La lumière était si parfaite

Une belle histoire de remise en question d'une mère au foyer qui réalise qu'elle n'existe plus par elle même. J ai adoré le personnage de Romy qui met du peps à l'histoire.

Mon 2ème roman de cette autrice. Lecture fortement sympathique et feelgood. Parfait pour lire au bord de l'eau. Une petite déception sur Spoiler(cliquez pour révéler)la presque disparition de Romy sur le dernier tier du livre

Un roman pétillant et bienveillant !

On se fait très vite une place dans le quotidien de Megg, de son mari et de ses enfants. Dans ce quotidien de mère au foyer où elle a l'impression de ne plus exister et de n'être réduite qu'à " la femme de…", "la mère de…"

Elle rêve de voyage et d'évasion pour se retrouver et renouer un lien avec sa fille qu'elle ne comprend plus. Elle saisit cette chance lorsqu'elle découvre la parenthèse extraconjugale de sa mère après son décès et décide de partir en Bulgarie à la recherche de cet inconnu sur la photo embrassant sa mère.

A travers ce voyage et ses nombreuses escales dans les grandes villes d'Europe, Carène Ponte nous livre une très belle histoire à la fois illusoire par le côté prévisible des événements et à la fois réaliste par les nombreux sujets abordés de manière délicates et subtils tels que la charge mentale, relation mère-fille, relation extraconjuguale.

Une lecture douce et vraiment agréable, qui nous redonne foi en ses rêves et à la vie.

La lumière était si parfaite par Carène Ponte publié le 15 avril 2021

214 pages

J'ai lu ce livre au format ebook

Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point ? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd'hui à une ado en crise qu'elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d'infarctus qui a fauché sa mère avant l'heure. Tandis qu'elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l'intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu'elle découvre alors... Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d'un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c'est son avenir qu'elle est en train de reprendre en main.

Mon avis

J'ai passé un bon moment de lecture. Je ne connaissais ni le titre ni l'autrice.

Ce livre m'a été proposé dans mon abonnement kindle d'amazon.

Ce titre n'a rien d'exceptionnel mais il fait le job.

Certains sujets traités auraient pu me souler. La femme au foyer débordée, soumise à son époux et qui tout à coup rue dans les brancards grâce à la bonne copine délurée.

Je n'ai rien contre le fait qu'une femme soit maman au foyer. De plus c'est un job à plein temps.

La quête de l'héroïne est très intéressante et le mystère très poignant.

Si vous voulez passer un bon moment de lecture sans prise de tête, ce livre est fait pour vous

Avec ce livre, nous entrons dans la vie de Megg, une mère au foyer quasiment en burn out. A la faveur d'une découverte dans les papiers de sa mère décédée récemment, se dévoile un pan inconnu de la vie de celle-ci. Sur l'insistance de son amie, Megg se lance dans un road-trip qui lui fera traverser l'Europe jusqu'en Bulgarie où elle découvrira que sa mère n'était pas que sa mère.

J'aurais aimé quelques pages de plus pour avoir des personnages un peu plus fouillés. Paradoxalement, j'ai beaucoup aimé l'amie de Megg (on aimerait toutes avoir une amie comme elle) mais très moyennement Megg elle-même qui semble vivre sa vie uniquement en réaction à des évènements.

Carène Ponte fait partie des autrices dont je lis tous les romans. Tous les ans, je fonce chercher mon exemplaire de son dernier écrit car elle ne m'a jamais déçue.... Et c'est encore le cas avec cette histoire touchante et empreinte de réalisme.

Nous faisons ici connaissance avec Megg, une mère au foyer qui, au décès de sa maman, remet tout en cause. En effet, elle ne se reconnait plus et ne supporte plus cette vie dans laquelle elle étouffe. Quand elle trouve une pellicule photo dans les affaires de sa mère, elle décide de la faire développer et là, elle découvre un pan de la vie de sa maman qui lui était inconnue. Accompagnée de sa voisine Romy et de sa fille Lalie, elles vont parcourir l'Europe pour trouver les réponses à ses questions.

Megg est une maman courage qui s'est enfermée dans ce rôle de mère. Devenue invisible pour ses proches, elle n'en peut plus des reproches et aimerait reprendre sa vie en main. Cette décision, elle va la prendre grâce à Romy, sa voisine un peu excentrique qui a emménagé l'année passée dans la maison voisine. Pour une fois, Megg va penser à elle et essayer de combler ce vide qui la ronge. Ce voyage va également être l'occasion de renouer le dialogue avec sa fille Lalie. Adolescente en pleine crise, on ne peut pas dire que l'entente est au beau fixe entre elles. Néanmoins, ce voyage sera l'occasion de réamorcer un dialogue et peut-être retrouver une belle complicité ?

