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Serait-il possible de décrypter les algorithmes de l’amour? Peut-être les tentaculaires compagnies de l’Internet y parviendront-elles un jour? Elles sauraient, alors, dire si deux personnes sont vraiment faites pour être ensemble. Et si l’immortalité nous était offerte, quelle trajectoire serions-nous amenés à suivre? Sans doute la route vers les étoiles s’ouvrirait-elle à nous? D’immenses vaisseaux se dirigeraient vers 61 Virginis pour y trouver… quoi? Mais les plus beaux des voyages sont peut-être ceux que l’on fait grâce à la mémoire, à l’aide de jouets nés des mains et de l’amour d’une mère : une merveilleuse ménagerie de papier.
Ce recueil de dix-neuf nouvelles, récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire en 2016, révèle le talent d’un auteur avec lequel il faudra compter à l’avenir. Abordant indifféremment la science-fiction ou la fantasy, Ken Liu a réussi un triplé historique pour le texte qui donne son titre au recueil : prix Hugo, prix Nebula et World Fantasy Award.
Who can say if the thoughts you have in your mind as you read these words are the same thoughts I had in my mind as I typed them? We are different, you and I, and the qualia of our consciousnesses are as divergent as two stars at the ends of the universe.
And yet, whatever has been lost in translation in the long journey of my thoughts through the maze of civilization to your mind, I think you do understand me, and you think you do understand me. Our minds managed to touch, if but briefly and imperfectly.
Does that thought not make the universe seem just a bit kinder, a bit brighter, a bit warmer and more human?
Très bonne lecture. C’est l’un des meilleurs recueils de nouvelles que j’ai lu, je l’ai trouvé à la fois divertissant et intelligent.
Les intrigues des histoires, le déroulé, les personnages, j’ai tout aimé. Les problématiques soulevées sont également très intéressantes, et touchent à divers sujets : la justice, la liberté, l’individualité, l’écologie, la différence, l’acceptation (ou pas) de l’autre, la famille, les avancées technologiques et leur impact sur l’évolution humaine et son éthique…
La plupart des nouvelles sont assez tristes : mais pour chaque vision pessimiste, il y a quand même une touche d’espoir : les meilleures nouvelles avaient cette sensation douce amère à la fin. Parfois, c’était terrible pour l’individu mais positif pour le groupe, parfois l’inverse.
Les histoires sont complètes, et certaines se suivent même, on a donc l’impression de suivre un feuilleton (Le peuple de Pélé).
Il n’y a aucune histoire que je n’ai pas apprécié, et celles que j’ai le moins aimé étaient tout de même très sympathiques. Je note quand même que j’ai eu l’impression de monter en intérêt et en qualité au fil de ma lecture : donc sans surprise, mes nouvelles favorites sont à la fin.
J’ai vraiment adoré « La Plaideuse », « Le peuple de Pélé », « Mono no aware », ce sont mes 3 préférées.
J’ai aussi beaucoup aimé « Faits pour être ensemble », « La ménagerie de papier », « L’Oracle », « La Forme de la pensée » , et « Renaissance ».
Je recommande sans réserve ce livre, même aux personnes qui ont du mal avec les nouvelles : c’est généralement mon cas et ici j’ai été conquise.
Il est complexe de faire une critique d'un recueil de nouvelles, pour moi du moins. Les premières lues ont tendance à s'effacer au fur et à mesure de la lecture, ne laissant en impression que les dernières.
C'est d'autant plus vrai quand il s'agit d'un recueil sans réelle unité, où les nouvelles se déroulent chacune dans un univers différent ou presque, comme c'est le cas de La Ménagerie de papier.
Une tendance générale s'est dégagé de ce recueil ; j'ai bien plus apprécié les quelques nouvelles Fantasy que les autres.
J'ai notamment en tête La Ménagerie de papier, nouvelle qui a donné son nom au recueil, dont la courte histoire m'a vraiment pris au cœur. C'était un condensé d'émotions pures, avec un fin vraiment touchante.
