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La Guerre éternelle



Description ajoutée par Treillis 2014-03-01T17:03:15+01:00

Résumé

En 1997, un de ses astronefs ayant été détruit dans la constellation du Taureau, la Terre décide de se venger. On enverra contre l'ennemi un contingent d'élite.

Avec d'autres, William Mandella, étudiant surdoué, est enrôlé et soumis à un entraînement si inhumain que beaucoup en meurent. Il survit, lui, combat dans l'espace et sauve encore sa peau. Il va rentrer...

Paradoxalement, le plus dur l'attend... Aux confins de l'univers, il a franchi sans le savoir des portes de distorsion spatio-temporelle. Sur Terre, des siècles ont, en fait, passé!

William Mandella est seul, paumé, sans plus rien de commun avec ce monde autre, cet univers inconnu...

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Classement en biblio - 138 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par petitspock 2018-10-31T22:47:44+01:00

Vous connaissez, je suppose, les capacités waldo. Vous savez qu’elles peuvent facilement vous tuer. Quelqu’un veut-il bien serrer la main du sergent ? (Il a marqué un temps d’arrêt, puis s’est approché du sergent-chef Cortez et a saisi le gant.) Lui, il a beaucoup d’expérience. Jusqu’à ce qu’il en soit de même pour vous, vous devrez faire extrêmement attention. Vous voudrez vous gratter, et vous retrouverez le dos brisé. Tâchez de vous souvenir : une pression de deux kilos en donne cinq de force ; une de trois en donne dix ; quatre en donne vingt-trois ; cinq, quarante-sept ; et ainsi de suite. La plupart d’entre vous porteront aisément des charges faisant bien plus de cinquante kilos. En théorie, vous pourrez déchirer une poutrelle d’acier. En fait, ce sont vos gants que vous déchirerez, et, sur Charon, vous mourrez très vite.

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Commentaires les plus appréciés

Lu aussi

L'histoire de la création de troupes d'élites, devant être envoyées aux confins de la galaxie pour répondre à une agression.

Suite à un entrainement si dur que peu y survivent, les envoyés se verront projetés dans un tel futur qu'il seront incapables de s'y adapter, et ne trouveront leur salut que dans leur Unité.

A remettre dans son contexte historique, fin de la guerre du Viet Nam, quand de nombreux vétérans auront un mal fou à rejoindre la vie civile...

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Diamant

Nous sommes en 1997. William Mandella, membre d'un contingent d'élite de l'armée des Nations Unies, nous relate son expérience de soldat dans la guerre totale qui oppose la Terre à la première civilisation extraterrestre qu'elle rencontre : les Taurans. Ecartelé entre son incompréhension du conflit et son instinct belliqueux formaté par les autorités militaires, Mandella évolue de bataille en bataille, dans une guerre dont on n'entrevoit pas la fin, et dont on a presque oublié le commencement.

La Guerre éternelle passe pour un plaidoyer pacifiste, et à dire vrai, il en possède tous les ingrédients. Ecrit par un vétéran du Vietnam au moment où le conflit peinait à trouver une conclusion, ce roman, dont on imagine volontiers l'auteur abondamment barbu et chevelu, pourrait aisément être une dénonciation de l'absurdité de toutes les guerres à rallonge sans cause bien définie.

Le problème, c'est qu'à y bien regarder, il existe finalement assez peu de différences formelles entre La Guerre éternelle et un roman comme Etoiles, garde à vous ! , qui contribua (à tort ?) à forger l'image d'un Robert Heinlein va-t-en-guerre et tant soit peu fascisant. Attention, il n'est pas ici question de faire un procès d'intention à Joe Haldeman, mais de relativiser le message véhiculé par ce roman qui s'est tout de même vu attribuer le prestigieux doublé Hugo-Nebula.

Que nous raconte l'auteur, en fin de compte ? Une guerre entre la Terre et une race extraterrestre. Rien de bien nouveau : depuis des décennies, il s'extermine sur pellicule et sur papier des cohortes d'aliens tous plus laids et effrayants les uns que les autres. On s'apercevra vite que le récit d'Haldeman ne renouvelle pas spécialement le traitement de ce cliché de la science-fiction. Et ce ne sont pas les deux dernières pages du livre, où l'auteur assène l'évidence première que ce conflit vieux de plusieurs siècles (mais de quelques années seulement pour le narrateur, par l'effet de la relativité) était finalement absurde, qui nous convaincront de la portée contestataire de son message.

