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La machine à aimer



Description ajoutée par Nero_BlackWord 2024-10-09T15:01:36+02:00

Résumé

Les machines sont au service de l'homme dans sa vie quotidienne, et les robots intelligents programmés pour aimer font même de parfaits compagnons. Trop, peut-être. Au point que l'humanité prend peur et décide de les liquider. Un génocide cybernétique dont Nobod réchappe par la grâce d'un bug inopiné. Pour survivre dans un monde hostile, elle va devoir dissimuler sa véritable nature et composer avec l'humain. Ses épreuves ne font que commencer.

Née trop tôt à son goût, Lou JAN aurait rêvé de vivre au XXIIe siècle. À l'inverse de la tendance générale, elle a foi en l'humanité et est persuadée que l'avenir sera meilleur. Elle se décrit comme « méga-optimiste ».

Lou JAN nous propose ici une réflexion sur la définition du vivant et la notion de genre (binaire, non binaire, humain, machine)

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Classement en biblio - 9 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par Nero_BlackWord 2024-12-13T14:38:41+01:00

P 49 - 50

Le robot gouvernant s'occupe de tout. Kérone se consacre à elle-même. Elle s'observe dans le miroir de la salle de bain. Elle saisit un crayon parmi un fatras de produits cosmétiques et souligne ses paupières de khôl, pour renouer avec ses origines berbères. Yeux en amande. Nez légèrement aquilin. Mèches acajou. Elle emprunte ses traits au renard du désert. Ses prunelles charbon attirent le regard comme un trou noir. Elle essaie différents maquillages virtuels, des paupières orange, des tatouages en losange sur le front et le menton, en souvenir de ses ancêtres adasiyas. Et puis non. Cela n'ira pas. Elle opte pour le naturel. Sa peau foncée et dorée la met en valeur spontanément. Elle attrape un peigne ancien en bois sculpté et démêle ses cheveux envahissants, tout en fredonnant un tube du moment. L'odeur des lasagnes lui chatouille les narines. Elle hume avec envie cette horloge olfactive qui indique qu'il est bientôt midi.

À trente-trois ans, Kérone en paraît vingt. Les traitements de la Sécu la rajeunissent. Elle est heureuse de vivre. Le bonheur façonne les visages, les tire vers le haut. Le meilleur des lifting. Elle enfile un débardeur rouille et un pantalon moulant léopard. Elle apprécie le contact sensuel de la toile sur les cuisses. Se regardant à nouveau dans la glace, elle se trouve sexy. Malgré q[spoiler]gourmandise, elle reste svelte. L'embonpoint a disparu depuis que l'état distribue des doses d'akkermansia. Ces bactéries, naturellement présentes dans les viscères des gens minces, diminuent la porosité de l'intestin. La jeune femme s'examine sous différents angles. La beauté est subjective. Elle ne se trouve pas mal. Belle ou laide, elle séduira un autre homme. Elle est remise de son second divorce, a récupéré son mojo, et va bien désormais. Elle est prête.

Kérone rencontre les pères de ses enfants à l'université. Un élève majeur et un collègue. Les deux l'abandonnent du jour au lendemain. L'amour moderne ne requiert ni effort ni patience. Le géniteur d'Annie détale lorsque les contraintes matrimoniales apparaissent. Celui de Sandou s'entiche d'une autre. La mère célibataire refuse de vivre en trouple. Si la situation est banale, Kérone vit des heures sombres. Mais grâce au pouvoir thérapeutique du temps, les flammes du passé finissent par s'éteindre tout à fait.

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Nero_BlackWord 2024-08-11T15:00:12+02:00
Pas apprécié

Un livre que l’on m’a offert et que je n’aurais probablement pas acheté moi-même. Ce que ma lecture me confirma.

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La quatrième de couverture nous parle d’un monde où les machines ont pris une telle importance que certaines ne servent qu’à aimer. Une telle importance que les humains prennent peur et décident que ces robots, appelés hybrides, seront désactivés et jetés. Mais Nobod en réchappe grâce à un bug et se met à survivre dans ce monde.

L’on nous explique à la page 20 que cette désactivation de masse est dû à un hybride injurieux et menaçant envers son propriétaire et je dois avouer que la réaction m’a semblé logique malgré sa violence.

Mais je n’ai pas trouvé que ceci était bien clair, surtout avec ce que l’on nous révèle page 65.

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Je vous avertis tout de suite que finir les cinq premiers chapitres fut pour moi si laborieux que j’ai dû survoler le reste du livre, ce que je déteste faire, afin de le finir.

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Retrouvez la version complète de cette critiques à ce lien : https://black-word.over-blog.com/2024/08/lou-jan-la-marchine-a-aimer.html

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L’écriture de l’autrice est loin d’être agréable à lire. Avec ses phrases courtes, l’histoire pourrait paraître rapide mais ses apartés et de longues descriptions alourdissent l’ensemble.

Ceci étant enrichi par des mots rarement utilisés comme [P33] « catabatique », [P14] « aphorisme », [P39] «  Gageuse », [P50] « gouaille » ou [P155] « œcuménique » qui oblige parfois à chercher une définition, stoppant ainsi la lecture.

