La machine à explorer l'espace

J'ai attaqué ce roman rempli d'un bel espoir : Amateur de Wells et de Steampunk (dont le cadre victorien du roman préfigure l'existence), je m'attendais à tomber sur un chef d'oeuvre de littérature, malgré une presse divisée au moment de la sortie du bouquin.

Et...Mouais. Ce n'est pas que le roman soit mauvais mais il évince tant d'éléments qui pourraient être intéressant, qu'il en devient frustrant, se focalisant par ailleurs, sur des données du roman qui auraient méritées d'être moins détaillées. Car, en effet, Priest n'est pas un grand styliste, l'écriture est pour le moins académique et les quelques espaces qui auraient pu laisser place à une plume descriptive novatrice (paysages martiens complètement imaginaires / scènes post-apo) se cantonnent en quelques phrases.

Si le scénario est assez brillamment mené, il reprend grandement des romans que l'on connait déjà (Wells étant toujours très près) et les personnages sont relativement convenus. Edward, d'ailleurs, est particulièrement insupportable, rétrograde, pato, et finalement récompensé par l'amour d'une jeune femme autrement plus débrouillarde, qui, finalement, fait preuve d'une contradictoire minauderie, passage obligatoire pour mettre en valeur un Edward faussement valeureux.

Spoiler(cliquez pour révéler)D'un point de vue politique et logistique, certaines choses aussi m'ont dérangé: la révolution des martiens est complètement évacuée, de même que les jeux de classe entre eux. L'origine humaine des monstres violents est un raccourci facile et illogique: Leur forme n'a pas de sens s'ils sont fait à base de cellules humaines, là où des extra-terrestres plus lointains encore auraient pu être le jeu d'un univers ouvertement plus complexe. Enfin, la conclusion qui minore quelque peu les souffrances humaines, faisant d'une nation (le monde) un grand vainqueur malgré des milliers de victime et la destruction du patrimoine naturel, apparaît de nos jours un peu problématique (et simpliste).

Un véritable voyage qui nous attend avec ce livre ! un grand auteur de la science-fiction qui on le sent a une écriture qui ne ressemble en rien à ce que l'on peut lire de nos jours.

En 1974, Christopher Priest est acclamé pour le Monde Inverti (dont je vous ai déjà parlé). 2 ans plus tard, en 1976 donc, il sort un nouveau roman : La machine a explorer l'espace. Malheureusement pour lui, la presse sera divisé concernant ce nouvel essai…

Ce n'est pas le livre soit mauvais, loin de là, mais l'auteur a chercher à rendre hommage à H.G. Wells d'une façon pour le moins original. Plutôt que d'adapter son style, ou de simplement lui faire de petite référence, il a choisit de faire du narrateur de deux de ses oeuvres (La machine à explorer le temps et La guerre des mondes) un personnage à part entière de celle-ci. Comme si les deux livres précité ne faisait que relater les événements conté dans celui-ci. Forcément, une telle forme d'hommage peut déstabiliser et la surprise du retournement final est mis à mal quand on connait l'auteur pris en exemple. Mais il ne s'agit pas pour autant d'une mauvaise lecture, loin de là. Hormis un démarrage un peu long (comme souvent avec Priest), c'est rythmé et si ça n'est pas bien original, c'est très agréable à suivre. Que ce soit la premiére partie sur Mars, où l'on découvre un peuple esclave d'une situation à laquelle la Terre pourrait bien se retrouver confronté un jour ou l'autre, ou la seconde mettant en scène cette fameuse guerre des mondes, on suit avec plaisir, et parfois un peu de stresse, le parcours d'Edward et Amelia.

Malgré tout, ce roman est moins intéressants que le précédent, ou que le Prestige, mais il reste à découvrir pour les amateurs du genre.

Très déçu. Le rythme n’est pas présent. L’histoire est pauvre.

Un livre hommage à wells ? On remarque surtout que la guerre des mondes est un superbe roman à côté.

Je vais attendre avant de relire un Priest.

"La machine à explorer l'espace" est un livre qui m'a laissé partagé. On y retrouve la qualité d'écriture de Priest, mais celle du récit est diminuée par l'utilisation de la première personne. Les personnages, bien que sympathique, sonnent un peu creux et il faut du temps pour s'habituer à leurs façons vielliotes.

Avant de lire ce livre, il vaut mieux être passé par "La machine à explorer le temps" et "La guerre des mondes". Il s'agit avant tout d'un hommage à H.G. Wells.

Je ne les avait pas lu et je dois reconnaître que, bien que je connaissais les références, j'y ai perdu beaucoup de plaisir et j'en perdrai aussi à lire ces dernières œuvres.

Conseil personnel : lisez d'abord "La Machine à explorer le temps" et "La Guerre des mondes" avant d'entamer ce livre ;)