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La mélodie du destin, Tome 1 : Larmes



Description ajoutée par Florent-le-flamand 2013-12-21T18:13:41+01:00

Résumé

Dans le comté de Berkeley en Caroline du Sud au milieu de l’année 1820, Angelique Beckett va faire une rencontre qui va bouleverser sa vie et celle de sa famille. L’indomptable demoiselle, habituée à la liberté campagnarde découvre qu’il existe d’autres mondes que le sien.

La riche et noble famille britannique des Darcy de Hasbury fait une entrée fracassante dans son existence et, surtout, dans son coeur.

Elle, qui a un lourd passé, va interpeller les nouveaux arrivants et, chacun à leur manière, ils vont lui montrer qu’elle est plus que ce qu’elle paraît être… et qu’elle a aussi droit au bonheur.

Son présent et son avenir se jouent alors, pour le meilleur ou pour le pire ?

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Classement en biblio - 18 lecteurs

extrait

"Le spectacle qui s’offrit à elle dépassa toutes ses espérances les plus folles. Le sol était recouvert de poudre blanche lumineuse qui brillait. Le ciel était clair mais il voletait toujours des flocons. Angélique se mordit la lèvre inférieure et elle réprima un rire de joie. Existée, elle courut hors de sa chambre, sans prendre le temps de mettre ses chaussures ni de s’habiller. Sa chambre n’étant guère très froide, elle n’avait pas enfilé sa robe de chambre. Elle courait donc dans le château encore endormi en cette heure matinale du milieu du mois de janvier.

Les battants de la grande porte d’entrée s’ouvrirent dans un silence respectueux du bonheur de la jeune fille. Pieds nus, elle courut dans la neige en riant aux éclats. A une dizaine de pas de la maison, elle s’arrêta, leva la tête vers le ciel et sentit les flocons qui lui tombaient sur le visage. Elle tournoya un long moment ainsi en riant, telle une enfant. Elle ne sentait point le froid lui mordre les chevilles ni la neige qui avait fondu au contacte de sa peau et qui lui glaçait les sangs. C’était la première fois qu’elle voyait de la neige et cela lui plaisait.

Puis Angélique entendit son nom mais elle ne réagit point tant elle était heureuse. Alors, son interlocuteur la rappela plus gravement et la jeune fille cessa de virevolter un instant pour chercher la personne courroucée. Elle aperçut Lord Darcy et Ellen sur le pas de la porte. La jeune lady se tenait frileusement les bras, pourtant vêtue une chaude robe de chambre, quant à son frère, il était déjà habillé avec un haut de chausse à la mode, de grandes bottes noires, une chemise blanche en soie – très certainement ou en satin – et un long manteau de gentilhomme qui donnait à sa carrure une dimension plus impressionnante encore. Il semblait de forte méchante humeur mais même Mrs Beckett n’aurait pu ternir la joie d’Angélique en cet instant. Le jeune aristocrate la questionna en s’élançant nonchalamment vers elle :

- Mais qu’est-ce qu’il vous prend de sortir sans vêtement et sans manteau sous la neige ? Voudriez-vous attraper la mort ?

Le bel aristocrate s’arrêta à quelques pas d’elle, il fronçait les sourcils. Angélique ne se départit nullement de son radieux sourire qui illuminait tout le visage, faisant ressortir le vert de ses yeux, l’embellissant encore. D’un geste spontané, elle s’élança vers le jeune Lord et posa ses deux mains sur son torse et leva la tête vers lui – sa tête atteignait à peine le niveau de sa poitrine.

- Ho, je vous en prie, ne vous fâchez point ! C’est la première fois de ma vie que je vois de la neige… car il s’agit bien de cela, n’est-ce pas ?

Elle se remit à tourner sur elle même en se reculant à quelques pas de lui. [...]

Il soupira et la réprimanda tout de même.

- Le fait est que vous auriez dû vous habiller avant de sortir, maintenant vous allez attraper froid et… il vit qu’elle ne portait point de chaussures et il se fâcha : non mais je n’ai jamais vu plus inconsciente que vous ! Vous êtes pieds nus dans la neige et rien ne vous choque dans votre tenue ?

