Orpheline et bâtarde, Lorna a appris très jeune que rien n'était gratuit dans la vie. Alors, quand le général Clayton Dee l'achète à son oncle dans le but de l'épouser, elle se doute bien qu'il compte la posséder, dans tous les sens du terme. Fuir ? Mais pour aller où ? Se tourner vers qui ?
Acculée et terrifiée, la jeune femme a pourtant la surprise d'apprendre que Clayton n'attend d'elle qu'une seule chose : qu'elle s'occupe de Matthew, son jeune fils, dont la mère est morte en couches. Les combats font rage autour d'eux, Anglais contre Écossais, mais dans leur château reculé, c'est une autre flamme qui grandit : celle du désir, puissant, impérieux. Cette attirance naissante pourra-t-elle résister aux affrontements sanglants de leurs peuples respectifs ?
Puis, après une hésitation, son pouce vient effacer les traces de larmes qui sillonnaient ses pommettes. Il recommença plusieurs fois, sur la joue droite, puis sur la gauche. Les caresses à peine appuyées la plongèrent dans un abîme de perplexité.
Un frisson la parcourut, aussi inattendu que ce geste, la laissant la
bouche asséchée et le cœur battant. Clayton pouvait-il se montrer si…
doux ? Pouvait-elle concilier cette vision de lui avec ce qu’elle en
connaissait déjà ? L’Anglais, l’envahisseur. L’homme qui l’avait arrachée à sa famille sans pitié… Celui qui la tenait comme si elle s’était toujours trouvée contre lui, et que sa place était bien là, contre son époux…
Quand il se baissa légèrement, elle fixa sa bouche qui s’entrouvrit. Il fit glisser la paume qui encadrait son visage jusqu’au creux de sa nuque. Il était si proche qu’elle sentait son souffle sur elle. Ses propres doigts se crispèrent sur le large dos qu’elle agrippait encore. Un instant, elle crut qu’il allait l’embrasser. Il se tenait tout contre elle il ne pouvait en être autrement, n’est-ce pas ? Elle savait qu’elle en avait follement envie. Peu importait leur situation ou la folie de cet espoir, elle brûlait de se dresser sur la pointe des pieds pour réduire l’espace qui les séparait. Sa tête ploya d’elle-même en arrière, dans une invitation silencieuse.
Ses talons oscillèrent, elle chercha le courage d’effectuer ce petit geste qui les rapprocherait. Aller au-devant de ce baiser qu’elle appelait de tout son être. Parce qu’être si proche de cet homme sans vouloir ce contact, cela n’aurait pas eu de sens. N’était-il pas son mari, après tout ? Celui avec qui elle devait passer le reste de sa vie ; il le lui avait promis. Elle était… sa deuxième épouse. Une remplaçante de celle qui aurait vraiment dû être là.
La pensée la dégrisa comme si elle venait de plonger sa main dans l’eau gelée d’un lac en plein hiver, balayant la brume épaisse qui lui nouait le ventre et rendait sa respiration courte, alanguie par cet instant autant que si elle avait été enivrée…
Son cœur se serra. Elle se leurrait. Elle seule avait ce genre d’idée
déraisonnable, et elle n’avait rien à faire entre ses bras. Il avait voulu se montrer gentil et réconfortant, rien de plus.
Comme s’il sentait son changement d’humeur, Clayton hésita, puis
laissa retomber sa main alors qu’il reculait. Leurs yeux s’affrontèrent en silence. À cet instant, elle n’aurait pu lire en lui. Cet homme, selon les moments, arrivait à se montrer réservé et impénétrable ou plus ouvert et expressif, alternant sans qu’elle s’y attende entre les deux.
