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Extrait ajouté par Saph 2013-10-02T20:07:14+02:00

Il était l'enfant de la haine et de la luxure. Il était un monstre. Ni un humain, ni un immortel, ni une bête. Un monstre. Les monstres ne rêvent pas. Les monstres ne désirent rien d'autre que le sang et la destruction. Les monstres ne connaissent pas-ne peuvent pas connaître-l'amour ou le bonheur: ils ne sont pas nés avec cette capacité.

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Neferet

Un troublant sentiment d'irritation réveilla Neferet. Avant qu'elle ne quitte pour de bon cet état particulier, entre rêve et réalité, ses longs doigts élégants cherchèrent Kalona. Elle toucha un bras musclé à la peau lisse, ferme et agréable. Cette caresse légère comme une plume suffit : l'homme remua et se tourna vers elle avec empressement.

— Ma déesse ?

Sa voix était rauque de sommeil et de désir. Il l'agaçait.

— Laisse-moi, Kronos.

Il lui avait fallu un moment pour se souvenir de son nom ridicule et prétentieux.

— Déesse, qu'ai-je fait pour vous déplaire ?

Elle lui jeta un coup d'oeil. Le jeune Fils d'Érebus allongé à côté d'elle avait un beau visage ouvert, enthousiaste, des yeux aigue-marine aussi frappants à la lueur de la bougie que la veille, en plein jour, quand elle l'avait vu s'entraîner dans la cour du château. D'un seul regard aguicheur elle l'avait attiré à elle. Il avait essayé de lui prouver qu'il n'y avait pas que son nom de divin : en vain, malgré sa bonne volonté...

Le problème, c'était que Neferet, ayant partagé la couche d'un immortel, ne savait que trop bien que Kronos était un imposteur.

— Respirer, dit-elle en lui lançant un regard ennuyé.

— Respirer, déesse ?

Il plissa le front, orné d'un tatouage censé représenter des massues cloutées, mais qui, aux yeux de Neferet, évoquait plutôt des feux d'artifice.

— Tu as demandé ce que tu avais fait pour me déplaire, et voici ma réponse : tu respires.

Bien trop près de moi, qui plus est. Il est temps que tu quittes mon lit.

Elle soupira et claqua des doigts.

— Va-t'en. Maintenant !

Elle faillit éclater de rire en voyant son expression choquée et blessée. Ce gamin avait-il vraiment cru qu'il pourrait remplacer son consort divin ? Son impertinence attisait sa colère.

Dans les coins de sa chambre, des ombres palpitaient, impatientes. Même si elle feignait de les ignorer, elle sentait leur agitation, et cela lui plaisait.

— Kronos, tu m'as changé les idées, et pendant un bref moment tu m'as donné un peu de plaisir.

Elle le toucha de nouveau, moins délicatement cette fois, et ses ongles laissèrent des traces de griffures sur son avant-bras. Il ne sursauta pas, ne retira pas son bras. Il frissonna et sa respiration s'accéléra. Neferet sourit. Elle avait su au moment même où son regard avait croisé le sien que ce garçon avait besoin de souffrir pour ressentir du désir.

— Je te donnerais plus de plaisir encore si tu le permettais, dit-il.

Elle esquissa un sourire et s'humecta lentement les lèvres alors qu'il la dévisageait avec espoir.

— Une autre fois, peut-être. Pour l'instant, je veux que tu t'en ailles et, bien entendu, que tu continues de me vénérer.

— Et si je te montrais à quel point j'ai envie de te vénérer ? suggéra-t-il d'une voix caressante.

Il commit alors l'erreur de tendre la main vers elle.

Comme s'il avait le droit de la toucher.

Comme si elle était soumise à ses besoins !

Un écho du passé de Neferet - une époque qu'elle pensait avoir enterrée avec son humanité - des souvenirs ensevelis remontèrent à la surface. Elle sentit les doigts de son père et même son haleine fétide, imbibée d'alcool, tandis que son enfance envahissait l'instant présent.

Sa réaction fut instantanée. Elle leva la main et la tendit, paume ouverte, vers les ombres maléfiques.

L'Obscurité répondit à son appel encore plus rapidement que Kronos. Elle sentit sa froideur mortelle et se délecta de cette sensation, d'autant plus qu'elle repoussait les souvenirs qui affluaient par vagues. D'un geste nonchalant, elle répandit l'Obscurité sur Kronos.

— Si c'est de la souffrance que tu veux, alors goûte à mon feu glacial.

L'Obscurité pénétra aussitôt la peau lisse du combattant, découpant des rubans écarlates sur son avant-bras.

Il poussa un gémissement, plus de peur que de passion.

