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Sov : "La horde vit au rythme de ses fractures et de ses fusions, se recomposant sans cesse. Je le sens désormais, non plus paresseusement blotti au sein de la pelote de nos fils, mais tresseur de nos liens. Quant à moi, je tente péniblement d'être à la hauteur de la charge énorme que m'a léguée notre prince : tenir ensemble ce petit tas de chair frêle en mouvement. Désunis, presque rien. Unis, un bloc.".
Afficher en entierDans ma perception, les êtres humains n'ont pas véritablement de visage. Ils sont un ensemble de gestes et de grâce, ils ont une certaine qualité d'énergie et de vitesse, ils sont denses, fendus ou aérés, ils ont une voix et un bougé, oui - rien qui cristallise dans la netteté d'une face, dans la précision des rides et des regards. Rien de fixe ni de formé.
Afficher en entierLes hordiers meurent. Pas l’esprit du combat.
Afficher en entierN’écoutez pas la peur, car la peur dessine et trace, sépare et signe. Elle met la mort de l’autre côté de la ligne. N’acceptez pas que l’on fixe ni qui vous êtes ni où rester. Soyez complice du crime de vivre et fuyez !
Afficher en entierCeux qui vous disent : « Pendant la vague, j’ai pensé à ceci et à cela »mentent.
Quand elle passe, tu ne penses plus. Seul le corps répond, et il répond ce qu’il peut. Il brûle ses tendons à crisper la sangle, il bave. Il se pisse dessus. Après ? Après, chacun dit ce qu’il veut. Il introduit des mots. Il fend ce qui n’est qu’un roc de peur brute. Sous furvent il n’y a rien à dire, juste tenir. Tenir, quand ça frappe à coups de merlin dans les fissures des os…
Afficher en entierSov : "Les Hordiers meurent, pas l'esprit du combat."
Afficher en entierSov : "Ceux qui vous disent : "Pendant la vague, j'ai pensé à ceci ou à cela" mentent.
Quand elle passe, tu ne penses plus. Seul le corps répond, et il répond ce qu'il peut. Il brûle ses tendons à crisper la sangle. Il bave. Il se pisse dessus. Après?
Après, chacun dit ce qu'il veut. Il introduit des mots. Il fend ce qui n'est qu'un roc de peur brute. Sous furvent il n'y a rien à dire. Juste tenir. Tenir, quand ça frappe à coups de merlin dans les fissures des os... Et essayer de survivre.
Afficher en entierCaracole : "Furvent, ceux qui vont mûrir te saluent !"
Afficher en entierPréface d'Alain Damasio: "De toute façon, on ne juge pas la valeur d'une adaptation à sa fidélité au support original ; on la juge à la qualité de sa trahison."
Afficher en entier« Personne ne vous dira dans la Horde qu’il aime le vent. Personne ne vous dira le contraire non plus. J’adorais pourtant cette sensation d’homme debout, de lame de chair encore droite sur ce monde horizontalisé. Ce rêve têtu, de la plus haute crétinerie, cette chimère d’atteindre un jour l’Extrême-Amont. La fin de la terre… le début de quoi ? »
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