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La Main gauche de la nuit



Description ajoutée par Aude 2010-10-14T00:43:05+02:00

Résumé

Sur Gethen, la planète glacée que les premiers hommes ont baptisée Hiver, il n’y a ni hommes ni femmes, seulement des êtres humains. Des androgynes qui, dans certaines circonstances, adoptent les caractères de l’un ou l’autre sexe. Les sociétés nombreuses qui se partagent Gethen portent toutes la marque de cette indifférenciation sexuelle. L’Envoyé venu de la Terre, qui passe pour un monstre aux yeux des Géthéniens, parviendra-t-il à leur faire entendre le message de l’Ekumen ?

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Classement en biblio - 177 lecteurs

extrait

Extrait ajouté par xFrench 2013-04-24T14:42:35+02:00

Le jour est la main gauche de la nuit, et la nuit la main droite du jour.

Deux font un, la vie et la mort enlacés comme des amants en kemma comme deux mains jointes comme la fin et le moyen.

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Commentaires les plus appréciés

Diamant

A l'instar des autres commentateurs, je ne peux qu'être dithyrambique sur ce livre. Je l'ai lu il y a plusieurs dizaines d'années, mais je garde le souvenir de l'effet que sa lecture eût sur moi.

Selon moi, la formation d'ethnologue de l'écrivain transparaît dans tous ses romans, elle manifeste une grande dextérité à décrire des cultures étrangères.

Dans ce livre en particuler, je vois aussi une toute première allusion à l'homosexualité dans la littérature de science-fiction, elle ne fait que reproduire ce qu'elle connaissait déjà de la bisexualité, celle des hommes-contraires, chez les amérindiens du Nord.

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Or

La main gauche de la nuit est ma seconde lecture SF de l'année. Après Bios, je me suis dis que tant qu'à être dans la Science-fiction, autant continuer avec un livre qui traînait dans ma pal depuis près de deux ans. Et je dois dire, que une fois de plus, c'est une très bonne surprise que j'ai découvert ! Et pourtant, pour une fois, je dirais que je suis contente de ne pas l'avoir lu avant, car je pense, que j'aurai coupé court à ma lecture et reposé le livre avant d'être réellement entrée dans l'histoire et cela aurait été bien dommage.

En effet, c'est un livre relativement complexe. Si l'histoire est bien menée et très originale, le style d'écriture n'en est pas moins lourd. La longueur des phrases et l'utilisation de mots moins courant n'aidant pas toujours à la compréhension du texte, il m'a fallut plusieurs fois relire le même passage pour en comprendre le sens.

Cependant, l'hsitoire en elle-même est vraiment très sympa. Dans ce livre, l'auteur nous emmène sur une planète éloignée, Gethen, où les êtres vivants ont la particularité d'être tous androgynes, ni femme, ni homme, mais bien l'ensemble des deux à la fois. L'ambiguité des personnages est présente tout au long du livre et ammène le lecteur à réfléchir sur l'identité sexuelle et sur l'espèce humaine en général.

L'univers créé par l'auteur est vraiment bien manié et une fois dans l'histoire il est très facile d'y adhérer. J'ai trouvé vraiment original le fait d'inventer une civilisation pour qui la notion de sexualité, les sentiments, les émotions, sont perçus de façon totalement différente chez les hommes, autrement dit les "terriens", puisque le personnage principal de l'histoire, Genry Aï, est un natif de la Terre.

Si je n'étais pas emballée au départ, plutôt sceptique quant au style d'écriture et l'histoire en elle-même, j'ai très vite été totalement captivée et chaque interruption de ma lecture était un supplice. Il fallait que je lise la suite !!

J'ai de plus, beaucoup apprécié les alternances de point de vue, même si, au départ, j'ai eu du mal à m'y retrouver, les changements de point de vue n'étant pas indiqués. Ce n'est qu'en continuant à lire que l'on se rend compte que le narrateur n'est plus le même. Cependant, on s'y fait relativement vite.

Dans l'ensemble le texte est écrit sous forme de prises de notes et de rapport d'études romancés (dans le sens où finalement, on lit une histoire !) Il est intéressant de voir le point de vue des deux personnages, ainsi, on se rend mieux compte des ressentis de chacun vis à vis de "l'autre". L'androgyne étant vu comme anormal ou monstrueux de la part de l'homme et l'homme l'étant tout autant pour l'androgyne.

D'un certain côté, j'ai beaucoup aimé la fin, lorsque, ce qui était "anormal" pour Genry devient "normal". Difficile à expliquer sans spoiler la fin, mais c'est un peu une prise de conscience de la part du narrateur.