Angélique se regarda et elle comprit qu’il avait raison. Elle commença à sentir la neige qui avait pénétré sa chemise et ses cheveux étaient presque complètement mouillés par la neige. James soupira et s’approcha d’elle alors qu’elle se mettait à claquer des dents. Ses lèvres – qui commençaient déjà à bleuir – devinrent violettes par le froid malgré ses joues rosies par son agitation. Lord Darcy se tint derrière elle et retira son manteau pour le lui poser sur les épaules. Il sentit qu’elle eut un mouvement de recul et il lui pressa doucement les épaules en signe de tendresse, geste qui la rassura et l’apaisa étrangement.

Ellen regardait la scène depuis le perron, à l’abri des intempéries, et elle resta muette d’admiration face au tableau qui s’offrait à elle. Son frère se tenait derrière Angélique et le geste qu’il eut, plein de grâce et de douceur, en posant le vêtement sur les épaules de la jeune fille, plus petite que lui l’émut profondément. Il semblait que la nature même s’était harmonisée autour du jeune couple."

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Commentaires récents

Argent

Un roman plutôt sympa, facile et rapide à lire avec des personnages intéressants à suivre. Je vais bientôt lire la suite c'est certain.

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Lu aussi

Dur dur de faire une chronique sur cet ouvrage... Je suis tellement partagée que je vais avoir du mal à m'organiser. Donc commençons par le début :

Beaucoup de références dans ce roman... Le prénom de l'héroïne, Angelique : à cause de ses yeux verts (sans compter qu'elle est française)... La voisine : Margaret Mitchell, doublé par le prénom du frère : Ashley et par le le nom de l'ami du Lord ( Butler ! ).... Et bien sûr le côté Darcy + le fait qu'Angelique est forcément la fille la moins aimée de sa mère.... Du coup on se retrouve avec une héroïne, mélange de Scarlett, Angélique et Elizabeth....Le côté fille détestée a forcément aussi une référence mais je sèche ^^. Bref nous avons donc un joli méli mélo de références... Le colonel Fitzwilliam (enfin son équivalent), la sœur à la mode Elizabeth Elliot... La soeur de Lord Darcy, Ellen porte le prénom de la mère de Scarlett dans Autant en emporte le vent, et a un caractère similaire à celui de Georgiana Darcy... Bref, j'arrête là, vous avez compris l'idée (même si moi ça m'a gaché la lecture, je n'arrêtais pas de me dire oh ça c'est "Autant en emporte le vent", là "Angelique", là ...)

Sur l'histoire en elle-même, une fois débarrassée de toutes les références, c'est plutôt pas mal. Le côté malheureux d'Angelique et surtout la relation qu'elle entretient avec la musique est superbement bien amenée et developpée tout comme ses échanges avec sa mère (même si on aimerait savoir au bout du compte ce que cette dernière lui reproche... au passage sur la mère elle est d'origine française comme Ellen Robillard). Pas mal de noirceur aussi avec l'oncle Harry, ces moments là étaient très bons. Idem pour la relation entre Angelique et James ( Lord Darcy), je la trouve bien construite , elle progresse à un bon rythme et on la voit vraiment évoluer.

Mais, j'ai quand même eu un problème de taille avec le personnage d'Angelique... Si elle apparaissait dans une fan fiction, je la qualifierais de "Mary Sue" : elle est fantastiquement belle ( comme la marquise des anges), a un passé douloureux ( l'oncle, la mère qui la hait....), et est douée en tout... Le piano : passe encore, c'est important pour le personnage mais était-ce vraiment nécessaire qu'elle soit AUSSI un prodige en dessin, échecs, bonnes manières, bref... en tout ? Ce côté surenchère m'a fortement déplu et c'est dommage car ça m'a gâché une partie de ma lecture alors que sans ça, le scénario était bon !

Autre petit point qui coince.... l'écriture en elle-même : je ne sais pas comment ce sont passées les corrections mais il y a vraiment BEAUCOUP de répétitions de mots, d'expressions. Certaines jonchent le texte, à l'exemple des dialogues : tous les personnages sans exception commencent régulièrement leurs phrases par "ho" ou "ha" à un moment j'ai eu envie de crier "Hue" ! Je passe aussi sur les "céans" et les structures alambiquées : "il n'avait guère point de fortune" : double négation : je comprends qu'il est fortuné alors que ce n'est pas du tout le cas, dommage que ça n'ait pas été corrigé. Ce n'est pas que c'est mal écrit mais j'ai trouvé que ce n'était pas assez soigné, j'aurais apprécié plus de variété dans le vocabulaire, plus de personnalité dans la façon dont les personnages s'exprimaient. Certaines scènes sont aussi superflues (celle de la neige, trop longue).