J'ai aussi beaucoup aimé La Plaideuse, avec une enquête saupoudrée de fantastique, dans un pays asiatique, et Le Golem au GMS, avec ce ton humoristique si savoureux.
Les autres textes sont un peu moins marquants, malgré de jolis retournements de situation. Les quatre derniers ont une certaine logique, avec le lien du voyage vers Virginis, système solaire que l'homme cherche à coloniser. Même si les nouvelles sont complètement déconnectées les unes des autres, avoir ce point commun m'a permis de comprendre un peu plus vite l'univers, et de replacer un contexte.
La plume de Ken Liu est facile à suivre, et adaptée à chaque histoire. Une de pure SF est racontée différemment de La ménagerie de Papier, où l'émotionnel a bien plus de place.
Les nouvelles demandent une gymnastique mentale particulière ; s'immerger dans un nouvel univers, avec des personnages différents, à chaque changement de texte. C'est un exercice fatiguant, et mine de rien, il est facile de passer à côté de choses quand l'on enchaine plusieurs textes.
J'ai donc pris mon temps pour cette lecture, en intercalant quelques illustrés entre deux nouvelles.
Pour autant, j'ai vraiment apprécié ma découverte.
Ken Liu est un auteur que j'avais déjà lu dans la collection UHL. Je continuerai à découvrir son oeuvre, et notamment ses 4 romans, avec plaisir.
Quel excellent recueil de nouvelles ! Evidemment toutes ne sont pas de la même qualité mais dans toutes Ken Liu nous livre des personnages très humains et des histoires toujours très différentes et originales. Ses nouvelles ont su m'amuser, me toucher beaucoup ou me surprendre en n'offrant pas la conclusion que je pensais voir venir. Beaucoup de nouvelle se DF dans le lot mais j'ai fini par quasiment toutes les apprécié moi qui suit plus fantasy. On sent aussi l'apport de la culture asiatique dans de nombreuses nouvelles ce qui est vraiment très appréciable et offre encore plus d'originalité.
Un ensemble que je n'ai pas su visiblement apprécier... Je ne suis pas une adepte de la science-fiction mais j'ai quand même voulu essayer ce recueil de nouvelles. Sans comprendre l'univers dans lequel les différentes nouvelles se déroulent, j'ai rapidement décroché de ma lecture. La seule nouvelle qui m'a touché fut "la ménagerie de papier".
Ralala que dire de ce recueil et en particulier de la nouvelle principale donnant titre à l'ouvrage si ce n'est que j'en ai pleuré (vraiment, grosses larmes et reniflades) pour la première fois en lisant un livre. J'avais déjà été émue mais la…
Une très belle découverte ! J'avais quelques appréhensions par rapport à ce recueil, notamment pour ce qui est de ne pas l'apprécier à sa juste valeur. Ce ne fut pas du tout le cas.
L'intérêt de ce recueil réside sans aucun doute dans la variété des nouvelles. On alterne entre des nouvelles de science-fiction et des fantastiques, des nouvelles sérieuses et sombres et des histoires plus joyeuses ou drôles. J'ai beaucoup aimé certaines nouvelles et pas du tout d'autres. C'est tout l'intérêt de ce type de compilation. Mes deux nouvelles préférées sont "Faits pour être ensemble" et "Le Golem au GMS".
C'est le premier texte que je lis de Ken Liu et j'aime beaucoup sa façon de raconter les histoires. Il a une imagination folle et parvient en très peu de pages à créer toute une ambiance et à camper des personnages intéressants et réalistes. J'ai aussi aimé les réflexions diverses qu'ils proposent dans son oeuvre allant de la place de la technologie dans notre société à la condition humaine.
Une extraordinaire panoplie de court récits dont certains particulièrement émouvant notamment la ménagerie de papier, trajectoire, la forme de la pensée ou Mono no Aware,
Un remarquable auteur pour des récits au firmament de l'imaginaire, terriblement émouvant et d'une grande profondeur.
Non parce que là... Je suis juste sciée par la qualité de ce recueil de nouvelles. Généralement, il y a des hauts et des bas dans un recueil. Certaines qui marquent et d'autres qu'on oublie vite, même avant la fin du recueil.
