La main du diable

Un tantinet compliqué pour des enfants mais histoire sympathique, sans prétention que de nous faire voyager

Un peu septique par le côté "religieux" du livre alors que c'est une histoire pour enfant... mais on s'imagine bien qu'à l'époque c'était ainsi que l'on pensait.

Une histoire lu il y a bien longtemps et qui se trouvait dans la bibliothèque de mon grand père, laissé là par un de mes cousin.

Je me souviens que cette histoire m'avait marqué et surtout m'avais appris qu'il fallait bien faire attention à chaque choix que l'on faisait dans la vie car certain sacrifice n'en valais pas la peine ou pouvais se retourner contre vous.

Après le premier chapitre qui plonge le lecteur dans un monde de cruauté, l'histoire commence vraiment par les jeunes années de Béran. On se met à vivre au rythme de Béran, partageant son sens de l'observation, son acharnement au travail, ses sentiments de peur, d'admiration, de loyauté, et d'ambition toujours plus grande. Sa progression est remarquablement soulignée. On le voit rencontrer des personnages sordides, mais aussi de grandes âmes. Quand Béran rencontre le démon, bien sûr dans un moment de fragilité, ni le mot "diable", ni le mot "âme" ne sont nommés. Tout est en finesse et en dissimulation, tout est dans le mensonge, comme le soulignera plus tard l'ermite. Ce roman est un excellent roman d'aventures, plein de rebondissements, et où l'on voit la transformation humaine et spirituelle du héros. Au milieu de l'ouvrage, on croit la fin de l'histoire arrivée, et l'on regrette presque que le livre se poursuive. Mais la suite de l'aventure vaut la peine d'être vécue. Quelques phrases superbes à relever, pouvant être des devises personnelles.