Perplexe, elle tenta de ne pas s’attarder sur ses propres sentiments. Cette déception intense, l’envie de se ruer en avant malgré tout, de faire le geste de trop qui la couvrirait de honte…
Je suis déjà comblée par le cadre spatio-temporel : Ecosse + XVIII siècle. L'intrigue se met rapidement en place, le décor ainsi que les personnages sont posés simplement. Je les ai tout de suite appréciés surtout qu'on va suivre le point de vue de Lorna ainsi que de Clayton un chapitre sur deux. La jeune fille est immédiatement attachante contrairement au soldat mais par la suite j'ai fini par accepté ses raisons.
J'ai trouvé le contexte historique, ainsi que les enjeux et l'histoire d'amour très réalistes ! On est très loin des amourettes ou des couples modernes. Ici sont développés des sentiments authentiques. Même si la romance est le sujet principal, le cadre dans lequel évoluent les protagonistes est richement développé !
Ce roman est un véritable coup de cœur pour toutes les raisons que j'ai évoquées. La romance m'a profondément touché, j'ai pleuré plusieurs fois mais le moment le plus touchant est Spoiler(cliquez pour révéler) la révélation des sentiments de Lorna et de Clayton l'un envers l'autre. Leur relation m'a beaucoup rappelé la mienne dans ses débuts, j'aimerai parfois tout recommencer pour tout découvrir une nouvelle fois. Je ne peux pas comparer ce livre à d'autres romances mais je le garderai au fond de moi pendant très longtemps !
Quel plaisir de lire une romance historique d’une telle qualité ! J’ai adoré vivre cette plongée en Ecosse avec Lorna et Clayton. Lorna, bien que jeune, a du mûrir tôt, s’occuper de ses neveux comme une mère, travailler comme une forcenée et subir les mauvais traitements de son oncle. Lorsque celui-ci la vend à un lieutenant anglais, elle s’attend au pire. Pourtant, Clayton, bien que terriblement maladroit et égoïste – on ne va pas se le cacher, quand bien même il réussisse à se trouver maintes circonstances atténuantes – est aux abois. Sa femme vient de mourir en mettant au monde son fils et il a besoin d’une femme à qui confier son bébé. Quelques pièces en échange de Lorna, un mariage vite expédié et voilà le point de départ du livre.
Fanny André nous offre une romance savoureuse, toute en slow burn (totalement approprié au vue de la situation) entre deux personnages entiers, courageux et butés. Mais ça ne se limite pas qu’à une romance, et c’est là tout l’intérêt de "La mariée écossaise" qui regroupe les ingrédients parfaits pour une romance historique maîtrisée : des personnages à la psychologie travaillée, un contexte historique précis, une romance crédible et une intrigue solide. C’est avec plaisir que l'on suit également Clayton et son ami Henry tenter d’enquêter, de mettre en place des stratégies pour contrer la révolte des écossais mais aussi subir les ordres souvent peu futés de leurs supérieurs. Pour une néophyte comme moi de l’histoire anglais et écossaise, cela sonnait vrai.
En définitive, cette romance historique était un concentré de tout ce que j’aime dans le genre ! A découvrir pour ceux qui ne connaissent pas encore !
Une romance historique qui se passe en Écosse, une couverture magnifique, un résumé alléchant… J’étais obligé de lire ce livre et comme toujours, quand je pars en Écosse, je suis sûr d’aimer ma lecture.
Dans ce livre, nous sommes en 1746, en Écosse, en plein conflit entre les Anglais et les Écossais. En plein mouvement Jacobite qui veulent reprendre leurs terres aux Anglais.
Clayton, revient de mission, mais il comprend vite que chez lui quelque chose ne va pas. Sa femme, Mary, vient d’accoucher d’un petit Matthew, mais malheureusement, elle est morte en couches.
Clayton est désemparé, il se retrouve veuf, père d’un nouveau-né, seul… En plus, Matthew pleure beaucoup, personne ne veut s’en occuper là où est Clayton.
Toutes les femmes sont brutes, il ne souhaite pas ça pour son fils, il ne sait plus quoi faire. Il décide de partir noyer ses problèmes dans une taverne avec Henry, son ami et collègue…
Dans cette taverne, il va remarquer la servante, malmenée par le tenancier ainsi que les clients qui ont des propos déplacés sur elle.
