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Phee à Linus :
Elle considéra de nouveau la fleur.
- Vous l'aimez vraiment?
- Oui, murmura Linus. Beaucoup.
Elle lui sourit.
- Tant mieux. Si vous voulez tout savoir, je l'ai appelée Linus. Vous devriez vous sentir honoré.
- Je le suis, répondit-il que le geste touchait de manière disproportionnée.
- C'est le nom idéal, déclara-t-elle. Elle n'est pas très robuste et, pour être franche, pas très agréable à regarder. Elle mourra sans doute si personne ne s'occupe d'elle régulièrement.
Linus soupira.
- Ah. Je vois.
Afficher en entierJe suis du papier. Fin et fragile. Si l'on me brandit vers le soleil, il brille à travers moi. Si l'on écrit sur moi, je deviens inutilisable.
Ces marques ont une histoire. Elles forment une histoire, racontent des choses que les autre lisent, mais ils ne voient que les mots et pas ce sur quoi ils sont écrits. Je suis du papier et même si j'ai de nombreux semblables, aucun n'est exactement comme moi.
Je suis un parchemin parcheminé. J'ai des lignes. Des trous.
Si tu me mouilles, je fonds. Si tu m'enflammes, je brûle.
Si tu me tiens dans des mains trop dures, je tombe en morceaux.
Je me déchire. Je suis du papier. Fin et fragile.
Afficher en entierLucy à Linus :
- Je suis content que vous soyez là
Linus fut très touché
- Merci, Lucy...
- Si les cannibales nous prennent en chasse, ils vous remarqueront en premier. On est petits et vous avez beaucoup de chair sur vos os. Ça nous laissera le temps de nous enfuir. Votre sacrifice sera apprécié à sa juste valeur.
Linus soupira.
Afficher en entierQuand Linus releva la tête, il s'aperçut qu'Arthur le dévisageait. "Quoi ?"
Celui-ci secoua lentement la tête. "Je n'arrive pas à comprendre comment vous faites pour ne pas le voir.
- Voir quoi ?
- Vous. Tout ce que vous êtes."
Afficher en entierLes choses que nous craignons le plus sont souvent les choses que nous devrions craindre le moins. C’est irrationnel, mais c’est ce qui nous rend humains. Et si nous parvenons à surmonter ces peurs, il n’y a rien que nous ne puissions faire.
Afficher en entier« Un foyer, ce n’est pas qu’une maison. Ce sont aussi les personnes dont on choisit de s’entourer. Vous n’habitez peut être pas sur cette ile, mais n’essayez pas de me faire croire que vous ne vous y sentez pas chez vous. Votre bulle, monsieur Baker. Elle a éclaté. Pourquoi voudriez - vous la laisser se reformer autour de vous ? »
Afficher en entierLucy soupira. « Comment est-ce que je suis censé me faire des amis si je ne peux pas leur dire comment ils vont mourir ? Quel est l’intérêt de cette sortie ?
— Manger une glace et acheter des disques, lui rappela Arthur.
— Oh. D’accord ! »
Afficher en entierQu’ai-je déjà dit à propos des animaux ? » demanda celui-ci.
Lucy se dirigea d’un pas rageur vers la porte close derrière les fauteuils. « Je ne suis pas censé les tuer, car c’est un truc de tueurs en série. Et s’ils sont déjà morts, je ne peux pas jouer avec les restes parce que je vais empester.
— Et ?
— Et parce que c’est mal.
— Commence par cela, la prochaine fois, lui conseilla M. Parnassus. Tu paraîtras plus humain.
— Tu brides ma créativité », grommela Lucy.
Afficher en entierIl existe des mystères qui ne seront peut-être jamais résolus, peu importe le temps qu’on y consacre. Et si on perd trop de temps à tenter de les résoudre, on risque de passer à côté de ce qui se trouve devant nous.
Afficher en entierIl consulta M.Parnassus du regard qui hocha de la tête dans un geste qui se voulait encourageant. Cela n'apaisa pas Linus le moins du monde. Au contraire. Après tout, il était bien possible qu'il soit aussi malveillant que Lucy. Ses chaussettes bariolées et son merveilleux sourire n'étaient pas un gage d'honnêteté. Il faillit tomber à la renverse. "Merveilleux sourire"? D'où lui venait cette pensée?
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