Commentaire de Davunk

La maison du guet est le premier roman (hors jeunesse) que publia Mary Higgins Clark. Un roman qui montre déjà de belles qualités malgré ses limites…

Nancy Eldredge est mariére et elle a deux enfants : Michael et Missy. Mais un jour, les deux disparaissent. Et pendant ce temps, on commence à se rendre compte que Nancy Eldredge est aussi Nancy Harmon, une femme qui fut accusé du meurtre de ses deux enfants nés d’un mariage précédent…

C’est ainsi qu’une intrigue qui semblait simple et qui ne devait mettre en avant que sa forme, se retrouve à proposer un fond intéressant. Car Nancy a oublié certaines choses. Victimes de manipulation et de médication, elle a fini par se convaincre qu’elle était responsable de la mort de ses deux premiers enfants. Et en même temps, le roman ne cherche pas à se cacher, évoquant la pédophilie et les troubles mentaux. Le tout pour un thriller efficace qui pourrait même être une vraie grande réussite si…

Si seulement il n’allait pas trop vite. Malgré ses 355 pages, le livre se lit en à peine plus de 3h et livre donc trop vite un dénouement qui le range dans la catégorie des thriller bien foutu et qui ferait un bon épisode de série mais l’empêche de s’élever au delà. Bon, pour le coup ce serait un trés bon épisode qui nous emmènerait facilement grâce aussi à son rythme asse soutenu et qui se passe de toute fioriture. Dommage que, pour sortir de la masse dans un genre codifié et ultra concurrentiel, il faille justement jouer de ces fioritures. Reste un trés bon livre malgré tout !