Je suis passée à deux doigts du coup de cœur. Ce roman est fort et beau. J'ai adoré le personnage de Megg qui m'a fait pensé à ma maman, mais pas seulement. Beaucoup de femmes se sacrifient pour leurs enfants et leurs foyers et malheureusement, leurs efforts ne sont pas souvent récompensés. L'intrigue est assez simple, car c'est la quête d'une fille qui veut comprendre ce qu'a vécu sa mère. C'est aussi l'occasion pour une mère et sa fille de réapprendre à se découvrir. L'autrice nous propose une histoire authentique avec de l'humour et beaucoup d'émotions. Comme toujours, Carène Ponte a su me toucher et m'emporter dans ce road trip plein de surprises et de belles découvertes.

J'ai apprécié cette lecture, cette volonté de se remettre en mouvement, cette découverte de soi finalement.

Je l'ai moins apprécié que "Et que quelqu'un vous tende la main" mais ça reste un bon livre pour passer un agréable moment.

C'est un bon livre qui se lit assez rapidement.

Je ne connaissais pas cette autrice, j'ai choisi ce Roman à la lecture de la 4eme de couverture. Et bien ce n'est que du plaisir, les relations mère fille y sont très bien appréhendées de même que la situation de mère au foyer qui s'oublie. J'ai trouvé que ce roman faisait réfléchir sur beaucoup de sujets avec humour et bienveillance.

Après une petite poignée de déconvenues et au sortir de lectures sombres, j'ai eu envie d'un peu de légèreté et de luminosité.

La plume de Carène Ponte ne m'ayant jamais déçue, m'amenant à adorer un filgoude : Tu as promis que tu vivrais pour moi" puis un conte de Nowel : "Vous reprendrez bien un peu de magie pour Noël", c'est avec un enthousiasme anticipé que je me suis plongée dans La lumière était si parfaite.

Et en quelques heures, j'avais dévoré ce court roman.

*******

Megg, à l'aube de la quarantaine, ne se sépare jamais de son carnet, sur lequel elle note les emplois du temps de sa petite famille : Stéphane, son mari PDG de je ne sais plus quoi, sa fille de 16 ans, Lalie, et son fils de 6 ans, Malone, ainsi que les tâches impératives à accomplir, les démarches administratives en cours, etc.depuis la fois où elle avait oublié de cuisiner 300 cookies pour la fête de l'école de Lalie qui avait lieu le lendemain.

En plus de devoir s'occuper de tout son petit monde comme elle le fait depuis 15 ans, sa maman venant de décéder, elle doit fournir des documents pour le notaire et vider la grande maison de ses parents.

Je vous vois d'ici vous insurger devant l'ampleur des besognes à accomplir, mais je vous rassure direct : Megg est une femme au foyer et n'a donc pas de travail, comme se chargent bien de lui rappeler son mari qui lui serine à plusieurs reprises "J'ai un travail, moi !" et sa fille (odieuse avec sa mère depuis quelque temps) qui rechigne à lui rendre le moindre service sous prétexte "qu'elle n'a que ça à faire".

Bah oui, franchement, se lever à 6 heures du matin, s'occuper de tout dans la maison, courir d'un bout de la ville à l'autre pour déposer les enfants à l'école et aller les rechercher, préparer le dîner parfois pour une dizaine de personnes que Stéphane a invitées dans le cadre de son travail, et tout le toutim, ce n'est pas du travail, restons sérieux, n'est-ce pas.

Pourtant, cuirieusement, Megg en a marre. Elle n'en peut plus de sa "vie de rêve".

Romy, sa voisine et meilleure/seule amie, gaie et extravertie, ne traverse pas l'existence de la même manière et se charge bien de lui ouvrir les yeux.

Où est passée la vraie Megg, celle qui est autre que juste "la femme de..." et "la mère de...", l'attirante et séduisante Megg, celle qui a le droit d'avoir une vraie vie, avec des pauses de temps en temps, du temps pour penser à elle, justement, au lieu de disparaître sous les travaux domestiques ?

Et Megg se réveille et secoue le cocotier. Après avoir réalisé qu'elle existait, elle aussi, et qu'elle n'était pas que la bonniche de service, elle décide de tout changer.

******

Encore une fois un véritable régal que cette lecture. Je la conseille fortement.

Il semblerait que quel que soit le sujet ou le registre de littérature, la plume de Carène Ponte fait des merveilles.