— Maintenant, obéis-moi. Laisse-moi. Et n'oublie pas, jeune combattant, une déesse choisit quand, où et comment elle veut être touchée. Ne te prends plus jamais de telles libertés.

Agrippant son bras en sang, Kronos se leva et s'inclina très bas devant Neferet.

— Oui, ma déesse.

— Quelle déesse ? Sois plus précis, combattant ! Je refuse qu'on me donne un titre ambigu.

— Nyx Incarnée, répondit-il sur-le-champ. Tel est votre titre, ma déesse.

Le regard de Neferet s'adoucit, et son visage se détendit.

— Très bien, Kronos. Très bien. Tu vois comme il est facile de me plaire ?

Pris au piège de son regard émeraude, Kronos hocha la tête, puis posa le poing sur son coeur.

— Oui, ma déesse, ma Nyx.

Sur ce, il sortit à reculons de la chambre.

Neferet sourit. Peu lui importait de ne pas être réellement l'incarnation de Nyx. À vrai dire, cela ne l'intéressait pas de jouer ce rôle.

— Car cela revient à être moins qu'une déesse, dit-elle aux tentacules du mal qui l'entouraient.

Le plus important, c'était le pouvoir - et si le titre de Nyx incarnée l'aidait à l'acquérir, en particulier auprès des Fils d'Érebus, elle s'en accommoderait.

— Mais j'aspire à plus, à beaucoup plus que me tenir dans l'ombre d'une déesse.

Bientôt, elle serait prête à passer à l'étape suivante, et elle se savait capable de manipuler certains Fils d'Erebus pour qu'ils restent à ses côtés. Oh, pas suffisamment pour lui faire gagner la bataille, mais assez pour affaiblir le moral des combattants en les dressant les uns contre les autres. «Les hommes, pensa-t-elle avec dédain, si facilement dupés par le masquede la beauté et par les titres, si facilement utilisés

A mon avantage !»

Réjouie par cette pensée, elle quitta le lit, enfila un peignoir en soie et sortit dans le couloir. Sans même y penser, elle se dirigea vers l'escalier conduisant dans les entrailles du château.

Des ombres profondes la suivaient, aimants noirs attirés par son agitation grandissante. Elle savait qu'elles étaient dangereuses, et qu'elles se nourrissaient de son malaise, de sa colère, des tourments de son esprit. Mais, bizarrement, elle trouvait du réconfort dans leur présence.

Elle ne s'arrêta qu'une seule fois en chemin. «Pourquoi vais-je encore le voir ? Pourquoi est-ce que je lui permets d'envahir mes pensées ce soir ?» Elle secoua la tête comme pour chasser ces questions et s'adressa à l'Obscurité qui flottait autour d'elle, attentive, dans l'escalier vide et étroit.

— J'y vais parce que j'en ai envie. Kalona est mon consort. Il a été blessé alors qu'il était à mon service. Il est naturel que je pense à lui !

Avec un sourire satisfait, elle se remit en marche, ignorant la vérité : Kalona avait été blessé parce qu'elle l'avait piégé, et l'avait forcé à lui obéir.

Elle atteignit le cachot creusé des siècles auparavant dans la terre rocheuse de l'île de Capri et s'engagea en silence dans le couloir éclairé par des torches. Le Fils d'Érebus qui montait la garde devant la pièce munie de barreaux ne parvint à cacher sa surprise. Le sourire de Neferet s'élargit. Ce regard choqué, teinté de peur, lui disait qu'elle arrivait de mieux en mieux à donner l'impression d'émerger comme par magie de la nuit et des ténèbres. Voilà qui allégeait son humeur, mais pas au point de tempérer par la douceur d'un sourire les notes cruelles de sa voix impérieuse.

— Va-t'en. Je veux être seule avec mon consort.

Le Fils d'Érebus n'hésita qu'un instant, mais cette pause suffit pour que Neferet décide qu'il serait bientôt rappelé à Venise. Peut-être à cause d'une urgence concernant un de ses proches...

— Prêtresse, je vous laisse à votre intimité. Mais sachez que je resterai à portée de votre voix pour répondre à votre appel en cas de besoin.

Sans croiser son regard, il posa son poing sur le coeur et s'inclina - pas assez bas, à son goût. Elle le regarda s'éloigner dans le couloir étroit.

— Oui, murmura-t-elle, je sens qu'un malheureux accident va frapper sa compagne...

Elle lissa son peignoir et se tourna vers la porte en bois fermée. Elle inspira profondément l'air humide du cachot, puis repoussa ses épais cheveux acajou qui lui tombaient devant le visage, se préparant à utiliser sa beauté comme une arme au combat qui l'attendait. Elle agita la main, et la porte s'ouvrit toute seule.