En extrapolant un tantinet, on pourrait à la rigueur distinguer quelques esquisses de critiques, dirigées non pas contre la guerre en tant que tragédie, mais contre l'armée en tant qu'entité. Malgré tout, là encore, la caricature n'est pas très novatrice ; elle est même un peu grossière : les officiers sont obtus, les massacres des combats répugnants, le conditionnement des soldats monstrueux, et suffocante la discipline à laquelle ils sont astreints... D'accord, mais malheureusement, l'écrivain ne réussit pas avec des mots ce que Kubrick accomplit à l'écran (dans des films célébrissimes comme Les Sentiers de la gloire, Dr Folamour, Orange mécanique, tous antérieurs à La Guerre éternelle, ou encore Full metal jacket). Haldeman aurait pu se servir de l'évocation de la guerre pour ériger un monument à la paix et à la non-violence. Au lieu de ça, il nous livre un énième récit de boucherie interstellaire ponctué par un dénouement simplet qu'on croirait destiné à nous faire prendre des vessies pour des lanternes.

Cependant, la lecture de ce livre peut se révéler très agréable au premier degré : l'argument scientifique est intéressant (avant d'avoir été militaire, l'auteur est tout de même physicien) ; un réel travail a été entrepris pour donner un peu d'épaisseur aux personnages et à l'arrière-plan social, et les parties d'action sont plutôt réussies. Mais ne faites surtout pas la même erreur que le chroniqueur en entamant La Guerre éternelle : n'espérez pas y trouver un message pacifiste subtil, et encore moins une dénonciation subversive. La déception me rend peut-être injuste, mais je ne peux m'empêcher de penser que si Haldeman avait été voyageur de commerce plutôt que vétéran des rizières, on lui aurait sans doute prêté beaucoup moins d'intentions et on aurait moins exigé de son roman.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par FeyGirl 2023-09-25T14:03:06+02:00
Or

La Terre est en guerre contre les Taurans. Qui sont les Taurans ? Personne ne le sait vraiment car on ne les a jamais vus, mais des vaisseaux sont détruits après avoir franchi des collapsars, ces portails qui permettent d’aller instantanément d’un endroit à l’autre de la galaxie. On ne sait pas où sont les vaisseaux des Taurans, on ne sait même pas de quelle planète ils viennent. On les a appelés ainsi car la disparition de vaisseaux terriens a eu lieu dans la constellation du Taureau.

La Terre organise la riposte : les jeunes gens les plus intelligents sont sélectionnés pour faire partie d’unités d’élite. Ils n’ont pas la possibilité de refuser. William Mandella est envoyé avec d’autres conscrits s’entraîner sur Choron, une planète deux fois plus lointaine que Pluton, où la température est proche du zéro absolu et le paysage digne d’un enfer gelé. De cet entraînement dans des conditions extrêmes, avec des tenues et des équipements délicats à manipuler, tous ne s’en sortent pas vivants. L’armée endurcit à tout prix ses soldats, et tant pis si certains meurent pendant l’entraînement.

Vient enfin la première mission, près d’un portail collapsar. Là aussi, ils savent qu’ils ne s’en sortiront pas tous vivants quand arriveront ces mystérieux Taurans… Après des combats meurtriers, les rescapés reviennent sur Terre.

Une Terre qu’ils ne connaissent plus : les lois de la relativité les ont fait voyager sur des années-lumière. Pour eux, deux ans sont passés, mais beaucoup plus sur leur planète natale. La technologie a fortement évolué et ils n’ont plus de compétence utile, et surtout la société et les mentalités sont radicalement différentes.

On leur avait fait de belles promesses quand ils avaient intégré l’armée, notamment celles d’une solde confortable et d’une retraite bien méritée. Mais ils se voient contraints de revenir dans l’armée, qui rompt sa deuxième promesse de les cantonner à la formation des nouveaux conscrits. Les voilà à nouveau envoyés sur de lointains champs de bataille, à affronter cet ennemi qui copie les stratégies et les technologies des humains. Et surtout, plus ils font des sauts collapsars, plus ils franchissent des siècles et savent qu’ils trouveront à nouveau une Terre profondément transformée.

Ce roman multiprimé, devenu un classique de la SF, offre une richesse de thématiques. Le plus évident est la relativité qui tord le temps : les soldats sautent de siècle en siècle, et le monde qu’ils ont connu n’est plus le même. Le choc culturel est inévitable pour ces hommes et femmes du passé devenus décalés. Et du côté de l’évolution de la guerre, des événements arrivent alors que les soldats sont à des années-lumière de là : la distorsion du temps entraîne celle de l’information.

