La Guilde des ombres, Tome 2 : Le Don de vie, Partie 2

Je suis toujours aussi fan de cette serie. Les personnages sont toujours attachant, ils ne sont ni tout noir ni tout blanc. Vivement la suite

Un très bon tome dans la continuité des précédents.

Cette fin de tome 2 est incroyable. J’ai hâte de retrouver nos personnages dans leur dernière ligne droite.

Spoiler(cliquez pour révéler)Au cours de ce tome, Panama s’affirme et se rapproche doucement de Beladyn. Elle apprends à connaître sa femme et fait ses premiers pas dans son rôle de mère. La guerrière avec son bouclier, son heaume… laisse peu à peu sa place à la femme.

Je ne vais pas mentir, j'ai lu cette petite brique à un week-end et je me suis régalée. Ce troisième tome est très différent des deux premiers et tient ses promesses. Entre révélation, retournement de situation et combat on est servi.

Je ne pensais pas cela possible, mais l'autrice a réussi à rendre l'univers encore plus riche et envoûtant. Avec sa plume, elle nous transporte aux côtés de Panama qui a bien évolué. Toujours aussi badass et indépendante mais les épreuves qu'elle a traversé on fait d'elle une personne un peu plus froide et solitaire qu'avant. Elle n'en garde pas moins son mordant et son humour.

En plus de Panama, on découvre un peu plus profondément certains personnages abordés dans le tome 1.Je parle bien évidemment de Beladyn. Et je n'aurai qu'une chose à dire, préparez-vous (vraiment préparez-vous, j'insiste) à la rencontre entre Panama et Beladyn. Je dois dire que j'attendais chaque interaction avec impatience et c'était incroyable. Leurs deux caractères ont vraiment fait des étincelles.

Et je terminerai sur ces quelques mots, accrochez-vous bien pour la fin. Parce que encore une fois… vous n'êtes pas prêt.

Ce qui m'a particulièrement marquée dans ce tome est l'évolution des personnages.

Ils gagnent en maturité de page en page. Leurs relations évoluent au bon rythme, ni trop vite ni trop lentement, en tenant compte des blessures de chacun. Chaque personnage est nuancé. Le tout parsemé d'humour, on continue de s'y attacher aisément.

L'univers nous est petit a petit dévoilé et regorge de surprises aussi bonnes que mauvaises. Nous avançons au sein de l'intrigue avec envie et imaptience.

Joli coup de coeur pour ce tome.

Encore un tome que j’ai adoré. Pour moi c'est un sans faute cette histoire il y a tous ce qu’il faut.

Bon, j’abandonne cette saga. Je m’excuse par avance auprès des nombreux fans de l’auteurs et je les invite à ne pas lire ma critique puisqu’elle ne leur plaira pas.

J’aurai aimé terminer cette saga (d’autant que, confiante, j’en avais acheté les 6 tomes et que, jusqu’à ce jour, je n’ai jamais revendu un seul livre), mais ce n’est définitivement pas pour moi. J’ai tenté de continuer parce que je vois partout que c’est une saga Dark Fantasy qu’il faut avoir lu. Personnellement, les affaires des fesses des uns et des autres sont tellement présentes que je n’arrive pas à suivre la trame principale. J’ai l’impression de lire une sorte de « Gala » (version non censurée et moyen-âgeuse…) avec tous les potins de l’univers sans que jamais la véritable trame soit abordée. Là, après deux pages sur les fruits et légumes pour comparer la taille des seins d’une serveuse et attributs masculins, j’abandonne (imaginons un instant qu’un homme aurait écrit ces lignes, et ce qui en aurait été dit : c’est juste d’une beauferie sans nom, digne de collégiens… - ce qui est le cas - et c’est une gamine de 7 ans qui recadre la scène pour bien plus de crédibilité…). L’auteure a tout de même une vision des hommes proches des animaux en chaleur qui est affligeante. Bref, si ce n’était pas la taille des seins de la serveuse, ce sont les rêves érotiques de Panama ou de Khamar, ou les souvenirs d’esclaves sexuelles de Belladone. Ou les envies devant le corps trempée du capitaine dont j’ai oublié le nom. En gros, je ramène un personnage, je connais toutes ses pratiques sexuelles préférées et voilà. Les 100 premières pages de ce tome, c’est juste ça. Qu’on ne vienne pas me dire que ça éclaire la psychologie des personnages, et encore moins l’univers.

