez elle, il lui faudrait s’entraîner une heure tous les matins sur la butte qu’elle élèverait à côté de sa cabane, de sa maison ou de sa grange. Si elle revenait avec moins de dix-huit flèches intactes, il lui en coûterait un sou de cuivre pour chaque flèche supplémentaire à remplacer.

Afficher en entier

Jim était en proie à une grande frustration, mais il n’en laissa rien paraître. Un convive non averti n’aurait vu en lui qu’un nobliau islien de plus, venu à la cour de Roldem pour y gagner un avantage personnel ou politique – un individu qui, en dépit de son illustre ascendance, ne méritait qu’un simple coup d’œil. À ce stade de sa carrière, Jim était connu de ses nombreux ennemis et semblait transparent pour les autres. C’était exactement ce qu’il voulait. Grâce à cette mascarade, il ne risquait rien tant qu’il apparaissait ouvertement à la cour. C’était lorsqu’il disparaissait pour émerger au sein des ombres que les meurtres commençaient.

Afficher en entier

Nouveau ? Inscrivez-vous, c'est gratuit !


Inscription classique

En cliquant sur "Je m'inscris"
j'accepte les CGU de booknode