Bref, un très beau roman, une très belle histoire, avec, ce qu'il faut de moral et de réflexion. Libre à vous de vous faire votre propre avis ! Une très bonne découverte qui se classe dans au sommet de ma liste parmis tant d'autres !

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Commentaires récents

Commentaire ajouté par Elebora 2022-12-20T20:20:39+01:00
Bronze

Une découverte originale, j'ai vraiment aimé l'univers global et le principe des Envoyés de l'Ekumen.

Il m'a fallu plus de temps pour rentrer dans la plume et les nombreuses réflexions, par-dessus une société déjà complexe.

La 2e partie m'a davantage séduite, j'ai profité du voyage (décors et ambiance) pour m'attacher un peu plus au duo de personnages.

Au final une lecture intéressante 🙂

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Commentaire ajouté par Shivalee 2022-12-20T17:45:47+01:00
Or

C'était fascinant.

L'univers, riche, complexe, mais incroyablement cohérent et crédible qu'Ursula Le Guin a créé en si peu de pages, sans nous noyer d'informations pour ne pas alourdir notre lecture, est impressionnant. Je sais que ce n'est pas un avis partagé et que beaucoup ont eu du mal avec l'écriture, la forme ou les spécificités de cette culture différente, mais pour ma part, bien qu'au tout début, un peu perdue, avançant en terrain inconnu, dans un genre qui m'est quasiment tout autant étranger, je me suis rapidement laissée emporter.

Genry ne débarque pas au début du récit, il est déjà là depuis un moment et donc même si on découvre ce monde en même temps que lui (car il ignore énormément et comprend que très peu, malgré tout, au début du roman), on saute certaines étapes d'introduction qui auraient été selon moi en trop et inutiles au récit. Du moins, à ce que l'auteur voulait mettre en avant.

Genry Aï a la lourde tâche, à lui seul, de convaincre la planète Gethen de se joindre à l'Ekumen. Mais évidemment, là où il y a des hommes, il y a la peur de l'autre, la soif de pouvoir, l'ignorance, les conflits politiques, le rejet de la différence...etc Il sera donc confronté à tout ça et bien plus, ce qui compliquera grandement sa mission. Mais l'humanité connaît aussi, peu importe le lieu, la dignité, l'amitié, la solidarité ou encore l'amour.

La relation entre Genry terrien qui voyage dans l'espace, "homme" pour qui la différence entre "homme et femme" avait toujours été la norme, donc évidente, ainsi que les visions de la "virilité", "féminité" ou sexualité qui en découlent et Estraven, gethénnien hermaphrodite (Ils n'ont pas de sexe défini. Ils ne sont donc ni hommes, ni femmes. Ils ne deviennent l'un ou l'autre que pendant quelques jours, une fois par mois environ, lors du Kemma, "période de rut". Le reste du temps, la sexualité est pour eux une non-question, le genre, donc, féminin ou masculin, n'a aucune importance dans leur société.), exilé, m'a surprise et énormément touchée.

Il y a, au début, une distance entre les personnages et le lecteur et je comprends parfaitement, celles/ceux qui se plaignent de ne pas avoir pu s'attacher à eux et donc être touchés par leurs aventures/sorts. C'est normalement l'une des choses les plus importantes pour moi, mais dans ce cas précis, cette distance ne m'a pas du tout dérangée, étonnamment. Déjà, car elle s'amenuise au fil du récit, en même temps que celle entre Genry et Estraven, mais aussi, car ce qui m'a interpellée, émue et passionnée, allait au-delà des personnages en eux-mêmes.

Ursula Le Guin m'avait séduite avec sa fantasy et je succombe également à sa SF, aujourd'hui. Hâte d'en découvrir plus.

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Commentaire ajouté par Christian-165 2022-08-22T18:57:13+02:00
Or

Un grand classique de cette immense auteur. Un thème qui parle aujourd'hui mais devait fortement détonner à sa sortie

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Commentaire ajouté par Ardawal 2021-11-24T08:19:28+01:00
Or

Premier livre que j'ai lu d'Ursula Le Guin, que j'ai trouvé particulièrement intéressant et profond. J'ai beaucoup aimé découvrir la Karhaïde et l'Orgoreyn aux côtés de Genly, deux pays d'une planète glacée au fonctionnement bien différent de ce que nous connaissons sur Terre. Cet ouvrage amène à réfléchir sur notre rapport à la différence, sur la découverte d'une autre culture, en même temps qu'il nous plonge dans un voyage intérieur et glacé. Je pense que je relirai ce livre-ci...