Concernant les personnages, Panama est contradictoire au possible (disons que si c’est une femme, elle voudra être comme elle, si c’est un homme, il voudra la posséder malgré son charisme … inexistant). Tout le monde lui fait des psychanalyses pour la comprendre. Bah, je préférerai la voir en action et la voir agie… J’ai l’impression que dès que l’auteure aime un personnage, il aime son personnage principal (Fournaise était devenu le « père adoptif » de Panama comme ça, puis Menos l’a également été sans que je le comprenne, maintenant Semeur l’adore, et enfin, - LE COMBLE – sa rivale Belladone la comprends et se retrouve en elle…).

Le peu que j’ai vu d’Aube (abandon p. 93 de ce T 2.2), elle est égale à elle-même : beaucoup trop mature pour son âge, ce qui ne la rend pas du tout crédible (évidemment, comme sa mère, tout le monde l’adore).

Khamar est une caricature de lui-même.

Je suppose qu’il doit y avoir une histoire cachée derrière tout ça, mais ça me fatigue de la chercher. La fin du tome 1.2 avait été incroyable, le personnage de Khamar pouvait avoir un potentiel de dingue. Mais tout est sacrifié pour du sexe, ce qui est épuisant. Le tome 2.1 ne m’avait pas intéressée, j’avais peur de la relation panama/beladyn ce qui aurait rajouté des couches de smut. Mais en fait, je n’ai même pas eu le temps d’y arriver que ça déborde de tous les côtés.

Bref, je suis un cas isolé, j’en ai conscience, beaucoup trouve visiblement les histoires de fesses de ces personnages vraiment intéressantes. J’ai l’impression que retirer toutes ces allusions allégerait la saga d’au moins 70% des interactions entre personnages, et de guetter les fameux 30% restants entre deux répliques graveleuses. Vu les éloges que je lis, je passe vraiment à côté, c’est une lecture très compliquée pour moi, mais je pense que ça se résume en une phrase : la fantasy passe très largement au second plan derrière la romance, et que, malgré ce qui est annoncé, il s’agit bien d’une romantasy et non d’une fantasy. Les amateurs de romance apprécieront, ceux qui n’y sont pas sensible s’y ennuieront.

Un livre où il y a pleins de "Enfin" et c'est surement pour ça que pour l'instant c'est mon préféré

Encore un final qui me laisse sans voix avec les révélations de l’épilogue. Ce tome a encore été riche : riche en émotions, riche en frustration, riche en retournement de situation. Beladyn (je l’adore…) ne cesse de chercher à séduire Panama qui a été totalement refroidie par Khamar : leurs joutes verbales sont d’une intensité, c’était vraiment hilarant. Panama ne se laissera plus jamais emprisonnée par un homme, elle se l’est promis, même si cet homme n’est pas réellement un homme mais un dragon millénaire qui l’attire plus que de raison. Sa relation avec Aube évolue, elle apprend à se laisser aller avec elle, à lui ouvrir son cœur même si la culpabilité de l’avoir abandonner reste ancrée. Pour la première fois de sa vie, Beladyn se confie et dévoile son passé à Panama : j’ai trouvé ses passages hyper intéressant car nous permet de cerner un peu mieux l’ombre damnée (qu’on aime déjà 😉). On comprend également de mieux en mieux sa relation avec son père. J’ai hâte qu’il redevienne le dragon puissant qu’il était (j’espère que la déesse de la mort lèvera sa malédiction). Des révélations sur Jerrys permette aussi d’y voir un peu plus clair. J’aime vraiment ce personnage énigmatique : même si ses actions sont discutables, il les a toujours faite en pour le bien au long terme. D’autres dragons font leur apparition, certains seront dans le camp de Panama, d’autres dans le camp de Kham (Ca va chauffer dans le prochain tome). L’histoire des reliques et la réalisation de certaines prophéties rendent le roman encore plus intéressant et palpitant, et nous garde en haleine pour la suite. Décidément même si par moment je suis frustrée car l’autrice arrête les révélations pour nous donner le point du vue de personnages secondaire (qui je suis sure auront un grand rôle à jouer par la suite), cette série est un grand coup de cœur et j’ai hâte de continuer ma lecture. J’ai adoré quand nos héros sont arrivés à la cité des elfes et toutes les révélations sur songegar. Le rôle d’Aube n’est pas encore bien définie, même si sa naissance était nécessaire puisqu’elle est la seule à pouvoir activer les reliques. Elle n’a que 7 ans, 7 années qu’elle a passé chez des elfes pacifistes et sa vision est très utopiste (comme devrait l’être celle d’une enfant) mais elle est le centre d’une prophétie qui changera le monde donc elle devra forcément s’endurcir pour ne pas être perverti par les belles paroles de son père. Curieuse et impatiente de lire la suite…

Magnifique, grandiose. J’ai tellement hâte de lire la suite