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Résumé
En dépit de sa prétention affichée à l'impartialité et à l'universalisme, le droit international contemporain est un système à deux vitesses. Il y a une justice sur mesure pour les grandes puissances occidentales, qui ont joui d'une impunité absolue pour des guerres d'agression qu'elles ont présentées comme des guerres humanitaires ou de prévention du terrorisme. Pour les autres, et notamment les vaincus, il y a la "justice des vainqueurs", fondamentalement punitive. La situation est favorisée par la connivence des institutions internationales, le silence d'une grande partie des juristes universitaires et la complicité des médias. C'est la thèse développée avec force par Danilo Zolo dans cet essai. Avec la minutie de l'historien, la précision du juriste et la hauteur de vue du philosophe, il montre que "ni les institutions universalistes, fondées dans la première moitié du siècle dernier par les vainqueurs des deux guerres mondiales, ni la juridiction pénale internationale n'ont fait leurs preuves jusqu'à présent. Les Nations unies et les cours pénales internationales se sont révélées incapables, non pas d'assurer une paix stable et universelle - utopie kantienne dépourvue d'intérêt théorique et politique -, mais du moins de limiter le plus possible la tendance des grandes puissances à se servir ad libitum de leur écrasante supériorité militaire". La phrase d'Hitler reste donc d'une tragique actualité : "Quand on commence et qu'on mène une guerre, ce n'est pas le droit qui importe, c'est la victoire."
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