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Extrait ajouté par rabanne73 2021-11-30T17:01:40+01:00

Se voir neuve, fraîche dans ces yeux sombres est comparable à une ivresse nouvelle. Elle avait oublié le frisson qu’il y a à regarder un homme qui vous regarde et ne sait pas s’il vous aura. Qui l’espère. Qui prend son élan, tapi dans l’ombre. Un homme qui n’envisage pas qu’il y ait eu, juste un peu plus tôt, un moyen autrement plus expéditif d’en venir au fait.

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Extrait ajouté par rabanne73 2021-11-30T17:01:25+01:00

Il s’était penché sur elle, attendant son accord pour effleurer du bout des ongles la courbe de sa cheville, jusqu’au creux du genou.

«Tu serais étonnée de réaliser qu’un effleurement aussi infime peut t’exciter. C’est un exercice, bien sûr. Ça demande de l’abandon, et Dieu sait que ce n’est pas facile lorsqu’on fait ton métier. Mais ça pourrait te réconcilier avec la douceur. Tu as besoin de douceur, Hildie, comme toutes les autres.»

Hildie n’y avait pas accordé d’attention. Elle craignait, au fond, de découvrir qu’il existait une autre forme de sensualité qu’elle était obligée de dédaigner et qui l’aurait beaucoup plus épanouie.

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Extrait ajouté par rabanne73 2021-11-30T17:01:07+01:00

Tout en elle sentait l’argent, jusqu’au sourire qui prenait son visage sans éclairer ses yeux. Le velours de sa peau fardée captait la lumière qui inondait la salle, et le regard des hommes étudiait, circonspect, le couple que nous formions. Elle sentait quelque chose de fort et de sophistiqué, la violette de Guerlain, et ses petites dents brillaient comme des perles lorsqu’elle faisait semblant de rire.

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Extrait ajouté par rabanne73 2021-11-30T17:00:50+01:00

Quand quelqu’un part, c’est comme une mort – dont on ne peut pas se remettre, parce que la pensée que cette personne est bel et bien vivante, pas si loin, ayant décidé de ne plus exister, n’en finit pas de cracher du sel sur les plaies. C’est une mort.

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Extrait ajouté par ceaime2B 2020-01-13T19:09:56+01:00

La maison me manque. la façon dont le soleil du matin tombait sur le vieux parquet, les filles s'ébrouant à l'ouverture; peut-être que j'exagère la beauté des chairs, la chanson des rires, l'allégresse de la fin de journée, cette magie insaisissable lorsque je m'arrêtais à l'entrée du salon pour les regarder. Peut-être est-ce juste l'éloignement qui me rend sentimentale; mais je me souviens de cette ivresse passagère, de cette jubilation à ainsi être entourée de femmes nues ou en porte-jarretelles, comme d'un paradis qui n'aurait pas nécessité que je meure. ça me coupait le souffle. Même lorsqu'elles m'énervaient, lorsqu'elles parlaient trop fort ou qu'elles étaient bêtes, mal lunées, brutales, péremptoires, vicieuses, que j'aurais pu en étrangler certaines et en insulter d'autres, je les trouvais belles.

Un théâtre déployé juste pour moi, l'unique spectatrice, le seul public capable des les aimer uniformément.

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Extrait ajouté par LicorneEnChaussettes 2019-12-16T16:59:20+01:00

Je pense chaque fois, voilà des femmes qui sont vraiment des femmes, qui ne sont vraiment que ça. Voilà des êtres éminemment sexués qu’on peut définir sans aucun mal.

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Extrait ajouté par dadotiste 2019-10-06T15:26:44+02:00

Flammarion, p. 146

« En rentrant chez moi j'avais déjà, vissé dans la tête, un catalogue de peurs plus ou moins légitimes, plus ou moins fondées. Pourtant j'y suis retournée le lendemain, et le surlendemain, et quasiment tous les jours pendant deux semaines. Car en un soir j'avais saisi tout ce qui avait inspiré des ouvrages si tristes sur la prostitution. Et par fierté, parce qu'il était hors de question que je ponde un bouquin naïf ou misérabiliste ou pis, un bouquin qui n'aurait effleuré qu'une facette de ce travail, je me suis persuadée qu'il y aurait quelque chose de beau ou de drôle à écrire, même s'il fallait racler le fond du fond. J'espérais que ma voix rendrait humaine la réalité de la prostitution — parce que les livres ont ce pouvoir —, même si moi seule me battais pour ce mensonge là. »

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Extrait ajouté par Cristaleyes 2019-09-05T13:32:52+02:00

"Je me sens tellement attiré par toi, soupire t-il en posant une main sur ma cuisse, ma cuisse tellement froide et rigide qu'à côté même le bras indifferent du canapé à l'air sensuel.

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Extrait ajouté par Cristaleyes 2019-09-17T19:41:15+02:00

"Je me sens tellement attiré par toi, soupire t-il en posant une main sur ma cuisse, ma cuisse tellement froide et rigide qu'à côté même le bras indifferent du canapé à l'air sensuel."

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