Dernière chose : les expressions et rebondissements des personnages étaient souvent peu adaptés au contexte historique, je n'ai qu'un exemple en tête : le bal de Charleston , Angelique porte une robe noir et pourpre, or, dans le Sud de l'époque les couleurs des robes étaient strictement réglementées : le noir et la pourpre étaient réservées à des vêtements de deuil ! Une jeune fille comme Angelique aurait du porter du pastel (sauf du mauve, réservé à la sortie de deuil) Bref, je pinaille je sais mais je connais mon Autant en emporte le vent sur le bout des doigts et pas de chance pour l'auteure nous avons les mêmes références... Ah et le passage sur l'avortement de Lucy... sérieux, elle va dans un COUVENT CATHOLIQUE et Angelique lui dit de ne pas les laisser la forcer à avorter ???

Et j'arrête là, parce que je ne veux vraiment pas miner le moral de l'auteure (qui vient elle aussi de la fan-fic et dieu sait que la transition entre fanfic et premier roman est difficile ! ) car elle a sans aucun doute un vrai potentiel !

Ce que j'aime : la relation d'Angelique et de sa mère, celle d'Angelique et de Lord Darcy. La relation qu'entretient Angelique avec la musique. Les démêlés avec Harry. La place de la religion dans les relations Angelique/Darcy aussi je trouve ça très fin et bien mis en scène. Le mystère qui entoure James.

Ce que j'aime moins : la surenchère sur le personnage d'Angelique trop tout. Les anachronismes / entorses à l'étiquette. Le style que j'ai trouvé parfois lourd et répétitif (mais ça avec une bonne correction ça s'arrange très vite).

En bref : Un bémol pour l'accumulation de références ( les clins d’œil sont trop appuyés pour mon gout) et une écriture qui mériterait plus de rigueur (pour coller à l'époque) et d'être plus soignée. Cependant, l'histoire de ce premier tome est prometteuse et m'a donnée envie de lire le second.

Ma note

5,5/10

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Diamant

http://leden-des-reves.blogspot.fr/2014/03/la-melodie-du-destin-amandine-weber.html

Et voilà, je viens à peine de terminer ma lecture de Larmes.

J’en ressors… dur de trouver mes mots. Enchantée, je crois que c’est le terme approprié. Oui, enchantée ! Ce roman est une véritable perle, je m’empresse donc de vous en parler, histoire de ne pas vous faire attendre plus.

En Caroline du Sud vit une jeune fille, Angélique Beckett, menant une existence non pas paisible, mais agréable. Son passé n’est pas fait que d’amour et d’eau fraîche, pour de multiples raisons qui nous sont dévoilées tout au long du roman. Puis, un jour, les Darcy de Hasbury arrivent dans le comté de Berkeley, et vont changer la vie d’Angélique. Lui montrer qu’elle a droit au bonheur, lui faire vivre de belles choses, expérimenter des moments particuliers… durs à supporter, parfois. Mais indéniablement, Angélique vivra des instants inoubliables qui la marqueront à jamais… mais de quelle façon ?

Ohlala. Sérieusement ? Oh. Purée.

Ce livre est une perle, je vous le dis ! C’est le genre de roman qui vous offre un voyage hors du temps, qui vous transporte dans un passé que vous aimeriez être votre présent, qui vous chamboule, vous fait rêver… vous saisissez un peu le genre ? Ouais, trop génial, quoi !

Larmes est une énorme surprise. Bon, c’est un Valentina, encore une fois, donc je ne devrais pas laisser l’étonnement me saisir, toutefois, c’est la magie d’un livre, réussir à vous effarer, et là, il faut clairement avouer que le pari a été relevé avec brio. Il est rare de tomber sur des romans écrits de nos jours qui parlent de cette période, avec autant de finesse, de descriptions, vous donnant littéralement l’impression de vous y trouver. Si je ne savais pas que le comté de Berkeley ne ressemblait plus à cela, je crois que je déménagerais !

Ce premier opus de La Mélodie du Destin nous permet de faire la connaissance d’Angélique, le personnage principal de l’histoire. Il s’agit d’une jeune femme bourrée de qualités et… de défauts. Du moins, pour la société qu’elle est amenée à fréquenter. Pourquoi ? Angélique est éprise de liberté, fougueuse et disons clairement que son caractère est… fort. C’est le moins qu’on puisse dire, m’est avis. Elle ne cesse de surprendre le lecteur, ainsi que les personnages qui l’entourent, y compris sa famille qui la côtoie depuis de nombreuses années déjà !