L’aspect hard-SF est présent à travers la relativité, mais aussi avec la description de l’environnement des planètes ou la technologie des humains. Les explications scientifiques sont toujours accessibles et bien intégrées dans le récit ; elles peuvent même provoquer des situations à très forts enjeux.

L’auteur imagine un héros qui dès le départ n’était pas motivé pour se battre, mais a été forcé par le système mis en place par les dirigeants. Quand il croit bénéficier de sa liberté, diverses manœuvres le contraignent à rempiler. L’individu n’est rien face aux nécessités supérieures. William Mandella a de plus en plus de recul avec cette guerre, et garde un certain esprit critique qui cependant ne lui permet pas d’échapper à sa condition. Il sait qu’à chaque bataille il risque de mourir, il voit ses camarades tomber sous le feu ennemi, et revenu sur Terre tout est mis en œuvre pour le forcer à retourner sur le champ de bataille. Il n’est qu’un pion. L’absurdité de la guerre est renforcée par le fait qu’on ne connaît pas l’ennemi ni ses motivations. C’est seulement… une guerre totale.

Enfin, l’évolution des technologies impacte les stratégies, dans un cadre où chaque belligérant observe l’autre, apprend et analyse les réactions de l’adversaire. Le héros est témoin de l’avancée des sciences, tout en n’ayant pas les connaissances pour les comprendre.

Un roman rythmé grâce à des chapitres courts, qui mérite le détour. Hormis ses considérations sur l’hétérosexualité et l’homosexualité (qui, selon l’auteur, seraient les conséquences de l’éducation et de la culture), ce roman n’a pas vieilli.

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Commentaire ajouté par kadeline 2022-10-24T14:33:08+02:00
Or

William est un jeune scientifique qui se retrouve engagé d’office dans une guerre intergalactique. On va suivre ce jeune que rien ne destinait à devenir soldat de l'entraînement à la guerre et plus si affinité car si le voyage dans l’espace est devenu très rapide dans un sens, il ne l’est pas dans l’autre ce qui crée des décalages temporels perturbants. Un an de service peut correspondre à des siècles effectifs pour les personnes d’un autre vaisseau, des années pour un autre vaisseau et à une autre durée pour les terriens… Il faut prendre en compte d’un point de vue personnel comme d’un point de vue « gouvernemental », l’idée que beaucoup de générations et de visions de leur temps vont cohabiter enfin est-ce seulement possible ?

Des vacances sur Terre illustre à quel point l’absence a déconnecté William de sa famille et de la vie en général.

C’est impressionnant la finesse déployée pour illustrer qu’une fois soldat.e.s et surtout une fois la première bataille menée, les humains sont en décalage complet avec la vie quotidienne. La vie a continué sans eux, ils ne savent plus comment s'insérer dans la société. Ici tout est amplifié  par le décalage temporel qui s’ajoute aux traumatismes de la guerre.

C’est un excellent moyen pour dénoncer la stupidité de la guerre. Il n’y a pas qu’une vision pacifique des choses, il y a aussi des questionnements autour de la gestion une fois la paix acquise : qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire des soldats ? Une fois, leur engagement terminé, est-ce qu'il ne faut pas qu'on les garde sous le joug de l’armée pour une bonne ou une mauvaise raison ?

Bien que la dénonciation de la guerre soit le coeur de l’histoire, l’auteur nous offre aussi sa vision d’un futur peu enviable : chômage énorme, surpeuplement, besoin de conquérir d'autres planètes pour libérer de la place sur Terre…

D’autres points sont mis en avant autour de l’armée dont certains avec des conséquences non négligeables et qui dénotent complètement de l'idée qu'on se fait de cette institution. J’ai envie d'en parler mais il ne faut pas trop divulguer d’informations. C’est un classique de la SF qui se lit facilement, avec un style complètement accessible, des réflexions intéressantes et une histoire agréable à suivre. Je trouve qu’il fait parti des titres qui ont bien vieilli, je recommande.

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Commentaire ajouté par Plassans 2022-08-07T10:48:52+02:00
Argent

Une histoire dont les bases semblent prometteuses : les humains entrent en guerre contre la première intelligence extra-terrestre qu'ils rencontrent. Ils envoient des commandos d'élite, sélectionnés tant pour leurs capacités physiques que pour leur intelligence, pour s'emparer de sortes de trous noirs qui permettent de voyager au-delà de la vitesse de la lumière (« le saut collapsar »), et les protéger en y montant des bases de défense.

