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Extrait ajouté par Jenna95 2013-09-18T16:11:51+02:00

Je veux aller séduire une femme en Andalousie, mais je n’y connais rien en amour. Les femmes que j’ai connues n’ont jamais rien voulu m’apprendre sur le sujet et je me sens seul dans ce train... Vous pourriez peut-être m’aider.

— Tu tombes bien mal, mon garçon ! Je ne suis pas très doué pour l’amour... pas avec les vivantes, en tout cas. Non, avec les vivantes, ça n’a jamais vraiment marché.

Je commence à frissonner. Je lis par-dessus son épaule, ce qui semble l’agacer.

— Cette encre rouge...

— C’est du sang ! Va-t’en maintenant, petit, va-t’en !

Il recopie la même phrase, méthodiquement, sur plusieurs morceaux de papier : « Votre humble serviteur, Jack l’Éventreur. »

— Nous avons le même prénom, vous croyez que c’est bon signe ?

Il hausse les épaules, vexé que je ne sois pas plus impressionné que ça. Le sifflet de la locomotive s’égosille au loin, le brouillard traverse les fenêtres. Je grelotte maintenant.

— Va-t’en, petit !

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-09-18T16:10:40+02:00

Jack,

Cette lettre est très lourde, si lourde que je me demande si le pigeon va réussir à voler avec de telles nouvelles.

Ce matin-là, lorsque Luna, Anna et moi sommes arrivés en haut de la colline, la porte de la maison était entrouverte mais il n’y avait plus personne. L’atelier était dévasté, comme si un ouragan venait de passer. Toutes les boîtes de Madeleine étaient ouvertes, même le chat avait disparu.

Nous sommes partis à la recherche de Madeleine. Nous l’avons finalement retrouvée à la prison de St Calford. Durant les quelques minutes où nous avons été autorisés à la voir, elle nous a expliqué que la police l’avait arrêtée à peine quelques minutes après notre départ, ajoutant qu’il ne fallait pas s’inquiéter, que ce n’était pas la première fois qu’ils l’incarcéraient, et que tout allait s’arranger.

J’aimerais pouvoir écrire qu’elle a été libérée, j’aimerais te raconter qu’elle fait à manger d’une main, qu’elle répare quelqu’un de l’autre et que, même si tu lui manques, elle se porte bien. Mais hier soir Madeleine est partie. Elle est partie pour un voyage qu’elle a décidé mais d’où elle ne pourra jamais revenir. Elle a laissé son corps en prison et son cœur s’est libéré. Même au plus profond de la tristesse, n’oublie jamais que tu lui as donné la joie d’être une vraie mère. C’était le plus grand rêve de sa vie.

À l’heure qu’il est nous attendons que le pigeon nous apporte des nouvelles de toi. Puisse ce satané volatile arriver vite. La pensée que tu croies Madeleine encore vivante nous est insupportable. Je vais essayer de ne pas trop relire cette lettre, sinon je risque de ne plus jamais avoir le courage de te l’envoyer.

Anna, Luna et moi te souhaitons le courage nécessaire pour surmonter cette nouvelle épreuve.

Avec tout notre amour.

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Extrait ajouté par Jenna95 2013-09-18T16:08:56+02:00

— Ne t’inquiète pas, petit ! Tout finit par passer dans la vie, tu sais. On guérit toujours, même si ça prend du temps. J’ai perdu mon emploi quelques semaines avant le jour le plus froid du monde et ma femme m’a foutu dehors. Et dire que j’avais accepté de rentrer dans la police pour elle. Moi, je rêvais de devenir musicien, mais nous manquions cruellement de revenus.

— Qu’est-ce qui s’est passé pour que la police ne veuille plus de toi ?

— Chassez le naturel, il revient au galop ! Je chantais les dépositions pour les relire et je passais plus de temps sur le clavier de mon harmonium que sur la machine à écrire du commissariat. Et puis je buvais un peu de whisky, juste ce qu’il fallait pour me fabriquer un joli grain de voix... Mais eux, ils n’y connaissaient rien en musique, tu comprends ? Ils ont fini par me demander de partir. Et là, j’ai eu le malheur de raconter pourquoi à ma femme. La suite, tu la connais... J’ai alors dépensé le peu d’argent qu’il me restait pour boire du whisky. C’est ce qui m’a sauvé la vie, tu sais.

J’adore la manière qu’il a de dire « tu sais ». Il prend un ton très solennel pour m’expliquer que le whisky lui a « sauvé la vie ».

— En ce fameux 16 avril 1874, le froid m’a brisé la colonne vertébrale : seule la chaleur de l’alcool que j’ingurgite depuis ces sombres événements m’a empêché de geler entièrement. Je suis l’unique rescapé des clochards, tous mes camarades sont morts de froid.

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Extrait ajouté par anonyme 2013-09-04T16:06:41+02:00

« - Eh bien, c'est une souffrance ridicule par rapport à celles que peut engendrer l'amour. Tout le plaisir et toute la joie que l'amour peut faire ressentir se paient un jour ou l'autre en souffrances. »

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Extrait ajouté par wizbiz06 2013-02-25T14:36:08+01:00

L’histoire des larmes de Madeleine m’a troublé, la descente de la colline tarde à réactiver mon excitation. Pourtant, dès que j’aperçois Édimbourg, mes rêves reprennent le dessus.Je me sens tel Christophe Colomb découvrant l’Amérique ! Le labyrinthe tordu des rues m’attire comme un aimant. Les maisons penchent les unes vers les autres, rétrécissant le ciel. Je cours ! On dirait qu’un simple souffle pourrait faire s’écrouler la ville comme un domino de briques. Je cours ! Les arbres sont restés plantés en haut de la colline mais les gens poussent de partout, les femmes explosent par bouquets, chapeaux-coquelicots, robes-coquelicots ! Des balcons, elles s’étirent à travers les fenêtres jusqu’au marché qui colore la place St Salisbury.

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Extrait ajouté par lisa2000 2012-11-28T13:34:06+01:00

On était comme deux vampires qui auraient oublié leurs lunettes de soleil pour aller au marché.

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Extrait ajouté par chatelna 2012-03-20T13:55:37+01:00

Avant de connaître le goût des fraises au sucre, on en demande pas tous les jours.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T16:01:36+01:00

Il neige sur Édimbourg en ce 16 avril 1874. Un froid de canard paranormal cadenasse la ville. Les vieux spéculent, il pourrait s'agir du jour le plus froid du monde.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T16:01:36+01:00

Tout le plaisir et toute la joie que l'amour peut faire ressentir se paient un jour ou l'autre en souffrances. Et plus on aime fort, plus la douleur à venir sera décuplée. Tu connaîtras le manque, puis les affres de la jalousie, de l'incompréhension, la sensation de rejet et d'injustice.

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Extrait ajouté par x-Key 2010-11-10T16:01:36+01:00

Elle parlait très vite. Comme si le silence lui faisait peur..

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