Blackwing, Tome 1 : La Marque du corbeau

Une belle petite découverte. Un univers sympa et un héro bien cassé par la vie.

Quelques lenteurs mais rien de méchant.

Le style de l'auteur demande quelques pages d'adaptation et après on y pense plus.

Un peu de Steampunk mais cela reste léger.

Je suis curieux de découvrir la suite des aventures de notre Aile Noire.

Pour un premier livre l'auteur fait fort ! Dans univers sombre au bord de l'apocalypse, ou la magie et la technologie sont liées, Ryahlt Galharrow est un chasseur de prime. Suite à une mission, il se retrouve entraîné dans un complot qui le dépasse et qui pourrait bien sonner la fin de l'humanité... Dans un mélange de Fantasy, SF et Western, l'auteur nous entraîne dans une aventure palpitante dès la première page. Un coup de coeur absolu !

Avec Blackwing, on embarque dans un univers sombre et poisseux, qui sent l'eau de vie et les entrailles. On y découvre des personnages torturés, aux passés douloureux et aux destins incertains.

L'univers aux deux ambiances entre la ville et ses quartiers découpés en fonction des richesses de ses occupants, et le désert de la désolation au sable volant et infiltré partout, parsemés de dangers.

L'ambiance, mélange d'un peu de médiéval, de steampunk fin et de pas mal de magique, est juste prenante. On se retrouve avec Ryhalt Gallarow et ses hommes, ses états d'âmes, ses doutes, ses hantises, son franc parler et son Corbac, dans une aventure qui scellera ou non le destin de l'humanité.

J'ai adoré ce premier tome ! Pour son ambiance sombre, ses personnages profonds et complexes, son histoire dont le suspense est intenable et pour son système de magie avec beaucoup de mathématiques (en tant que scientifique j'adore quand la magie est traitée comme une science). J'ai particulièrement aimé le personnage principal parce que bien qu'il se présente lui-même comme un homme blasé et mauvais, il a un bon fond, c'est un personnage humain avec ses qualités et ses défauts et c'est ce qui le rend si attachant. De même, j'adore Ezabeth pour son courage, son intelligence, son réalisme ainsi que pour l'histoire qu'elle partage avec Ryhalt que je trouve belle et émouvante. J'ai ressenti beaucoup d'émotions à la lecture de ce livre et j'avais peur d'aller jusqu'au bout. J'aime beaucoup le style de l'auteur même si parfois j'étais parfois un peu perdue parce que le lecteur est plongé directement dans le récit sans aucunes explications, celles-ci arriveront au fur et à mesure, et que je préfère les récit à la 3ème personne.

En bref, un excellent roman surtout pour ses personnages et son ambiance sombre.

je me suis ennuyée. C'est vide. Le destin des personnages nommés n'a eu aucun impact sur moi pendant la lecture. On en sait très peu sur Nenn Tnota et les tanza. Je m'en moquais ainsi que du personnage principale. L'histoire est une ligne droite sans intérêt. C'est assez basique comme narration. Même quand les révélations arrivent, j'étais là et alors ? Disons que cela n'a pas d'impact. Un personnage se fait torturer... on parle même pas des conséquence lié à ce qu'il a vécu, des blessures. Hop il reprend " sa vie" comme si on l'avait chatouillé. c'était embêtant et c'est tout quoi. Après il a une fin ce tome. Cela n'appelle pas à une suite. Donc tu peux le lire seul. Le contexte et l'univers sont très peu approfondit. Le livre commence avec des termes, un contexte qui n'est pas expliqué. Et quand les premiers évènements ont lieu, je me sentais pas impliquée par tout ça vu que je ne comprenais pas de quoi il parlait. Et encore ce sentiment de ne pas comprendre l'enjeu et les risque car beaucoup de contexte sont à peine effleuré ( de même pour certaines situation)perdure tout le long du récit. C'est comme si j'avais raté un tome. La personnalité des personnage incluant le narrateur est survolé. Je n'ai pas su m'attacher aux personnages. J'aspirais même qu'un des principaux meurt....pour mettre un peu de conséquence... Raté. Ok, je ne lirais pas la suite mais je le sens au vu de la fin ...Spoiler(cliquez pour révéler)elle est vivante d'une certaine manière ? bref si on est novice dans la fantasy pourquoi pas... mais sinon mouais. Cette lecture fut vide et déjà vu en mieux donc .... Une lecture bof en somme. Dommage.

Un premier tome haut en couleur qui me fait me questionner sur la suite ! La fin magistrale ne semble pas laisser la place à une suite !

J’ai apprécié Gallahrow et son histoire, son point de vue brisé par une vie compliquée, et la venue d’Ezabeth dans sa vie ! Tout est noir, et l’univers est très bien construit ! On comprend les tenants et aboutissants de ce monde détruit facilement !

C’est sombre et bien écrit, même si j’ai eu du mal avec les changements de temps qui sont parfois un peu décalé !

Da la bonne fantasy bien dark comme je les aime !

C'était un des billets de CasusBelli qui m'avait incitée à ouvrir ce livre et je l'en remercie.

Un très bel exemple de "non code" que j'ai énormément apprécié. Des héros pas très beaux et pas trop bons, surprenants, dont on n'imagine pas les réactions cinquante pages à l'avance (elles sont souvent trop inattendues pour ça), une histoire pleine de rebondissements, de tours et détours qui font qu'on a du mal à imaginer comment ça va se finir. Des personnages qu'on apprend à connaître au fil de notre lecture qui ne sont ni lisses ni parfaits mais complexes avec des doutes et des travers, des blessures qui leur ont prendre des chemins qu'ils n'avaient pas envisagés.