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Commentaire ajouté par juniorpierre 2021-10-29T16:40:26+02:00
Diamant

magnifique

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Commentaire ajouté par AnatoleV 2020-11-01T10:42:23+01:00
Or

Ce livre est un pur chef-d'œuvre d'intelligence et de sensibilité. A faire lire à ceux qui pensent que la SF est un sous-genre macho débile plein de fusées et d'aliens belliqueux.Ce roman fait maintenant partie de mes classiques en SF. Une planète glacée, une mission qui semble impossible, des habitants sexuellement indifférenciés (la plupart du temps), une ambiance prenante... C'est aussi un texte qui oblige à réfléchir sur la différence, sur l'acceptation de modes de vie qui n'ont rien à voir avec le nôtre, et aussi sur l'amitié. Bref, une belle histoire!

Et si vous aimez voyager sur des planètes pas trop différentes de la Terre (mais un peu quand même !), je vous conseille Un chemin entre les mondes de Célia Ogilvy. C'est écrit avec finesse et sensibilité, dans un style qui n'a rien à voir avec la SF "space opera"... à découvrir !

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Commentaire ajouté par FeyGirl 2020-06-28T21:50:27+02:00
Lu aussi

L’Envoyé terrien Genly Aï arrive sur Nivôse — appelée Géthen par ses habitants — pour convaincre les dirigeants de chaque domaine de rallier l’Ekumen, comparable à une Alliance commerciale entre humains.

Les Géthéniens sont des humains modifiés par de lointains ancêtres. La majeure partie du temps, ils ne sont ni hommes ni femmes et ils n’ont aucun caractère sexué. Cependant tous les vingt-six jours ils entrent en kemma, période où ils deviennent hommes ou femmes et s’accouplent avec un partenaire. Genly, humain restant continuellement à l’état d’homme, est vu comme une monstruosité. Malgré tout, il s’évertue à accomplir sa mission, en souhaitant rencontrer le roi du domaine où il a atterri grâce à son Premier ministre, Estraven.

Alors qu’il est sur place depuis deux ans, Genly a encore des difficultés à comprendre les spécificités culturelles de la planète. Les chapitres où Estraven est le narrateur nous décrivent un Genly balourd et maladroit, tandis que ce dernier ne voit qu’une société codifiée et pétrie de particularismes. Quand il se rend dans le domaine voisin, l’auteure imagine une autre société où les fondements culturels sont proches, mais l’organisation politique si différente rappelle les pays bureaucratiques soviétiques. Un même peuple, une même culture, deux systèmes radicalement opposés.

Le récit est connu pour explorer le genre. À ce stade du commentaire, il convient de souligner qu’il a été publié en 1969, ce qui était novateur. Genly trouve les habitants de la planète efféminés, pas seulement dans leur physique, mais aussi dans leurs attitudes. Ses réflexions un brin machistes laissent le sentiment d’un Envoyé qui juge. En réalité, le monde généthien est construit autour de cette spécificité, et l’auteure pense qu’une société sans hommes virils connaîtrait les meurtres, mais pas la guerre. À titre personnel, j’ai un peu de mal avec ce genre de cliché.

Genly et Estraven devront affronter ensemble une nature glaciale et dangereuse. Dans un style très littéraire, Ursula le Guin nous montre que les humains peuvent se rapprocher malgré les différences.

C’est un roman riche dans ces thématiques, et qui souhaite nous faire réfléchir. Pourtant, je reste un brin mitigée. J’ai trouvé la manière d’aborder et d’imaginer les sujets trop intellectuelle, l’auteure n’a pas su toucher mon cœur. La fin, censée être poignante, m’a laissée de marbre.

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Commentaire ajouté par AlbertineM 2019-11-01T16:31:24+01:00
Argent

Ursula Le Guin dans ce superbe roman onirique amène le lecteur, avec beaucoup de finesse, au plus près des représentations de l'Univers des Inuits. Le froid, la confusion des sexes, le sang et l'étrange étrangeté d'un noir américain découvrant un monde totalement étranger. Qu'il soit de la science fiction est ici secondaire. On dirait plutôt un long rêve que l'on souhaiterait encore plus long.

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Commentaire ajouté par Plassans 2019-08-17T15:36:48+02:00
Argent

Ce livre est un pur chef-d'œuvre d'intelligence et de sensibilité. A faire lire à ceux qui pensent que la SF est un sous-genre macho débile plein de fusées et d'aliens belliqueux... Livre très imaginatif ! La meilleure incursion dans un monde nouveau et original jamais décrite dans un roman. Ursula Le Guin en décrivant d'autres si semblable a nous dans leurs travers et si différents dans leurs moeurs nous montre peut être ce qui est important chez l'être humain; l'empathie.

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Commentaire ajouté par EleaSiorac 2019-05-11T21:49:54+02:00
Diamant

La Main gauche de la nuit. Quel titre magnifique, déjà...

