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P. 14-18

- J'ai quelque chose à te dire.

- A propos d'hier soir, c'est ça ? C'était comment ?

Je me trompe, ou c'est une pointe de sarcasme que je discerne dans sa voix ? Je tente de le regarder dans les yeux, mais il me lâche la main et fouille dans sa chambre du regard comme pour y trouver quelque chose. C'est étrange, car la pièce est immaculée, et que tout y est toujours à sa place. J'enfonce les mains dans les poches de mon jean pour cacher mon embarras.

- Justement, c'est de ça que je voulais te parler. J'ai essayé de t'appeler. Je...

- Oh, oui. Désolé, je n'ai pas décroché, lance-t-il avec un grand sourire en se mettant du déodorant sous les bras. J'avais une fille à la maison, et j'étais assez occupé. Si tu vois ce que je veux dire...

Il m'adresse un clin d'oeil étudié, au cas où je n'aurais pas compris.

Mais qu'est-ce qui se passe ? Ca ne lui ressemble pas du tout ! Le Alex que je connais est gentil, attentionné, doux... et surtout, c'est qui, cette fille ?

- C'était qui la fille ?

- Tu ne l'as jamais vue. Elle s'appelle Jane. Elle est bien foutue. Avec des gros nénés? Et elle embrasse bien.

Ok, il se passe des choses bizarres. C'est le genre de trucs que Kev serait capable de dire. Et normalement, quand il entend ça, Alex se cache le visage dans les mains en secouant la tête.

Je me suis imaginée d'innombrables fois en train d'ouvrir mon coeur à Alex, mais jamais je n'aurais cru être aussi nerveuse. J'ai le cran nécessaire pour demander à un garçon de sortir avec moi. Je ne me sens pas obligée d'avoir cette pathétique attitude de fille qui consiste à attendre qu'il fasse le premier pas. Et il est impossible qu'il ait ses sentiments profonds pour cette Jane -à mon avis, ils viennent de se rencontrer. Je suis sûre que ce n'est rien, comparé à notre relation. N'est-ce pas ?

- Alors, tu as l'intention de la revoir

S'il te plaît, dis "non".

- Oui, ce soir, justement. D'où la douche.

Il m'adresse un nouveau clin d'oeil. Mon coeur s'arrête, mais j'ignore si c'est l'effet de la jalousie ou de la honte. Est-ce qu'il s'agit d'une grave erreur ? Est-ce que pendant tout ce temps, j'ai été amoureuse d'une version imaginaire d'Alex ?

[...]

Peut-être que cette douleur intense que je ressens n'est pas celle de mon coeur qui se brise. C'est peut-être simplement la déception de voir qu'Alex est comme tous les garçons après tout. Qu'il ne réfléchit qu'en dessous de la ceinture.

Mais non, si mes sentiments n'étaient pas réels, ça ne m'atteindrait pas autant. Et ce n'est pas possible que je me sois trompée sur lui pendant aussi longtemps... J'essaie de nouveau d'établir un contact visuel.

- Qu'est-ce que tu regardes ? demande-t-il en riant.

J'ai les joues qui me brûlent. Je n'ai pas le temps de reprendre contenance, qu'il enchaîne déjà.

- Qu'est-ce que tu voulais me raconter, chérie ?

D'où ça sort, cette manie de m’appeler "chérie" ? Je ne l'ai jamais entendu parler à personne comme ça - le mot sonne bizarrement dans sa bouche. Est-ce que je suis devenue complètement interchangeable ?

C'est moi ! Holly ! ai-je envie de crier.

Mais je ne peux pas. Les choses ne se passent pas comme prévu, et je ne parviens pas à expliquer ce que je voulais.

La gorge nouée, je lui adresse un sourire résigné.

- Je suis juste venue te dire au revoir. Je vais être dans les bagages jusqu'au cou les prochains jours. Ensuite, je descends à Londres en voiture avec papa. Qui sait quand on se reverra...

Je l’observe, attendant une réaction, mais il reste impassible. Pourtant, en le voyant s'apprêter à parler, je me laisse aller à espérer qu'il me demande ce que je raconte. Qu'il m'assure qu'évidemment, on va se revoir dans les prochains jours, même si pour ça il doit venir m'aider à emballer mes affaires. Et bien entendu, on se rendra visite tout le temps. Et ensuite, il va m'attirer à lui et me prendre dans ses bras...

- Qui sait ? répète-t-il avec un haussement d'épaules. Peut-être que Mothston Grammar organisera une réunion de promo dans dix ans. Tu seras rentrée de tes voyages, mariée avec un bel Australien, et tu auras une ribambelle de gamins.

[...]

Ce n'est qu'en descendant l'escalier vers le hall d'entrée que les larmes commencent à couler.

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Je relis le mail, à la recherche d'indices qui me prouveraient qu'elle est heureuse - ou pas - d'avoir de mes nouvelles. Ca dépend de ce sur quoi on s'attarde : "devrais", ou "café".

C'est sûrement cette histoire de café qui me casse le moral. Comme si elle ne pouvait m'accorder que cinq minutes. Je nous imaginais passant une soirée entière à évoquer le bon vieux temps autour de quelques verres, bavardant jusqu'au petit matin, comme autrefois. Je ne sais pas ... il faut croire que je me faisais un film. Je suis incorrigible.

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