Là où cela devient intriguant, c'est qu'à chacune des campagnes, les soldats envoyés sur place vont vivre « moins vite » que le reste du monde, voyant passer un an quand les autres vieillissent de 100. A chaque campagne, ce sont aussi des ennemis qui ont progressé technologiquement de 100 ans. Comment les survivants vont-ils s'y adapter ?

Le livre se lit bien, c'est maîtrisé, mais on peut être un peu déçu du manque de développement du concept de décalage temporel. Limite liée au choix de faire de cette œuvre une allégorie de la guerre du Vietnam (allégorie finalement très évidente avec le recul - on pense notamment au choc que recevaient les vétérans à leur retour dans une société qui avait évolué sans eux) ?

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Commentaire ajouté par corinne18 2021-04-01T19:45:43+02:00
Bronze

Quand un conflit semble tirer en longueur, qu'aucune solution quelle qu'elle soit ne pointe à l'horizon ne serait-ce qu'en ébauche, certains peuvent penser à une guerre éternelle.

Joe Haldeman sous une plume caustique donne la parole à William Mandella, soldat somme toute éminemment pacifique, dupe de rien et un tantinet fataliste, mais combatif. On finit par se dire qu'il ne sortira jamais de cette guerre, que les tentatives pour partir du « circuit » de l'armée sont quasiment nulles. Promu à un grade supérieur au fil des années sans qu'il ne demande rien, comme un piège supplémentaire à sa condition, Mandella trompé par l'étirement temporel spatial ronge son frein dans un conflit avec les Taurans, aliens énigmatiques, ennemis à abattre coûte que coûte.

William Mandella, a des états de service tout à fait honorables (ce qui prouve son efficacité martiale lui qui est à la base un scientifique), et ne perd jamais son ton sarcastique, ironique et distancié qui semble le protéger d'un environnement oppressant que ce soit à l'intérieur qu'à l'extérieur des vaisseaux guerriers. Les techniques de guerre, les armes de guerre sont décrites avec minutie, dans son esprit ce n'est pas une fascination guerrière plutôt une forme d'aberration mentale et sa façon de s'en moquer parfois un talisman.

La hiérarchie militaire est vue comme une entité manipulatrice qui s'alimente en conflit pour justifier son existence. Par certains aspects, le monde terrestre perçu à travers la plume d'Haldeman au fil des siècles ressemble à une gigantesque secte. Qui a envie de vivre dans une gigantesque secte ? C'est à la fois repoussant et grotesque. Les villes m'ont fait penser à d'énormes centres commerciaux avec escaliers roulants et escaliers mécaniques. A la fois burlesque et flippant. Quand Mandella revient sur terre la première fois avec sa petite amie Marygay, ils découvrent un monde quasiment uniformisé ou tout semble aller pour le mieux. Il suffit d'un détail au bord d'un lac (si je me souviens bien) pour que le doute et la peur s'installe. Mais impossible de s'échapper à moins de rempiler. Haldeman au retour de la guerre du Vietnam a du trouver les Etats-Unis bien changés ; l'esprit contestataire était passé par là. Est-ce que pour Joe Haldeman ce fut comme un saut dans le temps ? Une distorsion temporelle qui l'avait transporté dans un autre monde ?

Quand Mandella revient sur Terre à sa dernière mission c'est pour apprendre que la guerre est terminée depuis …. Deux cent ans ! de quoi vous filer un gros coup de bourdon ! Ce qui est fantastique avec Haldeman, c'est l'efficacité de l'administration terrienne dans son histoire ! Les dossiers des soldats ne se perdent jamais et sont toujours remis au retour de ceux-ci. Même si 100 ou 200 ans sont passés.

En fait, William Mandella n'aspire qu'à une chose, rejoindre, si c'est possible Marygay et vivre avec elle dans un monde pacifié et non formaté.