Mais surtout, il va remarquer sa douceur, sa bienveillance envers les enfants qui sont présents dans la taverne. Ses cousins, après renseignements. Sur un coup de tête, il va demander de récupérer cette jeune femme pour l’épouser, pour qu’elle s’occupe de Matthews. Son oncle, le tavernier, va accepter de la laisser partir contre une bonne somme d’argent.
Lorna, la jeune fille, ne comprend pas ce qui lui arrive quand son oncle lui demande de préparer ses affaires et de suivre cet officier anglais.
Elle s’attend au pire, il faut dire que la réputation des Anglais vis-à-vis des écossaises n’est plus à faire…
Mais elle va assez rapidement comprendre les raisons de ce mariage, que Clayton, son nouveau mari, veut essentiellement quelqu’un pour s’occuper de son bébé.
Malmenée toute sa vie, Lorna va découvrir un autre monde, Clayton, la respecte beaucoup, n’exige rien d’elle à part qu’elle prenne soin de l’enfant. Elle va petit à petit se détendre, faire confiance à cet anglais et se lier d’amitié avec Fenella, la servante du château.
Mais le conflit est toujours là, pesant, une vraie menace, surtout pour eux. Un mariage entre un officier anglais et une écossaise…
Ce livre est un coup de cœur, un peu comme tous les livres qui m’embarquent en Écosse.
J’aime beaucoup les romances historiques, alors là avec l’histoire de l’Écosse, j’ai vraiment adoré.
Tout m’a plu dans ce livre, les héros sont très attachants.
Clayton peut paraître froid, surtout avec sa veste rouge, mais depuis le début, on sait qu’il a un bon fond. Parfois, il est maladroit, ne prend pas toujours en compte les sentiments des autres, mais là encore, sans le vouloir. La plupart du temps, il s’en rend compte plus tard, et la culpabilité l’assaille. Il ferait absolument tout pour protéger Matthew, pour qu’il soit bien. Quitte à arracher Lorna à ses trois cousins qui avaient besoin d’elle.
Il a beaucoup de respect pour les gens, qu’ils soient anglais ou écossais, il respecte aussi bien Lorna que Fenalla. Il n’est pas condescendant, il est très respectueux et n’hésite pas à les aider.
Grâce au personnage de Clayton, nous sommes immergés dans le conflit, avec beaucoup de faits historiques sur la révolte des jacobites.
Et il y a bien sûr Lorna, solaire, bienveillante, alors que la vie ne lui a pas fait de cadeaux. Fille d’un soldat anglais et d’une écossaise trop naïve, elle n’a jamais été acceptée comme écossaise. Elle savait qu’aucun mari ne voudrait d’elle à cause de ses origines. Malmené par sa tante et surtout son oncle, devant subir les remarques déplacées des soulards de la taverne. Elle passait sa vie à s’occuper de ses deux cousins et sa cousine, orphelins de mère, et devait également entretenir la taverne et assurer le service. Dans des conditions très difficiles, avec peu à manger.
Finalement, même si Clayton l’a arraché aux siens, il lui a peut-être aussi sauvé la vie, son oncle aurait fini par la vendre à n’importe qui contre un peu d’argent.
Lorna vit à l’époque où les femmes n’ont pas leurs mots à dire, elle est habituée à se taire et baisser la tête. En plus, Clatyon l’impressionne, mais à sa manière, elle va lui faire passer ses émotions, en le tenant à l’écart, en lui parlant peu.
C’est une femme admirable, courageuse, qui se bat pour ce qu’elle aime, une vraie héroïne comme je les aime.
La romance prend son temps, nous sommes vraiment sur slow burn, ce qui est parfaitement adapté à l’histoire, très agréable et très réaliste.
