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Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe. Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle. L’Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l’Ekumen ?
A l'instar des autres commentateurs, je ne peux qu'être dithyrambique sur ce livre. Je l'ai lu il y a plusieurs dizaines d'années, mais je garde le souvenir de l'effet que sa lecture eût sur moi.
Selon moi, la formation d'ethnologue de l'écrivain transparaît dans tous ses romans, elle manifeste une grande dextérité à décrire des cultures étrangères.
Dans ce livre en particuler, je vois aussi une toute première allusion à l'homosexualité dans la littérature de science-fiction, elle ne fait que reproduire ce qu'elle connaissait déjà de la bisexualité, celle des hommes-contraires, chez les amérindiens du Nord.
La main gauche de la nuit est ma seconde lecture SF de l'année. Après Bios, je me suis dis que tant qu'à être dans la Science-fiction, autant continuer avec un livre qui traînait dans ma pal depuis près de deux ans. Et je dois dire, que une fois de plus, c'est une très bonne surprise que j'ai découvert ! Et pourtant, pour une fois, je dirais que je suis contente de ne pas l'avoir lu avant, car je pense, que j'aurai coupé court à ma lecture et reposé le livre avant d'être réellement entrée dans l'histoire et cela aurait été bien dommage.
En effet, c'est un livre relativement complexe. Si l'histoire est bien menée et très originale, le style d'écriture n'en est pas moins lourd. La longueur des phrases et l'utilisation de mots moins courant n'aidant pas toujours à la compréhension du texte, il m'a fallut plusieurs fois relire le même passage pour en comprendre le sens.
Cependant, l'hsitoire en elle-même est vraiment très sympa. Dans ce livre, l'auteur nous emmène sur une planète éloignée, Gethen, où les êtres vivants ont la particularité d'être tous androgynes, ni femme, ni homme, mais bien l'ensemble des deux à la fois. L'ambiguité des personnages est présente tout au long du livre et ammène le lecteur à réfléchir sur l'identité sexuelle et sur l'espèce humaine en général.
L'univers créé par l'auteur est vraiment bien manié et une fois dans l'histoire il est très facile d'y adhérer. J'ai trouvé vraiment original le fait d'inventer une civilisation pour qui la notion de sexualité, les sentiments, les émotions, sont perçus de façon totalement différente chez les hommes, autrement dit les "terriens", puisque le personnage principal de l'histoire, Genry Aï, est un natif de la Terre.
Si je n'étais pas emballée au départ, plutôt sceptique quant au style d'écriture et l'histoire en elle-même, j'ai très vite été totalement captivée et chaque interruption de ma lecture était un supplice. Il fallait que je lise la suite !!
J'ai de plus, beaucoup apprécié les alternances de point de vue, même si, au départ, j'ai eu du mal à m'y retrouver, les changements de point de vue n'étant pas indiqués. Ce n'est qu'en continuant à lire que l'on se rend compte que le narrateur n'est plus le même. Cependant, on s'y fait relativement vite.
Dans l'ensemble le texte est écrit sous forme de prises de notes et de rapport d'études romancés (dans le sens où finalement, on lit une histoire !) Il est intéressant de voir le point de vue des deux personnages, ainsi, on se rend mieux compte des ressentis de chacun vis à vis de "l'autre". L'androgyne étant vu comme anormal ou monstrueux de la part de l'homme et l'homme l'étant tout autant pour l'androgyne.
D'un certain côté, j'ai beaucoup aimé la fin, lorsque, ce qui était "anormal" pour Genry devient "normal". Difficile à expliquer sans spoiler la fin, mais c'est un peu une prise de conscience de la part du narrateur.
Bref, un très beau roman, une très belle histoire, avec, ce qu'il faut de moral et de réflexion. Libre à vous de vous faire votre propre avis ! Une très bonne découverte qui se classe dans au sommet de ma liste parmis tant d'autres !
Malgré la complexité de la lecture, la multitude de personnages, le vocabulaire nouveau, j'ai adoré ma lecture. Grâce aux commentaires sur ce site j'ai appris que l'autrice était ethnologue, cela transparaît vraiment dans le style d'écriture et la façon de décrire les habitants de Gethen. J'ai adoré lire leurs mœurs et habitudes, eux qui doivent conjuguer avec leurs kema, et également avec l'extrême rudesse des conditions météorologiques de leur planète.
Déception. Je n’ai manifestement pas compris ce livre aussi bien que d’autres lecteurs : ce n’était pas un livre pour moi.
Je n’ai pas vu le si vanté « féminisme/égalité des genres » que j’avais trouvé dans plusieurs commentaires avant ma lecture.
Ce que j’ai vu, en revanche, c’est le sexisme du narrateur principal, et une tentative de parler du genre sans vraiment en dire grand chose.
Je ne supporte pas le personnage de Genly Aï : il est tout mou, et ne s’excite que lorsqu’il voit (du haut de son piédestal) un aspect « féminin » chez quelqu’un, toujours dans le sens péjoratif. On pourrait s’attendre à mieux venant d’un ambassadeur censé prêcher l’égalité et le partage des connaissances entre espèces.
Je comprends bien que dans les années 70, les valeurs n’étaient pas les mêmes, et que c’était plutôt inhabituel de parler du genre en imaginaire. J’imagine très bien que Le Guin a du faire avec son époque, il fallait y aller tout doucement pour ne pas choquer ces messieurs aussi ouverts d’esprit que le vaste espace qui constituaient exclusivement le lectorat de SF. En bref, c’était peut être un bon livre à l’époque, mais je trouve que l’œuvre a mal vieilli.