Quand Mandella découvre que le seul ami qu'il s'est fait à bord de son vaisseau spatial est un humanoïde, il a une réaction amusée et fatalement blasée. Genre, « ça va avec le reste, alors à quoi bon…. ». La solution de la surpopulation dans ce livre est assez savoureuse ; simple et évidente : tout le monde est homosexuel et l'hétérosexualité est une déviance. Mandella hétéro confirmé se voit diplomatiquement expliqué que pour le bien de tout le monde il ferait bien de virer sa cuti. C'est assez drôle, lui-même trouve cela à la fois gênant et « folklorique ». Mais il ne cède pas. A son retour définitif on voit que la radicalité en matière d'espèce humaine s'est accentuée. Un seul homme et une seule femme clonés à l'infini et reproduit avec parcimonie. Seule demeure une planète où subsiste – comme un zoo en fait – des humains hommes et femmes qui vivent, procréent comme « avant ».

Willliam Mandella est un personnage sympathique. Il a compris que ses marches de manoeuvre sont étroites et décide néanmoins de s'en sortir absolument. Comme si dans son for intérieur il se disait « ils ne m'auront pas « ni le pouvoir militaire, ni ce monde qui lui est devenu complètement étranger, ni les aliens. Il a encore l'intégrité de sa conscience et il veut la garder. Moins puissante que l'écriture de Ben Bova, celle de Joe Haldeman est toutefois attractive. Suffisamment pour avoir envie de lire La paix éternelle.

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Commentaire ajouté par Fnitter 2020-02-10T14:47:12+01:00
Diamant

Ce roman écrit en 1975, a obtenu en 75 le prix Nebula et en 76 les prix Hugo et Locus, ce qui en son temps était un gage de qualité. Et force est de constater que cette qualité n'est pas usurpée. de plus, il a très bien vieilli, ce qui est un plus pour la lecture.

On comparera automatiquement cet ouvrage à l'autre chef d'oeuvre de la sf militaire qu'est Etoiles, garde à vous ! (Starship Troopers) de Robert Heinlein, mais on n'est pas dans le même registre. Si tous les deux parlent de guerre (du futur). Haldeman, gravement blessé au Vietnam en a une vision plus sombre. Il n'aime pas la guerre, mais ce n'est pas pour autant qu'il n'aime pas l'armée et surtout les hommes qui la composent. Ses personnages sont professionnels et sympathiques, victimes tant de la hiérarchie que des affres de la guerre elle-même. de plus, malgré cet état d'esprit, et malgré plusieurs lectures de ma part, je dois avouer que les descriptions des combats et des scènes d'affrontement, des entraînements, de la vie des militaires, tant au front qu'en repos sont particulièrement soignées, intéressantes et prenantes.

L'histoire : L'évolution du Soldat Mandella, engagé dans une guerre sans fin contre les Taurans, extra-terrestres dont on ne sait que très peu de choses (jusqu'à la fin) si ce n'est qu'ils aiment les chiffres multiples.

La guerre se situant à des distances interstellaires et le voyage dans l'espace n'étant pas celui dans l'hyper-espace qu'on connaît habituellement (rapide et sans effet de la relativité), quand le soldat en transit vieilli d'un an, l'humanité continue d'évoluer et peut prendre plusieurs dizaines voire centaines d'années d'un coup. D'où le titre de la guerre éternelle.

Mais évidemment, cette guerre aura une fin.

Les relations entre les soldats, les descriptions du fonctionnement de l'armée, les combats, l'idée de l'évolution de l'humanité font de ce roman, un must absolu de la sf en général et de la sf militaire en particulier.

A lire absolument.

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Commentaire ajouté par lianne80 2019-11-20T17:00:40+01:00
Bronze

Un classique de la SF qui a eu du mal à passer.

Dans ce roman on suit un ancien étudiant en physique qui est "forcé" de combattre les nouveau aliens qui attaquent les vaisseaux humains (on ne nous explique pas vraiment en quoi il a été forcé par contre, ça manquait un peu d'explications au début).

On le suit dans 4 étapes de sa vie depuis le moment ou il est en formation, jusqu'à ce qu'il devienne commandant d'une mission très lointaine.

A chaque fois le fait de voyager à très grande vitesse fait que le temps passe bien plus vite sur terre que pour lui. Le livre commence en 1997 et se termine en 3100 (et quelques), alors que le héros est encore dans ses belles années.

Entre chaque mission il rentre sur terre et il la trouve de plus en plus changée et éloignée de ce qu'il a connu.

Plus le temps passe, moins il s'y sent bien. En plus du coté guerre anti-militaire qui montre le coté stupide qu'elle peut prendre, c'est cette éloignement qui est au centre des pensées du héros en permanence.