Nous faisons de même la connaissance des Darcy, et de Lord Darcy. Oui, ça devient plus intéressant, là, hein ? Je sais. Moi aussi, quand j’ai découvert ça, rapidement, au début du livre, je me suis dit que ça allait me plaire.

Mais d’autres personnages réellement importants nous sont présentés dans le roman, qu’il s’agisse de la famille d’Angélique, ou du reste des Darcy, ou encore de la meilleure amie de la jeune Beckett, Margaret. Tous ont un rôle et tous sont essentiels à l’histoire. Et je peux vous dire qu’il n’est guère possible de rester indifférent à chacun d’entre eux.

Mmph, j’ai du mal à ne pas tout raconter, et je suis encore dans cette impression de « c’était trop bien, c’était trop bien, c’était trop bien ! ». Je peine à vous exprimer tout ce que ce premier roman véhicule. C’est frustrant et pourtant, je peux vous assurer que c’est aussi magnifique parce que ça veut dire que l’auteure a si bien réussi son coup que vous ne savez plus trouver vos mots pour raconter votre aventure.

La plume de l’auteure est tout simplement… hors du commun. Je l’aime énormément. On dirait une plume de l’époque, on se croirait vraiment dans la période durant laquelle le roman se passe, au début du 19ème siècle. C’est magique. Ça contribue à vous emmener loin, encore une fois. Le seul regret que j’ai, concernant cette plume, c’est que les expressions sont souvent les mêmes pour désigner les personnages, et plus particulièrement Angélique. C’est un micro-truc qui ne m’aura nullement dérangée, mais j’avoue qu’au bout d’un moment, ça aurait pu devenir agaçant.

Tellement de choses se passent dans ce premier tome… tellement de choses ! Au point qu’il m’est impossible de vous parler d’un seul petit truc, sinon je vous spoilerais et je ne le désire en aucun cas ! Mais ça a largement de quoi ravir votre cœur. Des petits éléments banals qui ont leur importance aux éléments cruciaux de l’histoire, tout, tout est génial, superbe, mirifique, bref… top du nec plus ultra. Oui, je sais, je m’enflamme. Mais comment ne voulez-vous point le faire ? Vous n’avez guère le temps de souffler, jusqu’à la fin, vous êtes accro, vous en voulez toujours plus, et quand arrive la fin, vous êtes là « NAAAAN, c’est une horreur, je veux la suite, maintenant ! » et vous vous mettez presque à pleurer.

C’est ça, ouais. La Mélodie du Destin 1, c’est une drogue en mots. Une histoire belle, parfois plus sombre, et pourtant teintée d’espoir et de magie, une bulle avec une multitude de couleurs qui vous enveloppe et ne vous lâche plus jusqu’au dernier mot.

Une perle, je vous l’ai déjà dit. Franchement ? Il-ne-faut-pas-passer-à-côté-de-ce-livre !

Je deviens difficile, en lecture, certains s’en sont peut-être rendu compte. Eh bien, Larmes a ravi mon cœur, mes espérances, tout ! C’est l’un des romans dont vous tombez amoureux. Même si la fin vous laisse cruellement sur votre faim en vous laissant présager des milliers d’hypothèses pour la suite. Des peurs, aussi, des espoirs… ça s’appelle une fin de sadique. Bon, d’accord, je ne suis pas la mieux placée pour en parler.

En conclusion, si vous n’avez pas encore votre exemplaire du premier roman d’Amandine Weber, filez l’acheter, vous ne le regretterez pas. Ce roman vous mettra du baume au cœur, vous prendra entièrement, ne vous lâchera pas jusqu’au dernier instant. Laissez-vous transporter au son d’une Mélodie en mots qui a tout pour enchanter…

Ce sera un coup de cœur pour moi et un 20/20. Bravo, Amandine, et vivement la suite ! Merci pour ce voyage plus que merveilleux.

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Or

Grande romantique dans l'âme et passionnée d'histoire, c'est tout naturellement que j'affectionne la romance historique. Aussi "La Mélodie du Destin" avait tout pour me séduire.