Les héros vont mettre du temps à s’ouvrir l’un à l’autre, la communication, ce n’est pas ça. Leurs sentiments vont petit à petit changer, mais ils vont les garder pour eux, pour diverses raisons.
Mais une fois que la romance débute, c’est beau, fort, prenant, touchant… Ils forment un couple magnifique, prêt à tout pour protéger leur famille, à surmonter les obstacles malgré leurs différences. Prêt à tout pour avoir la vie qu’ils méritent.
Quelques scènes d’action qui vont mettre du piment à l’histoire, des faits historiques pour en apprendre plus sur les conflits de l’époque. Le petit Matthew au cœur de l’histoire, ce petit qui va réunir de belles âmes pour le meilleur.
Une romance historique dans les magnifiques décors écossais, des héros touchants, une romance qui prend son temps. N’hésitez pas à faire un bon dans le temps grâce à La mariée écossaise, un livre que je vous conseille à 100 %.
Une jolie histoire d'amour qui évolue doucement et sûrement. Une rencontre improbable dans une période de l'histoire trouble, et que les préjugés ne pourront rien empêchés.
Quelle découverte ! [...] Je n’avais qu’une envie quand j’ai lu la dernière phrase : tout rembobiner pour tout reprendre au début.
Le roman est si riche, si original et bien mené que je ne saurais même pas comment vous le présenter par peur d’en amoindrir les qualités ! L’univers, l’atmosphère, le contexte historique, tout sonne parfaitement juste, mais communique aussi de bien belles émotions.[...] Ce fut magique pour moi, car j'ai ressenti dans ce livre toutes les qualités qui me touchent : une écriture splendide au service d’une histoire romantique à souhait, avec des personnages communs, mais en réalité hors du commun, admirables et forts, séduisants et sensibles, que l’on voit évoluer de manière convaincante, et des pages qui racontent une histoire, tout en équilibre. [...]
Et puis j’ai vibré de la tête aux pieds au rythme de la romance entre Lorna et Clayton. Ce slow burn historique m’a fait fondre[...]. Clayton et Lorna sont des héros qui resteront longtemps dans mon coeur et ce livre, qui m’a proprement envoutée, est une de mes plus belles découvertes de cette année !
Je connaissais la plume de Fanny André en Urban fantasy mais également en contemporain. J'étais donc curieuse de la découvrir en romance historique et écossaise par-dessus le marché. Autant dire un combo gagnant pour moi. D'ailleurs les premiers avis étaient vraiment bons. Dans La mariée écossaise nous faisons la connaissance de Lorna, une jeune femme de 19 ans qui est vendue par son oncle à un général. Elle ne sait pas à quoi s'attendre si ce n'est que dès le lendemain, voilà qu'elle est mariée à cet anglais. Rapidement, elle va découvrir ses intentions la concernant et autant dire qu'elle était loin de se douter de cela. A côté de ça, les tensions entre anglais et écossais planent au-dessus de leurs têtes.
Ce roman nous plonge au XVIIIe siècle. Peu de temps avant la révolte Jacobite. Autant dire que les relations anglais/écossais sont complexes et c'est un point assez important de l'histoire puisque Clayton, notre personnage masculin est un général. L'autrice nous immerge totalement à cette époque par le biais de références, descriptions et à travers le point de vue de Clayton. Des passages qui permettent d'ancrer l'histoire d'amour dans le récit. Si j'aime assez ce point, ce n'est pas ce que je préfère... J'ai trouvé la première moitié assez longue et notamment dû à cela. Les passionnés d'histoire y trouveront en revanche leur compte.
Lorna est une héroïne assez intéressante. Habituée à être sous la coupe de son oncle, à suivre les ordres, elle va se retrouver du jour au lendemain dans un endroit qu'elle ne connait pas, ne sachant pas si elle peut lui faire confiance ni ce qu'il attend d'elle. J'ai aimé cette distance qu'elle instaure entre elle et Clayton. Cela m'a paru vraiment plus réaliste et crédible surtout avec leur situation respective. Son dévouement pour les enfants est également touchant. On sent qu'elle est prête à tout pour venir en aide à ses cousins et au fils de Clayton.