Kalona était étendu à même le sol en terre battue Elle ne lui avait pas accordé de lit. Il avait une mission à terminer; si son corps recouvrait trop de sa force immortelle, il serait distrait. Or il avait juré de lui servir d’épée dans l'Au-delà pour les débarrasser des ennuis que Zoey Redbird leur avait causés dans cette réalité.

Neferet s'approcha de lui. Il était allongé sur le dos, nu, couvert seulement par ses ailes d'onyx comme par un voile. Elle tomba gracieusement à genoux, puis s'étendit près de lui sur l'épaisse fourrure qu'elle avait fait placer à ses côtés pour son propre usage.

Elle soupira et toucha le visage de Kalona. Sa chair était froide, comme toujours, mais sans vie. Il ne réagit pas à sa présence.

— Qu'est-ce qui te retient là-bas aussi longtemps, mon amour ? Pourquoi ne peux-tu pas disposer plus rappidement de cette gamine agaçante ?

Elle le caressa encore ; cette fois, sa main glissa sur son cou, sur sa poitrine et s'attarda sur les muscles saillants de son abdomen.

— Rappelle-toi ton serment, et remplis-le, que je puisse de nouveau t'ouvrir mes bras et mon lit. Par le sang et l'Obscurité, tu as juré d'empêcher Zoey Redbird de retrouver son corps, et ainsi de la détruire, pour que je puisse diriger ce monde moderne.

Elle passa un doigt sur la taille mince de l'immortel en souriant.

— Bien sûr, tu seras à mes côtés quand je serai au pouvoir.

Invisibles pour les Fils d'Érebus censés l'espionner pour le compte du Conseil Supérieur, les fils noirs et arachnéens qui emprisonnaient Kalona frémirent et effleurèrent la main de Neferet de leurs tentacules glaciaux. Se laissant distraire un instant par leur contact attirant, elle ouvrit sa paume et laissa l'Obscurité s'enrouler autour de son poignet, couper légèrement sa chair - sans lui causer de souffrance insupportable -, juste assez pour satisfaire son éternelle faim de sang.

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- Oui, j'allais quitter la Maison de la Nuit de Tulsa pour celle de Los Angeles. Ils me veulent là-bas, à Hollywood. J'aurais été le prochain Brad Pitt.

- Qu'est-ce qui te retient ?

Il me montra sa paume droite. J'écarquillai les yeux.

- Le labyrinthe de Nyx ! soufflai-je.

J'avais reconnu le tatouage couleur saphir sur sa paume, mais mon esprit tournait à vide, et je n'avais toujours pas saisi quand la voix d'Aphrodite s'éleva derrière moi.

- Oh, bordel ! Erik est un Traqueur.

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Lucie :

-En gros, dans quelques heures, on sera dans le caca.

Alors, dis à Zoey de se tenir prête ; moi, j'essaierai de soutenir Damien pour qu'il ne se transforme pas en flaque de larmes, de morve et d'angoisse ce soir.

Tu sais, pas la peine de faire semblant de ne pas te soucier de lui. Je t'ai vue l'embrasser sur le front.

Aphrodite :

-Je le nierai chaque jour de ma vie, longue et réussie.

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(Lucie, Aphrodite et Kramisha :)

-Euh, Aphrodite,intervint Lucie. Tu ressembles à Barbie. En quoi appartiens-tu à une minorité ?

Aphrodite désigna son front qui ne portait aucune marque.

-Je suis humaine dans une école remplie de vampires et de novices ! répondit-elle avant d'entrer dans le bâtiment.

-Cette fille n'est pas humaine ! commenta Kramisha. Je dirais plutôt qu'elle ressemble à un chien enragé, mais je ne veux pas offenser la race canine.

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(Zoey et Lucie, au téléphone:)

-Envoie-moi un message quand tu sauras à quelle heure tu atterris. Si je ne suis pas dans mon cercueil, je viendrai te chercher à l'aéroport.

-Lucie, tu ne dors pas dans un cercueil.

-Je pourrais bien; je suis morte dès que le soleil se lève.

-Oui, Stark aussi.

-Au fait, comment va ton mec ? Il se sent mieux ?

-Il va bien. Très bien, même.

Comme toujours, elle lut entre les lignes.

-Oh non ! Vous n'avez quand même pas... ?

-Eh si c'était le cas ? répondis-je en rougissant.

-Alors je dirais : Yihaa !

-Va pour << Yihaa >>, alors.

-Des détails ! Je veux des détails, fit-elle avant de bâiller bruyamment.

-Tu en auras. L'aube est proche ?

-Elle est là. Je m'écroule, Zoey.

-Pas de problème. Va te coucher.A bientôt, Lucie.

-A plus tard, Zoey.

