Ajouter un extrait
Liste des extraits
(...) Nous devrions apprendre à ne pas en rester à la première impression... A ne pas juger. On a trop vite fait d'évaluer, de mépriser, de juger et de condamner... Devant une huître fermée, on ne voit qu'une coquille moche... mais si on n'essaie pas de l'ouvrir on ignorera toujours si par hasard elle ne contenait pas une perle précieuse...
Afficher en entier(...) Pendant ces trois semaines je n'avais plus pensé à ma rencontre de ce garçon, ce 'Fido-Pablo', mais à présent j'avais envie de le revoir. Je ne saurais dire pourquoi, certainement pas parce qu'il se faisait appeler par un nom de chien, ni à cause du collier et de la laisse qu'il portait au cou, au contraire, cela me dérangeait plutôt. Peut-être avais-je senti, deviné ou seulement rêvé ou imaginé quelque chose en ce garçon qui m'intriguait et me donnait envie de le revoir.
Afficher en entier(...) Il m'a regardé l'air complètement éberlué, puis il a éclaté de rire et m'a pris dans ses bras : 'C'est pour ça que tu ne t'es jamais marié ! Et pas parce qu'on t'envoyait travailler au diable comme dit maman... Pauvre papa...' a-t-il ajouté.
'Pauvre papa ? Mais pourquoi ?'
'Réfléchis, il n'a que deux fils, et ils sont pédés tous les deux...'
Afficher en entier"Je pourrais être un voleur..."
"Tu l'es ?"
"Je ne suis jamais allé en prison. J'ai jamais été pris. J'ai toujours fui à temps, j'ai toujours couru plus vite qu'eux. Mais je n'ai jamais volé, señor, je vous le jure."
"Je te crois."
"Je n'ai jamais volé, señor, même quand la faim me faisait mal..."
"Je te crois..."
"Même quand la tentation était forte, señor, même quand le type l'aurait mérité, señor."
"Je te crois." lui répétais-je encore, d'un ton tranquille, et je lui ai tendu la main.
Guillermo l'a prise et serrée entre les siennes, puis il y a posé le front et j'ai senti que ses larmes coulaient enfin, en silence, sans un bruit, sans secousses ni sanglots.
Afficher en entier