Avant toute chose, je voudrais parler de la couverture. Elle est splendide, ne le cachons pas, mais je la trouve peu adaptée à l'histoire. J'entends par là que sans lire le résumé au dos, on ne soupçonne pas le moins du monde que la romance se déroulera dans un siècle passé. Des couleurs plus douces, plus pastelles, une femme en robe Premier Empire aurait peut être été plus adapté. Sans donc ce résumé, je ne me serais sans doute pas laissé tenter, ce qui aurait été une bien grande erreur !

J'ai lu ce livre d'une traite, emportée, par la plume d'Amandine Weber, en Caroline du Sud, au début du XIXème siècle. Tout de suite, on se sent là bas, l'auteur usant à merveille d'un vocabulaire frôlant le vieux français, sans tomber pour autant dans l'exagération. Ainsi, les personnages se parlent comme sans doute le faisaient nos ancêtres. En plus d'être agréable, cela ne nous plonge que mieux encore dans le contexte historique. Par ailleurs, les lieux, les fêtes et les moeurs me semblent plutôt bien correspondre (quoi que : de ce que je sais, les filles trop désireuses d'être libres étaient souvent mal vues par l'entourage, ce qui n'est pas le cas ici, tout le monde ou presque l'aime beaucoup).

Son écriture est fluide, aisée, et sans prise de tête tout en étant raffinée et riche, justement par le recours à ces petites touches de vieux français.

Passant maintenant à l'histoire en elle même.

Tout d'abord, les personnages.

Angélique est une jeune fille que la vie n'a pas épargné. Sa mère ne l'a jamais respectée, mais ce n'est pas là sa seule blessure, qu'on découvre à demi-mots tout au long de la lecture. Malgré tout, cette jeune indomptable éprise de liberté garde la tête fière et haute. Elle ne s’apitoie guère sans cesse sur elle même et endure chaque souffrance, se relevant à chaque chute.

Pourtant, je dois avouer qu'elle m'a un peu agacée par moment. La demoiselle joue du piano à merveille, joue aux échecs à merveille, dessine à merveille, chevauche à merveille... Ne serait-elle pas un peu trop accomplie ?

Elle a heureusement ce petit caractère bien trempé et une répartie à toute épreuve, et est tellement touchante dans sa souffrance qu'on compatit et qu'on l'apprécie. Elle évolue beaucoup au fil de l'histoire (et en bien), et on se sent assez souvent proche d'elle.

Les autres personnages n'ont rien à lui envier. James Darcy (au début, j'avais l'image de Colin Firth dans la tête, ça a été un peu délicat de s'en décoller) n'a pourtant rien à envier au Darcy de Jane Austen. Il évolue aussi beaucoup au fil de l'histoire, mais celle-ci étant plus centrée sur Angélique, elle est moins mise en avant et plus subtile. Au début plutôt antipathique et assez imbu de sa belle personne, on se doute bien qu'en le connaissant mieux, on le découvrira attendrissant et attentionné pour sa belle, ce qui est effectivement le cas. D'ici qu'on tombe amoureuse de lui, il n'y a qu'un pas !

La famille d'Angélique ressemble pas mal à celle d'Elizabeth Bennett : un père qui s'attend très bien avec elle, une mère qui l'apprécie moins, et deux soeurs très proches dont l'une est complètement frivole. Mais heureusement, la ressemblance s'arrête là!

Très vite, on déteste la mère de l'héroïne, mais on apprécie son frère. J'ai beaucoup apprévié Margaret, j'ai un peu moins aimé Ellen même si elle est attachante. Mais aucun personnage ne laisse indifférents.

Les amies d'Angélique, qui sont assez présentes dans l'histoire, sont une agréable compagnie, au même titre que le meilleur ami de James Darcy, Peter. Tous ces personnages secondaires ont un rôle assez important et on s'y attache très facilement (surtout à Peter qui nous permet de mieux comprendre son ami).

Passons maintenant à la romance.

Je craignais qu'elle ressemble un peu trop à Orgueil et Préjugés (rien que le nom de Lord Darcy...) Mais quand bien même le début le laisse penser, Amandine nous dresse assez vite un tableau beaucoup plus sombre et dramatique en donnant un lourd passé à ses deux héros, ce qui est passionnant. L'histoire entre Angélique et James est si subtile qu'on la devine plus qu'on ne la vit. Mais c'est particulièrement appréciable, car ainsi point de niaiseries ! Ouf ! Cet amour qui naît lentement des épreuves des protagonistes n'en sera sans doute que plus éclatant. Et de nombreuses questions se posent à la fin du premier tome : parviendront-ils à surmonter toutes leurs différences, toutes leurs souffrances ?