Eh bien ici... rien à jeter, tout est du même niveau : excellent !!
Lu en lecture commune avec trois copines lectrices que je remercie de cette aventure commune.
Du rire aux larmes, de l'émotion, de la philosophie, des sciences, de la physique quantique, de l'informatique, de l'astronomie. Relation Homme-machine, voyages dans le temps et dans l'immensité de l'espace, rencontres du troisième type, magie ancestrale. Multiplicité des genres : space opera, cyberpunk et robotique, post-apocalyptique, enquête policière, mythes et légendes du passé et du futur, relations humains et non-humains.
En relisant cet avis, je me rends compte que c'est un joyeux fouillis alors que ce recueil est un joyau ciselé avec précision. Un numéro d'équilibriste grandiose dans un style pffff... Je n'ai même pas de mot pour le définir c'est dire.
Bref, si vous voulez voyager aux confins de l'imaginaire, que vous êtes amateurs de science et de science-fiction, que vous vous intéressez à l'Homme, à son futur, à son passé, aux relations humaines et que vous avez l'âme d'un philosophe prêt à être un brin ébranlé dans vos certitudes, lisez ce livre !! Si tout ce que je viens d'évoquer ne vous parle pas, lisez ce livre !!! Non sérieusement, il contient tellement de choses que vous y trouverez forcément votre compte, ne serait-ce qu'une seule histoire se fera forcément écho en vous...
Bienvenue au summum de la critique à chaud !! Et savourez votre lecture !!
Un recueil très varié, qui oscille entre différents genres, et même différents tons, avec toujours la même efficacité, et une humanité fascinante. Les sujets traités sont passionnants et complets (la famille, la rencontre avec l'Autre, la civilisation, la croyance, l'amour, les regrets, l'invasion...), et toujours avec beaucoup de finesse. J'ai été très impressionnée, notamment par la nouvelle "Avant et après", la plus courte du recueil, qui en quelques courtes pages met une claque monumentale. Le reste est au même niveau ! A découvrir absolument....
Ken Liu, porté par une écriture de grande qualité et d'une concision remarquable, sait nous aspirer dans son univers, teinté de culture asiatique, en y rajoutant des petites touches de poésie. Toutes les nouvelles ne m'ont pas plues, et je ne les ai pas toutes lues avec la même facilité, cependant, plusieurs d'entre elles valent largement le voyage. L'habitude de l'auteur de "couper" ses scènes de manière brusque puis d'en introduire de nouvelles sans présenter vraiment les personnages est perturbante au début puis on s'y fait. C'est la première fois que je vois un auteur décrire le lien qui pourrait exister avec des extraterrestres de manière si intime et déroutante, et ce, dans plusieurs nouvelles. Cependant son domaine de compétence est vaste, et il sait tout autant faire preuve d'humour qu'écrire un passage dramatique, ou même emporter le lecteur dans un abîme de réflexions philosophiques.
Résumé
Serait-il possible de décrypter les algorithmes de l’amour? Peut-être les tentaculaires compagnies de l’Internet y parviendront-elles un jour? Elles sauraient, alors, dire si deux personnes sont vraiment faites pour être ensemble. Et si l’immortalité nous était offerte, quelle trajectoire serions-nous amenés à suivre? Sans doute la route vers les étoiles s’ouvrirait-elle à nous? D’immenses vaisseaux se dirigeraient vers 61 Virginis pour y trouver… quoi? Mais les plus beaux des voyages sont peut-être ceux que l’on fait grâce à la mémoire, à l’aide de jouets nés des mains et de l’amour d’une mère : une merveilleuse ménagerie de papier.
Ce recueil de dix-neuf nouvelles, récompensé par le Grand Prix de l’Imaginaire en 2016, révèle le talent d’un auteur avec lequel il faudra compter à l’avenir. Abordant indifféremment la science-fiction ou la fantasy, Ken Liu a réussi un triplé historique pour le texte qui donne son titre au recueil : prix Hugo, prix Nebula et World Fantasy Award.
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