Des mots qui en côtoient des bien différant comme [P13] « chialer », [P14] « bazarder », [P16] « L’hybride avale quarante kilomètres », [P39] « Des yeux manga », [P40] « Des hybrides crevés », [P49] « un tube du moment », [P43] « Il plane », [P25] « moucharde » et [P29] « junk food », ainsi que des mots inventés comme [P156] « plast » ou [P150] « Kaffe ».

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Ce retour global avait pour but de vous partager mon expérience avec ce livre.

Vous démontrer l’étendu de l’histoire s’exprimant beaucoup pour, au choix, ne rien dire, survoler ses propos, se contredire ou faire erreur.

Par exemple : à plusieurs reprise on nous décrit les machines, et même les objets, comme étant vivant, tout en nous disant qu’ils ne le sont pas.

Il y a aussi des apartés inutiles à l’histoire.

[Page 49], quand l’autrice écrit « « Famille ». Le mot dérive du latin « famulus », qui signifie « serviteur, esclave ». Ce sens étymologique conserve toute sa pertinence en ce début du XXIIe siècle. »

Au delà du fait qu’elle se trompe, « famille » est dérivée de « familia », qu’a-t-elle voulut-nous dire avec ce passage superflu ? Qu’elle n’a pas su se renseigner convenablement ? Qu’elle n’aime pas le concept-même de la famille ?

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Et que dire des personnages ?

Nobod est parfaite physiquement et n’est qu’amour mentalement, n’ayant au final aucune évolution. On devrait être en empathie avec ce qu’elle subit mais ses choix et ses actions sont tout de même discutable.

Kérone Johnston est une femme oisive qui oscille entre être positive et subir le monde, pendant que ses enfants ne sont attachant qu’avant leur dernière apparition.

Ji n’apparaît qu’au début et devient une silhouette.

Erobel est un drogué qui se laisse vivre.

Adam Solapi n’a aucun intérêt avant son emprisonnement, ou l’écriture m’a empêché d’apprécier son évolution, avant de finalement devenir ce qui plaît le plus à Nobod. Celui pour qui elle a des sentiments, qui récupère un physique de rêve après son dépérissement et qui l’aime.

Arnaaluk semble simplement se foutre de tout, à par boire du kaffe.

Isinyur, celle qui aida Nobod à deux reprises, était un minimum attachante avec sa famille, même s’ils étaient traités en marginaux. Tout ça pour mourir ensemble de froid.

Pierre est bien plus en retrait mais c’est grâce à lui que les humains peuvent se rassembler et reconstruire leurs vies. [P189] « Pour un hybride, le don de soi est l’aboutissement d’une vie. Un point final. » et c’est ce qu’il fait en offrant son corps à Adam Solapi… avant d’être complètement oublié, l’intéressé préférant remercier Nobod.

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À noter que l’on a un mot sur l’autrice en quatrième de couverture. On nous informe qu’elle se décrit comme « méga-optimiste », qu’elle a foi en l’humanité mais également en l’avenir.

Apparemment, elle « nous propose ici une réflexion sur la définition du vivant et la notion de genre »

Suite à ma lecture, j’en conclus donc que les humains ne doivent pas avoir une espèce à son égale, au risque de faire naître un conflit mortel. Que les machines restent des machines malgré toutes les descriptions que l’on peut faire pour les humaniser. Et que l’on peut modifier son corps au niveau chromosomique à notre guise sans avoir de problèmes de santé ou de chute démographique.

Si j’ai mal compris quelque chose, je suis ouvert à une plus ample explication. Mais sans insultes, mépris ou autres, sinon oubliez.

J’espère tout de même que son « méga-optimiste » l’aidera à ne pas me détester si elle lit cette critique. Il n’y a rien eu de personnel contre elle. Ce n’est que le ressenti d’une personne au milieu de la multitude.

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Je pense avoir accordé largement trop de temps à ce livre.

En conclusion, oubliez-le.

Si vous voulez de la science-fiction, des robots, une réflexion sur l’être humain, … lisez plutôt Isaac Asimov, Philip K. Dick, Pierre Boulle, John W. Campbell, Mary Shelley, Marion Zimmer Bradley ou bien d’autres.

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Retrouvez toutes mes critiques à ce lien : https://black-word.over-blog.com/tag/avis%20sur%20d%27autres%20%C5%93uvres/

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Commentaire ajouté par CeliaLecomte 2024-02-14T23:14:30+01:00
Bronze

On suit l'histoire, que j'ai trouvé originale dans sa narration, d'une androïde empathique, censée avoir été désactivée.

Celle-ci se retrouve embarquée, par la force des choses, au sein de "foyers/communautés" différents, tout en devant se faire passer pour un robot bien moins complexe qu'elle ne l'est. Mais si son identité est découverte, c'est terminé pour elle. Alors, elle s'accroche, elle pardonne, elle pense positif, même si devoir se "transformer" lui pèse de plus en plus.

Il y a une ou deux scènes assez violentes, très descriptives, qui peuvent potentiellement choquer. Les évènements sont d'ailleurs assez durs.

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Date de sortie

La machine à aimer

  • France : 2023-06-23 (Français)

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2023-07-12T21:12:05+02:00

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