Et puis, il n'y a pas de répit, aucun temps mort. Tout s'enchaîne sans la moindre longueur, et dès qu'un événement se termine, d'autres questions sont soulevées et on se lance dans une autre aventure. Ainsi on est complètement emporté, on n'a qu'une seule envie, connaître la suite à tout instant.

Je terminerai cette critique sur le ton du livre. L'histoire est, comme je l'ai dit plus haut, beaucoup plus sombre qu'on n'aurait pu l'imaginer. Aussi ai-je eu les larmes aux yeux plusieurs fois, j'ai tremblé quand Angélique avait peur, j'ai intensément ressenti sa peine, mais malgré tout, toutes ces pages sont parsemées d'humour, grâce à la verve de la jeune fille et aux situations rocambolesques dans lesquelles elle se met. J'ai beaucoup ri, presque pleuré, ce me fut une lecture riche en émotions !

On a droit aussi à des petits clins d'oeil aux romans d'Austen, mais aussi au film "Ever After : une autre histoire de Cendrillon", c'est très amusant.

Pour conclure, c'est un livre que je recommande à tous les lecteurs de romance historique, mais pas que. Bien écrit, on sent qu'Amandine a un style bien à elle et beaucoup d'imagination pour nous faire transmettre son histoire et nous faire rêver.

Ce fut une très agréable surprise, et il ne me tarde plus qu'une chose : lire la suite ! Et pourquoi pas d'autres romans de l'auteur !

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Or

http://lireunepassion.blogspot.fr/2014/02/la-melodie-du-destin-tome-1-larmes.html

Depuis que j'ai lu « le cercle des confidentes », j'ai envie de tenter la romance historique, parce que l'époque traitée me fait rêver. Alors, quand j'ai vu que ce genre-là allait sortir chez Valentina, je n'ai eu aucun doute : je le voulais ! En plus, bien que la couverture soit simple, elle est vraiment très belle et attrayante avec ses couleurs qui se marient très bien entre elles.

Angelique Beckett est une jeune fille pleine de caractère, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds et qui vit avec une mère acariâtre, qui ne vit que pour l'une de ses sœurs : Georgiana. Mrs Beckett semble détester Angelique, à un point que l'on imagine même pas. Elle ne cesse de la réprimander, de mettre ses points faibles en avant lorsqu'elles sont en bonne compagnie et ne daigne pas lui lancer un regard quand elle est près d'elle. Si dès le début, le ton est donné, j'ai beaucoup apprécié le fait qu'Angelique ne se renferme pas sur elle-même, qu'elle ne se plaint pas et qu'elle ne pleure pas à tort ou à travers. Au contraire, elle n'hésite pas à répondre à sa génitrice, lui lancer des piques et la contredire. Plus le roman avance, plus cette sensation de confiance en soi augmente et c'est avec plaisir qu'on voit son personnage grandir.

Lors d'une visite de courtoisie à la nouvelle famille qui vient de s'installer près de chez elle, Angelique va faire la rencontre d'une famille qui va chambouler sa vie. La famille Darcy va lui faire découvrir un monde qu'elle ignore, où cette fois-ci, elle verra qu'elle peut être importante, et qu'elle n'est pas une impertinente, comme sa mère le prétend.

Je vous avoue que cette chronique est l'une des plus difficiles à faire. Pas parce que je n'ai pas aimé, bien au contraire ! Plutôt parce que chaque action, chaque passage dans ce livre ont leur importance. Aucun temps mort, aucun moment où l'on se dit « pourquoi l'auteure a écrit ça ? ». Alors rester là sans rien dire est encore plus difficile que de lâcher tout ce que l'on veut faire connaître. Parce que l'auteure a une plume tellement magnifique qu'elle nous fait voyager en 1820 avec délice. On peut y retrouver leur façon de parler le langage très soutenu et très bien mené. Ou encore des secrets bien cachés, des révélations qui changent beaucoup de choses. Ou encore une très belle romance qui part sur un « je t'aime, moi non plus »

Tiens, parlons de cette romance ! (oui parce que quand même, c'est le thème de ce livre, hein!). Parfaite. Pas cucul. Avec du sarcasme, des sentiments naissants qui arrivent quand il faut, ni trop tôt, ni trop tard. Une relation qui partait sur de mauvaises bases, puis qui se transforme peu à peu en amitié voilée. Une amitié où chacun des deux personnages reste à sa place. Leurs us et coutumes les interdit trop de rapprochement, de toucher, de regards qui se perdent.

