La légèreté
Auteur
- Emmanuelle Richard (Écrivain)
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Classement en biblio - 3 lecteurs
extrait
En ce moment je lis un livre, je l'ai choisi à la bibliothèque à cause du titre et de ce que j'y ai trouvé en le feuilletant. Il s'agit d'un journal qui parle d'une passion. Sur la quatrième de couverture, le visage de la femme qui l'a écrit est d'une très grande beauté. Le texte parle de son obsession pour un homme. Elle raconte ce que c'est qu'aimer un homme. Elle dit ça : que tout n'est qu'attente.
Lorsque je suis dans sa lecture je suis dans le corps de cette femme et je sais ce que c'est que d'avoir un beau visage et d'être désirée, je vis sa vie et je sais ce que c'est que faire l'amour, jouir, attendre. Je ressens les choses qu'elle ressent. J'attends. Je fais l'amour. Je rêve. L'homme revient et nous refaisons l'amour.
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Un très bon premier roman, aussi vrai que douloureux (la légèreté, tu parles... c'est cru c'est cru c'est cru), qui relate avec brio cette attente de l'adolescence, la difficulté d'être fin prête à accepter son corps tel qui est et ce désir d'être regardée pour la première fois.
Un style très personnel qui crée un rythme tout particulier au récit ; deux points de vue différents et astucieux.
Bravo Emmanuelle Richard.
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Date de sortie
La légèreté
- France : 2014-02-06 - Poche (Français)
Activité récente
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Résumé
« Alors donc, au départ, il y a ça : la maison blanche simple et bourgeoise prêtée ou soldée, peu importe, et puis le reste, le fond : Antoine s’est jeté du pont de Normandie et elle ne sera jamais légère malgré ses quatorze ans et les champs de coquelicots rouges qui éclatent dans sa tête et l’écrasement du ciel délaissé, les vagues violentes des champs d’herbes sèches qui ondulent subitement, l’odeur de boucherie de ce mois de juillet vibrant. »
Elle est rêche, nerveuse, tordue, électrique. Elle ne peut plus attendre, il faut qu’elle rencontre un garçon. D’errances en déplacements sur une île de vacances, dans un village où elle n’a pas sa place, l’adolescente marche. À la recherche d’autres, pour enfin être vue, car qui peut vivre sans être vu, aimé, désiré ?
Emmanuelle Richard restitue admirablement la sauvagerie de l’adolescence dans ce roman déchirant mais dépourvu de toute forme de sensiblerie.
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