Et surtout, et ça me fait mal de le dire tant j’aime Terremer, je me suis ennuyée, du début à la fin. L’épopée à travers le glacier était un peu plus intéressante que le reste, mais sans plus. Seul le point de vue du 1er ministre m’a un peu intéressée.
Manifestement, je préfère de très loin la fantasy de Le Guin à sa SF.
Je suis quand même contente d’avoir lu ce classique : c’est fait, je n’y reviendrai pas, et ça me permet de voir l’évolution depuis…
LE point positif : la couverture. L’illustrateur a manifestement lu le livre, surtout la partie glacier avec les descriptions des montagnes et de la création du monde.
Une planète glacée, une mission qui semble impossible, des habitants sexuellement indifférenciés (la plupart du temps), une ambiance prenante... C'est aussi un texte qui oblige à réfléchir sur la différence, sur l'acceptation de modes de vie qui n'ont rien à voir avec le nôtre, et aussi sur l'amitié. Bref, une belle histoire !
Et si vous aimez voyager sur des planètes pas trop différentes de la Terre (mais un peu quand même !), je vous conseille Un chemin entre les mondes de Célia Ogilvy. C'est écrit avec finesse et sensibilité, dans un style qui n'a rien à voir avec la SF "space opera"... à découvrir !
Un livre passionant et bouleversant qui m'a permit de découvrir une autrice talentueuse.
J'ai énormément apprécié le scénario, je pense me plonger dans le cycle de Hain rapidement. L'univers est superbe, l'aventure tout au long de la deuxième partie du livre est très prenante !
L'univers, riche, complexe, mais incroyablement cohérent et crédible qu'Ursula Le Guin a créé en si peu de pages, sans nous noyer d'informations pour ne pas alourdir notre lecture, est impressionnant. Je sais que ce n'est pas un avis partagé et que beaucoup ont eu du mal avec l'écriture, la forme ou les spécificités de cette culture différente, mais pour ma part, bien qu'au tout début, un peu perdue, avançant en terrain inconnu, dans un genre qui m'est quasiment tout autant étranger, je me suis rapidement laissée emporter.
Genry ne débarque pas au début du récit, il est déjà là depuis un moment et donc même si on découvre ce monde en même temps que lui (car il ignore énormément et comprend que très peu, malgré tout, au début du roman), on saute certaines étapes d'introduction qui auraient été selon moi en trop et inutiles au récit. Du moins, à ce que l'auteur voulait mettre en avant.
Genry Aï a la lourde tâche, à lui seul, de convaincre la planète Gethen de se joindre à l'Ekumen. Mais évidemment, là où il y a des hommes, il y a la peur de l'autre, la soif de pouvoir, l'ignorance, les conflits politiques, le rejet de la différence...etc Il sera donc confronté à tout ça et bien plus, ce qui compliquera grandement sa mission. Mais l'humanité connaît aussi, peu importe le lieu, la dignité, l'amitié, la solidarité ou encore l'amour.
La relation entre Genry terrien qui voyage dans l'espace, "homme" pour qui la différence entre "homme et femme" avait toujours été la norme, donc évidente, ainsi que les visions de la "virilité", "féminité" ou sexualité qui en découlent et Estraven, gethénnien hermaphrodite (Ils n'ont pas de sexe défini. Ils ne sont donc ni hommes, ni femmes. Ils ne deviennent l'un ou l'autre que pendant quelques jours, une fois par mois environ, lors du Kemma, "période de rut". Le reste du temps, la sexualité est pour eux une non-question, le genre, donc, féminin ou masculin, n'a aucune importance dans leur société.), exilé, m'a surprise et énormément touchée.
Il y a, au début, une distance entre les personnages et le lecteur et je comprends parfaitement, celles/ceux qui se plaignent de ne pas avoir pu s'attacher à eux et donc être touchés par leurs aventures/sorts. C'est normalement l'une des choses les plus importantes pour moi, mais dans ce cas précis, cette distance ne m'a pas du tout dérangée, étonnamment. Déjà, car elle s'amenuise au fil du récit, en même temps que celle entre Genry et Estraven, mais aussi, car ce qui m'a interpellée, émue et passionnée, allait au-delà des personnages en eux-mêmes.
Ursula Le Guin m'avait séduite avec sa fantasy et je succombe également à sa SF, aujourd'hui. Hâte d'en découvrir plus.
Premier livre que j'ai lu d'Ursula Le Guin, que j'ai trouvé particulièrement intéressant et profond. J'ai beaucoup aimé découvrir la Karhaïde et l'Orgoreyn aux côtés de Genly, deux pays d'une planète glacée au fonctionnement bien différent de ce que nous connaissons sur Terre. Cet ouvrage amène à réfléchir sur notre rapport à la différence, sur la découverte d'une autre culture, en même temps qu'il nous plonge dans un voyage intérieur et glacé. Je pense que je relirai ce livre-ci...
Ce livre est un pur chef-d'œuvre d'intelligence et de sensibilité. A faire lire à ceux qui pensent que la SF est un sous-genre macho débile plein de fusées et d'aliens belliqueux.Ce roman fait maintenant partie de mes classiques en SF. Une planète glacée, une mission qui semble impossible, des habitants sexuellement indifférenciés (la plupart du temps), une ambiance prenante... C'est aussi un texte qui oblige à réfléchir sur la différence, sur l'acceptation de modes de vie qui n'ont rien à voir avec le nôtre, et aussi sur l'amitié. Bref, une belle histoire!
Et si vous aimez voyager sur des planètes pas trop différentes de la Terre (mais un peu quand même !), je vous conseille Un chemin entre les mondes de Célia Ogilvy. C'est écrit avec finesse et sensibilité, dans un style qui n'a rien à voir avec la SF "space opera"... à découvrir !
Résumé
Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe. Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle. L’Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l’Ekumen ?
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