Le gouvernement central fait tout (y compris les gruger) pour qu'ils soient obligés de reprendre les armes dans le seul métier pour lequel ils ont été formés jusqu'au bout. En effet ils ont du abandonner leurs études au départ pour aller se battre, et la technologie et les sciences ont trop évolué pour reprendre vu qu'ils reviennent des dizaines d'années après être parti.

Malgré des points intéressants sur le coté militaire et répression, très précis sur ses termes et technologies, ce que j'ai moins aimé a été l'évolution de la terre, que j'ai trouvé très mal traité.

L’obsession de l'auteur sur le sujet homosexuel que le personnage principal ne comprend pas et qu'on cherche à lui imposer, est à mon avis très maladroite et va l'encontre de ce qui se fait de nos jours.

Mettre l'homosexualité comme la nouvelle norme n'est pas gênant en soi (d'autres romans le font de façon très réussie), mais la rendre aussi forcée et imposée que l'hétérosexualité a pu l'être (et l'est toujours globalement de nos jours) m'a mise extrêmement mal à l'aise. En fait j'étais limite en colère à certains moments.

C'était pas fin et ça ne rendait pas du tout le personnage sympathique. Franchement on aurait pu s'en passer. En plus dans la conclusion le héros est très fier d'avoir réussi à convaincre son ami homosexuel et amoureux de lui de tenter l'hétérosexualité en se faisant laver le cerveau médicalement parce que c'est "tellement mieux" ...

Au final ça casse le coté 'anti-militariste' et très marqué années "peace and love" du roman.

La conclusion était bien pensée et intéressante, mais je l'ai trouvé trop rapide. On nous l’assomme en quelques lignes et hop, terminé. Ça aurait eu plus d'impact si les héros l'avaient découvert par eux même par exemple, ou si la découverte avait été plus progressive. Mais la non, on leur déballe le tout d'un coup de façon limite gratuite sans qu'ils aient rien demandé au milieu d'un grand discours qui révèle plein d'autres éléments. C'est vrai que j'ai eu l'impression que l'auteur en avait marre et qu'il c'est dit "c'est bon, je ne rajoute pas un age de plus, je leur dit tout à la fin de celui ci comme ça débarrassé".

Je suis très mitigée par cette lecture même si je suis contente d'avoir pu sortir ce "classique" de ma PAL.

12/20

https://delivreenlivres.blogspot.com/2019/11/la-guerre-eternelle-de-joe-haldeman.html

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Commentaire ajouté par al61 2019-11-04T11:06:13+01:00
Diamant

Un excellent roman présenté sans temps mort avec un certain style.Concernant le thème ,il est difficile d'accrédité une ode à la paix en présentant la guerre mais les voies de l'auteur sont impénétrables !!!

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Commentaire ajouté par GMathilde 2019-08-15T17:03:36+02:00
Or

Remarquable Odyssée temporelle. Une vision sur le futur de la Terre, une bonne critique de la guerre et une trame amoureuse sont la recette de ce récit sans temps mort. et ce n'est pas un jeu de mot... Bref, vous serez comblé en le lisant et puis frustré en refermant le livre après avoir lu la dernière ligne tant il vous sera difficile de revenir à la dure réalité. La plupart des bouquins de sf traitant du voyage dans l'espace font fi de la relativité et de la vitesse de la lumière et donc des problèmes de causalité relatifs à ce type de récit. Haldeman arrive à construire une histoire vraisemblable, tout en écrivant les aventures d'un soldat pacifiste héros malgré-lui d'une guerre non conventionnelle; à lire absolument pour la justesse des sentiments et des situations et non pour un quelconque bellicisme ..Formidable livre, de la premiere à la derniere lettre! En plus d un bon livre de sf c est aussi une belle histoire.

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Commentaire ajouté par ShirleySherould 2017-07-19T13:07:03+02:00
Diamant

Un roman qui suit le parcours incroyable du soldat Mandella, à travers son espace-temps. La guerre est vue dans son horreur. C'est vraiment un livre de science-fiction entraînant.

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Commentaire ajouté par Laurien 2017-01-07T13:32:41+01:00
Pas apprécié

Je n'ai pas aimé... On a compris que c'était une retranscription du Vietnam... Les personnages ne sont pas bien caractérisés.

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Date de sortie

La Guerre éternelle

  • France : 2001-02-26 - Poche (Français)

Activité récente

Cizungu l'ajoute dans sa biblio or
2021-12-05T18:36:45+01:00

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lecteurs 138
Commentaires 18
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Evaluations 33
Note globale 7.85 / 10

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