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Elle pousse un cri que j’étouffe aussitôt en enfonçant un bout du drap dans sa bouche. La douceur lancinante que j’ai ressentie lorsque nous faisions l’amour est toujours présente, mais ni son corps qui se tord de douleur, ni ses yeux exorbités ne peuvent m’arrêter. Je coupe touffe de cheveux après touffe de cheveux, en prenant bien soin de la lui montrer, chaque fois. En même temps, je lui explique qui je suis et lui rappelle ce qu’elle m’a fait. Elle hoche énergiquement la tête, elle sait de quoi je parle. Je retire le bâillon de sa bouche et elle promet de ne pas crier. Elle me demande pardon, me jure à maintes reprises de se racheter, dit qu’elle fera n’importe quoi pour moi. Pendant ce temps, je lui coupe les cils, puis les sourcils. Des morceaux de chair viennent avec.

Le sang coule par traînées sur son visage de pute, se mêle aux larmes et au rimmel. Je lui demande si ça fait mal quand je coupe avec les ciseaux à l’intérieur de son vagin et elle hurle que oui. Alors, je remets le drap dans sa bouche et lui explique qu’il y a plusieurs sortes de douleurs. Elle est secouée par des convulsions et, comme je suis sympa, je sors à nouveau le bout de tissu de sa bouche. Elle me supplie, je lui allume une cigarette. Elle me remercie et sourit, désespérée. Je réponds : « Il n’y a pas de quoi. » Puis j’introduis à nouveau le tissu dans sa bouche et j’écrase la cigarette sur la peau de son ventre disgracieux. Pendant ce temps, je lui raconte plusieurs souvenirs d’enfance, mais la cigarette finit par s’éteindre, alors je me demande quel effet ferait un peu de sel dans la blessure… Je vais chercher du sel dans sa cuisine et j’en verse sur la plaie. À en juger par sa réaction, c’est désagréable. Je lui explique ce que sont la solitude et le mépris de soi. Toute cette violence finit par me lasser, je ne suis pas quelqu’un de physique au fond, je suis même plutôt du genre cérébral. Je ne sais plus quoi dire, alors je retire encore le drap de sa bouche et je lui demande de s’excuser une dernière fois, du fond de son cœur, lui promettant que je m’en tiendrai là. Elle s’exécute. Après, je l’étrangle, et en effet, c’est fini.

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Sjöberg laisse tomber et demande à l’agent de lui faxer la déposition de la femme de Vannerberg. Il s’efforce de rester poli, remercie son collègue et se rend dans la salle des photocopieuses pour attendre le fax. Lorsque celui-ci arrive enfin, il s’empresse de le lire. La date de naissance est la même, il a une femme et trois enfants, travaille comme agent immobilier et a, selon son épouse, disparu autour de 18 heures la veille, alors qu’il allait visiter une maison à vendre dans le quartier. Il lui a dit qu’il s’y rendrait à pied et qu’il serait de retour une heure plus tard. Il n’est jamais rentré.

Sjöberg regarde sa montre, il est minuit passé. Il hésite à leur annoncer tout de suite. Sa femme est sans doute folle d’inquiétude. Il décide finalement d’attendre le lendemain matin pour ne pas perturber le sommeil des enfants. Lui-même a bien besoin de dormir un peu avant de s’acquitter de cette lourde tâche.

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Après plusieurs semaines d’hospitalisation, elle a enfin obtenu l’autorisation de rentrer chez elle. Elle est si impatiente de dormir à nouveau dans son lit à elle, de regarder sa propre télévision, de choisir ses émissions, sans rien demander à personne, tout en savourant une tasse de bon café. Même l’odeur de sa maison lui a manqué, un mélange de produits ménagers qu’elle utilise depuis toujours et des arômes de confiture qui se sont imprégnés dans les murs au fil des années.

D’un autre côté, elle va avoir du mal à se déplacer et à s’occuper d’elle-même, après cette fracture du col du fémur. Faire la cuisine ne l’amuse plus. Mais il faut bien se nourrir, et pour ça, l’hôpital, c’est assez pratique. Les repas sont préparés et servis, sans qu’on ait à se soucier des courses, ni de la vaisselle.

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Aujourd’hui, au travail, on lui a presque offert une part de gâteau.

Pas au centre de tri, où il n’y a jamais rien à fêter et où il ne passe que quelques minutes par jour pour venir chercher le courrier à distribuer dans les autres services. C’était au 11. Ils mangeaient du gâteau quand il est arrivé. Il est toujours mal à l’aise dans ce bureau, parce qu’il y passe au moment de la pause, si bien que tous le voient arriver avec son uniforme – ridicule sans doute – de postier. Uniforme, c’est un bien grand mot, disons qu’il porte une veste et un pantalon bleus. Il est, en tout cas, le seul à être vêtu de la sorte, et ce n’est jamais bon de se faire remarquer.

Et, bien sûr, ils l’ont remarqué, ou plutôt il l’a remarqué. Le comique de service. Il plaisante sur tout et sur tout le monde et a toujours quelque chose à dire. Les autres rient de ses blagues et semblent d’accord avec lui, puisqu’ils n’interviennent pas.

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« Thomas, incapable de résister, incapable de crier, est prostré sur le bitume humide et froid. Il ne bouge pas. Ne dit rien. Il regarde ses camarades. Certains lui jettent des cailloux. Sur la tête, le visage, le corps. Il y en un qui lui cogne le crâne contre le poteau, plusieurs fois. Un autre le fouette avec une corde à sauter abandonnée. Certains assistent à la scène en ricanant pendant que d'autres chuchotent, leurs petits visages [...]»

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