Je raccrochai et m'approchai de Stark, qui dormait comme une souche dans notre lit à baldaquin. J'aurais aimé pouvoir le secouer en criant : << Debout, fainéant ! >>, comme un mec normal, mais c'était impossible. Le soleil brillait vivement sur Skye dans un ciel sans nuage, ce qui était inhabituel. Stark serait incapable de communiquer avec moi avant - je regardais l'horloge- avant deux heures et demie.

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(Zoey et Stark)

-Et à propos de trucs écossais, je te trouve vraiment canon dans cette tenue.

-Oui, c'est bizarre qu'une jupe en laine puisse paraître à ce point virile.

Je gloussai.

-J'aimerais bien t'entendre dire à Seoras et aux autres qu'ils portent des jupes en laine.

-Ah non ! Ce n'est pas parce que je reviens de l'Au-delà que j'ai envie de mourir.

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Extrait ajouté par Saph 2013-10-02T20:04:18+02:00

-Et qu'avons-nous ?

-Nous nous appartenons.Pour toujours.

-Ça me suffit Stark,dis-je en l'enlaçant. Tu veux bien faire quelque chose pour moi ?

-Oui, tout ce que tu veux .

-Embrasse-moi encore pour que je ne puisse plus réfléchir .

-Ça doit pouvoir se faire ?

Son baiser,au début lent et doux, devient rapidement plus passionné, et ses mains commencèrent à explorer mon corps .Lorsqu'il arriva au bas de mon t-shirt,il hésita, et pendant ce bref instant, je pris ma décision. J'avais envie de Stark. De lui, tout entier . Je m'écartais un peu pour le regarder dans les yeux .Il se rapprocha aussitôt, comme s'il ne pouvait supporter de ne pas être contre moi .

-Attends,fis-je en posant ma main sur sa poitrine ?

-Désolés,lâcha-t-il d'un ton bourru. je ne voulais pas te heurter .

-Non ce n'est pas ça. Tu ne m'as pas heurtée.Je voulais juste te dire....que...

Je me tus,essayant de remettre mon cerveau en marche malgré la brume du désir qu'il l'envahissait .

-Oh et puis zut, je vais te montrer ce que je veux.

Je me levai. Stark me regardait avec une curiosité mêlée de passion, mais quand j'enlevais mon t-shirt et mon jeans,ses yeux parurent s’assombrirent sous l'effet du désir.Je m'allongeais dans ses bras,me délectant de son plaid rugueux contre ma peau nue.

-Tu es tellement belle !souffla-t-il .

Il passa le doigt sur le tatouage qui m'encerclait la taille,ce qui me fit trembler.

-Tu as peur ?

-Non. Je tremble parce que j'ai envie de toi.

-Tu en est sûre ?

-Absolument. Je t'aime,Stark.

-Moi aussi je t'aime Zoey.

Alors il me serra contre lui et, avec ses mains et ses lèvres, il chassa le monde extérieur . Je ne pensais plus qu'à lui-je ne voulais être qu'avec lui. Ses caresses bannirent le souvenir horrible de Loren, et effacèrent l'erreur que j'avais commise en me donnant à lui. En même temps, la douleur de la perte de Heat s'atténua .Il me manquerait toujours mais alors que Stark me faisait l'amour, je compris que je devrais lui dire adieu un jour ou l'autre .

Stark était mon futur-mon combattant-mon gardien-mon amour.

Lorsqu'il s'étendit nu auprès de moi,je sentis sa langue sur mon cou, là où battait mon pouls,puis un légère pression de ses dents, comme s'il me posait une question.

-Oui,répondis-je, étonné par ma voix étrange,essoufflé .

J'embrassait ses épaules puissantes .Je posais à mon tour cette question muette en promenant mes dents sur son cou.

-Oh, déesse, oui ! S'il te plait Zoey. S'il te plait.

Je ne pouvait plus attendre . Je mordis sa peau au moment même où ses dents perçaient la mienne....

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- Là-bas, dans ton monde, la magie merveilleuse de l'époque où le taureau était vénéré à l'égal de la déesse, où l'équilibre entre le masculin et le féminin était respecté, et où même les rocs et les arbres avaient une âme, un nom, a été détruite par la civilisation, l'intolérance et l'oubli. Aujourd'hui , les gens, humains comme vampires, pensent que la terre n'est qu'une chose morte sur laquelle ils vivent -que c'est mal, voire barbare, d'écouter les voix des âmes du monde.

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Chapitre 5 page 56

Les bêtes peuvent être belle

Les rêves deviennent désirs

La réalité change avec la raison

Si toi à ta vérité

Homme... monstre... mystère... magie

Écoute avec ton cœur

Vois son mépris

L'amour ne perdras pas

Fais-lui confiance

Sa promesse est une preuve

Le test c'est le temps

La fois Libère

Si on a le courage de changer.

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