Bref, un régal, un ouvrage dense et intense...

La série est censée être de la dark fantasy. Le début de l'histoire nous mène dans la Misery, une zone dévastée, échappant aux lois "classiques" de l'univers. Un bon début pour de la dark fantasy, avec de la folie et du gore. Mais on la quittera très rapidement et rien de spécial ne s'y passera.

Première déception mais le reste de l'univers semble tout de même bien rude avec la cité centrale à l'histoire, crasseuse, un coupe-gorge. Dommage que ça ne soit jamais exploité...

Toutefois, si l'univers n'est pas très sombre, les personnages peuvent toujours rectifier le tir. Après tout, le personnage principal est un alcoolique sans pitié, un mercenaire qui peut tout faire pour une prime. Un bon ingrédient pour de la dark fantasy, pouvant amener ce qu'il faut de noirceur dans l'histoire. Sauf qu'on désamorcera totalement ce personnage en ne lui faisant jamais faire de chose vraiment horrible (juste une fois à la limite) et en expliquant que sous sa carapace de gros dur, il a un coeur en fait, qu'il n'est pas vraiment méchant...

Concernant le steampunk... Les armes à feu existent dans cet univers. Et La magie de cette univers est différente de la magie classique de fantasy. Il s'agit des phos, énergie extraite de la lumière et qui peut être soit utilisée directement par les Spinner soit utilisée comme batterie pour alimenter des machines, y compris de l'éclairage. Donc on peut y voir un petit côté steampunk même si encore une fois, il est vraiment survolé.

J'étais enthousiaste à l'idée d'approfondir ce nouveau système de magie. D'une part, sa production est très intéressante. Les phos sont emmagasinés par des Talents, autrement dit des Spinners pas assez puissants pour être des Spinners, tâche qui finit rapidement par les rendre fous. Encore quelque chose qui pouvait ajouter de la noirceur à l'univers si cela n'était bouclé en un chapitre.

De plus, la magie garde l'idée de la 3ème loi de Newton en expliquant qu'il y a un "recul" à son utilisation, ce qui réduit les usages possibles puisqu'on ne peut pas trop utiliser de phos d'un coup, sous peine de graves conséquences. Malheureusement, ce recul ne sera jamais utilisé dans l'histoire. Dommage.

Ce livre est donc pour moi une déception. Trop gentil pour être de la bonne dark fantasy, un univers plutôt intéressant mais qui n'est que survolé à part pour les 15 fois où on nous répète l'histoire de la machine de Nall avec en prime une histoire basique qui se plonge mais pas trop dans une conspiration politique. En bref, ce livre se disperse trop et n'approfondit finalement aucun de ses thèmes.

Un premier roman remarquable par son univers très original et superbement construit, son histoire qui ne va jamais dans le sens attendu, jusqu'au dénouement qui fait oublier qu'on lit un premier tome. Et puis, des personnages forts, Galharrow en tête, antihéros rattrapé par son passé, ni gentil, ni parfait salaud, soumis aux Sans-Noms et confronté à la mystérieuse Ezabeth. Sombre, riche et violent.

https://appuyezsurlatouchelecture.blogspot.com/2019/09/le-coeur-est-noir-le-coeur-est-gele.html

Dans ce récit de dark fantasy écrit à la première personne, c’est la voix du Capitaine Aile Noire Ryhalt Galharrow qui résonne. Évoluant dans un univers aux airs de western qui m’a rappelé La Tour Sombre de Stephen King, cet homme désabusé, physiquement marqué par les combats qu’il a menés, assure sa subsistance grâce aux primes proposées lors de chasses assez particulières qui le conduisent dans la Désolation, cette étendue dévastée par une magie ancienne et puissante, traquant les bêtes avec ses fidèles compagnons, Tnota le navigateur et Nenn la bretteuse au caractère bien trempé.

Ici, la magie des Fileurs est possible grâce aux rayons des trois lunes qui éclairent cette terre, lumière qui permet d’alimenter l’arme qui tient à distance les agresseurs du territoire, les Rois des Profondeurs, qui s’opposent dans un conflit sans âge aux sortes de divinités qui veillent sur ce monde, ou qui semblent l’avoir abandonné, selon le point de vue des hommes qui se retrouvent au milieu de cette guerre, vulgaires pions inutiles et sacrifiables pour servir les intérêts de ces dieux.

La magie n’est pas la seule manière de combattre, de se défendre. Le lecteur assiste à de formidables combats entre épéistes, décrits avec réalisme et force détails. L’auteur, pratiquant cette discipline, met toute son expérience dans ses descriptions, rendant les scènes très immersives. Ajoutez à cela un narrateur à la psychologie torturée, vous obtenez un récit sombre et violent, mais tellement bien écrit pour un premier roman! On se laisse happer dans cet univers où les créatures mentionnées ne donnent vraiment pas envie de se trouver sur leur chemin même si on ne sait pas à quoi elles ressemblent, on se laisse prendre au pessimisme, au défaitisme parfois du narrateur alors même qu’il ne rate pas une occasion pour faire le bien l’air de rien dans ce monde brutes et de désillusions, sans y croire lui-même, mais le faisant parce qu’au fond, c’est ce qu’il est et que ce monde, aussi corrompu soit-il, n’est pas parvenu à le corrompre lui.

De la dark fantasy comme je l’aime!