Dans un monde glacé, profondément hostile, sur une planète nommée Gethen, quelques centaines de milliers ou quelques millions d'humains survivent, isolés, aux confins de l'univers. Ces humains sont comme nous autres les Terriens, à une chose près. Ils n'ont pas de sexe défini. Ils ne sont donc ni hommes, ni femmes. Ils ne deviennent l'un ou l'autre que pendant quelques jours, une fois par mois environ, lors du Kemma (qui pourrait s'apparenter à une "période de rut"). le reste du temps, la sexualité est pour eux une non-question. Et le genre, donc, féminin ou masculin, n'a aucune importance dans leur société, ni même aucune pertinence.

Celui qui nous parle de ce monde, c'est Genry Aï, un Envoyé de l'Ekumen. L'Ekumen est une sorte d'organisation intergalactique regroupant en son sein plus de 80 planètes, dont le but est de permettre des échanges commerciaux, philosophiques ou technologiques entre ses membres. Sans relâche, l'Ekumen recherche de nouvelles planètes, peuplées d'êtres humains, pour les intégrer en son sein, dans une sorte de mission "civilisatrice" (mais non colonisatrice) et dénuée d'"ethnocentrisme".

Genry Aï a donc pour lourde tâche, à lui seul, de convaincre la planète Gethen de se joindre à l'Ekumen. Evidemment, la tâche n'est pas facile. Il est seul, il est étranger, il est différent. Mais Genry Aï n'est pas pressé. Il a le temps, et il a la détermination. Il sait aussi que le fait d'être seul, étranger et différent est aussi un atout, quelque part. Il sait enfin que, s'il ne réussit pas, un autre Envoyé viendra dans 100 ans pour remplir cette même mission. le temps, dans ce roman est en effet une donnée très... variable, et n'a donc finalement, que peu d'importance surtout si l'on change d'échelle. Quand on passe de l'année à l'année lumière… que représentent alors une année, cinq années, ou même un siècle ?

Cependant, Genry Aï essaie de bien faire son travail, et n'est pas au bout de ses peines. Il est confronté, ici aussi, à la folie, à la peur, à la soif de pouvoir, au rejet de la différence, à l'ignorance, choses que l'on trouve n'importe où dans l'univers, du moins là où il y a des hommes. Mais là où il y a de l'humanité, il y a aussi de la solidarité, de l'hospitalité, de l'amitié, de l'amour, de la dignité. Surtout dans un monde aussi hostile, où l'homme a besoin de l'homme pour survivre, pour construire un "monde meilleur".

C'est un livre réellement étonnant que La Main Gauche de la Nuit, tout en délicatesse et en poésie. Ursula K. le Guin aborde dans ce roman une multitude de thèmes, tous plus passionnants les uns que les autres, mais le fait sans lourdeur, sans leçon de morale, sans manichéisme, par petites touches successives : elle ouvre une fenêtre et nous permet de voir, mais sans nous imposer ce que l'on souhaite voir. A travers les yeux de son narrateur principal, Genry (même s'il n'est pas la seule voix de l'histoire), elle observe un monde et un peuple à la fois différent et similaire au nôtre, et nous interroge ainsi sur ce qui fait notre humanité, sur notre façon de fonctionner, notre vision de la sexualité, nos valeurs, notre culture, ou encore sur les mots que l'on emploie et les conséquences de ces mots sur notre façon de voir le monde…

Je relirai certainement ce livre, un peu plus tard, quand je l'aurai digéré, car je ne pense pas que l'on puisse embrasser toute l'ampleur de ce récit dès la première lecture. Il est parsemé de phrases fortes et belles, qui invitent à la réflexion... et je n'ai pas voulu m'arrêter sur chacune d'entre elles pour y penser… car sinon je serais toujours à la page 32 !

Bref un roman à la fois dense et fluide, plein d'espoir et d'humanité, plein d'émotions, plein d'aventures aussi. Je le conseille à toute personne qui aime la SF, comme à toute personne qui n'aime pas la SF, car La Main Gauche de la nuit peut aussi être lu comme un conte philosophique ou un récit initiatique. Une très belle oeuvre atypique.

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Date de sortie

La Main gauche de la nuit

  • France : 2006-06-21 - Poche (Français)

Activité récente

Eolk l'ajoute dans sa biblio or
2023-06-20T14:23:24+02:00
Phil-L l'ajoute dans sa biblio or
2023-05-29T11:33:33+02:00

Titres alternatifs

  • The Left Hand of Darkness - Anglais

Évaluations

Les chiffres

lecteurs 177
Commentaires 30
extraits 20
Evaluations 64
Note globale 8.08 / 10

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