Dans ce roman, je suis complètement tombée sous le charme de James Darcy. Aux yeux de tous il paraît très conventionnel et proche des règles. Cependant, quand on regarde plus en profondeur et que l'auteure l'autorise, on y trouve un jeune Lord attendrissant, doux et qui se découvre peu à peu. J'avoue que c'est ce personnage qui m'a le plus touchée. Il sent qu'il tombe amoureux de la jeune et belle Angelique, mais il ne veut pas y croire. Il reste encore bon enfant et ne veut espérer que l'amour lui tombe dessus. Ou tout simplement que ses sentiments naissants puissent être plus fort que l'amitié.

Même si j'ai beaucoup aimé le caractère d'Angelique, que j'ai aimé la suivre et que j'ai été touchée et atterrée par son lourd secret, je n'ai pas eu cet attachement que j'ai pour Lord Darcy. Même s'il n'a pas de lourd secret en vue (oui le tome 2 n'est pas encore là, sait-on jamais), son côté protecteur m'a fait quelque chose.

En personnages secondaires, j'ai aussi beaucoup apprécié trois en particulier : Ellen, pour sa joie de vivre et sa façon de faire sortir Angelique de son mutisme et de la faire revivre ; Margaret, parce que c'est sa meilleure amie, et que bien qu'elle soit peu présente, dès qu'elle est dans les parages, Angelique est de bonne humeur ; Peter, l'ami de Lord Darcy. Tout comme Margaret, il est souvent absent, mais un petit quelque chose en lui m'a de suite conquise ! Peut-être parce qu'il connaît tellement bien son ami qu'il devine ce qui le perturbe dès le début...

Il faut dire aussi que si j'ai autant été charmée par cette histoire, la plume de l'auteure y est pour beaucoup : très fluide, elle manie parfaitement le dialecte de l'époque, et moi qui pensais avoir du mal au début, j'ai été agréablement surprise de plonger immédiatement dans le récit et d'être même déçue en lisant la dernière phrse. (ah et frustrée et énervée, parce que je sens que le tome 2 va me faire passer par différents sentiments...)

Un petit mot pour la fin. Je ne peux pas dire que je sois en colère contre l'auteure, mais je suis frustrée, c'est clair ! Parce que j'aurais aimé avoir tout d'une traite, c'est évident, quand on aime notre lecture. Cependant, j'ai trouvé ce final très beau, tout en sentiments et très touchant. Très bien écrit et très bien amené. Il nous promet le pire dans le tome 2 et j'aime être dans ce genre d'attente.

En résumé, pour moi ce premier tome est une grande réussite ! J'ai été complètement immergée dans ce roman, j'ai aimé chaque mot, chaque passage, chaque événement. Évidemment, que serait un livre sans personnages qu'on déteste ? Car oui, certains je ne les aime pas, mais je sais que c'était fait exprès (sinon, où serait le goût de lire si tout était bien ^^). Angelique grandit de plus en plus et sait s'affirmer quand il le faut. Elle souffre (un peu, beaucoup) et tout ça la forge et la pousse à avancer, même si parfois elle aimerait abandonner. La romance qui débute est vraiment très belle et n'arrive pas trop tard, ce qui m'a beaucoup plu. L'auteure prend le temps de l'installer tout doucement et nous dévoile quelques petites parties de temps en temps. Bref, pour ceux qui aime l'historique et la romance, je vous conseille cette série. En plus elle n'est qu'en deux tomes, donc n'hésitez plus !

Justine P.

« — Quel est son tour de taille ? demanda-t-il soudain calme. Chaque mère connaît cela.

Étrangement, on retenait son souffle. Les yeux de Mrs Beckett flambèrent.

— Non, vous ne savez pas. Quelle est sa couleur préférée ? Son dessert favori ? Ses fleurs préférées ?

[…]

— Mais vous, naturellement vous savez tout cela ? railla-t-elle dans le but de lui prouver que personne ne pouvait réellement connaître Angelique.

[…]

— Sa taille mesure dix-huit pouces, sa couleur préférée est le bleu, son dessert préféré : le crumble aux pommes et ses fleurs favorites sont les orchidées. »

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Date de sortie

La mélodie du destin, Tome 1 : Larmes

  • France : 2014-02-10 (Français)

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Note globale 8.17 / 10