Le petit Matthew est un point central dans l'histoire. C'est le personnage qui va réunir nos deux héros mais pas seulement. Je ne m'attendais pas à ce que la romance passe au second plan de l'histoire. Une romance qui entre totalement dans la catégorie des slow-burn. Moi qui suis friande de cela, j'étais ravie. Car ici c'est un slow-burn de chez slow-burn. La romance n'est véritablement présente que sur le dernier tiers du roman. Sur un roman de 400 pages, cela peut paraître long. Personnellement, j'ai apprécié l'évolution lente de leur relation. Après, j'aurais préféré que celle-ci soit un peu plus présente au détriment du petit Matthew et de l'aspect historique. Il m'a manqué quelque chose pour m'attacher vraiment aux personnages.
En conclusion, j'ai passé un bon moment de lecture en compagnie de Lorna et Clayton. Un roman historique sympa et une plume toujours agréable. C'est toujours chouette de retrouver une autrice qu'on apprécie dans un autre genre.
J’ai passé un très bon moment dans cette première romance du genre pour l’auteure. Pour une première, c’est une réussite. Sa plume se marie parfaitement au côté historique et apporte une impression de naturel.
J’ai d’emblée été séduite par les choix de l’auteure. Oui, nous sommes en Écosse, mais non seulement on quitte l’époque de prédilection des romances dans ce pays (bonjour, le 18e siècle) ; mais en plus, on ne rencontre pas de Highlander bien viril et primaire : bonjour le soldat anglais bien élevé.
Autre originalité, nous ne sommes pas tant du côté d’un ennemies-to-lovers que d’une romance de mariage de convenance avec un goût d’interdit par leurs pairs respectifs. La tension grimpe très doucement puisque nos protagonistes entretiennent cette distance respectable entre eux. C’est un slooooow burn et si j’aime ça, j’aurais apprécié plus de moments à deux (même si certaines scènes étaient parfaites et ont fait naitre une myriade de papillons dans mon ventre).
J’ai adoré les deux protagonistes et surtout leurs relations avec les enfants présents dans le roman. C’était excessivement mignon, progressif et plausible. L’aspect single dad correspond totalement à l’époque dans laquelle l’intrigue prend place. Ne nous vous attendez pas à un homme qui élève seul son enfant. Et c’est justement cette précision dans les détails qui m’a tant convaincue.
Ma note : un vent de fraicheur sur la RH écossaise 🏴
L’histoire se déroule sur les terres écossaises où les anglais cherchent à supprimer la culture traditionnelle écossaise dans l’idée de créer un vaste empire britannique. Dans ce dangereux climat, nous allons vivre la rencontre entre Lorna, une jeune orpheline et bâtarde (anglais/écossais) et Clayton, noble militaire anglais.
Lecture agréable, histoire romancée, ça fait du bien.
Résumé
Écosse, 1746
Orpheline et bâtarde, Lorna a appris très jeune que rien n'était gratuit dans la vie. Alors, quand le général Clayton Dee l'achète à son oncle dans le but de l'épouser, elle se doute bien qu'il compte la posséder, dans tous les sens du terme. Fuir ? Mais pour aller où ? Se tourner vers qui ?
Acculée et terrifiée, la jeune femme a pourtant la surprise d'apprendre que Clayton n'attend d'elle qu'une seule chose : qu'elle s'occupe de Matthew, son jeune fils, dont la mère est morte en couches. Les combats font rage autour d'eux, Anglais contre Écossais, mais dans leur château reculé, c'est une autre flamme qui grandit : celle du désir, puissant, impérieux. Cette attirance naissante pourra-t-elle résister aux affrontements sanglants de leurs peuples respectifs ?
Afficher en entier