La Mère

Ce livre décrit bien le quotidien de la vie paysanne et de la condition de la femme en Chine dans les campagnes au début du XXeme siècle, pas si différente de ceux qu'ont pu vivre les paysannes européennes dans d'autres coins reculés... Tout est traité à la troisième personne sans donner de nom aux personnages car c'est l'histoire qui se répète et le destin contre lequel on ne peut pas lutter et avec lequel il faut vivre. Intéressant aussi l'apparition du communisme en arrière plan, et la mention de personnages qui ne souhaitent pas entrer dans ce moule quotidien et tentent de s'y opposer pour leur propre liberté, à côté de ceux qui s'y plient à merveille.

Un livre que j'ai lu il y a très longtemps et qui m'a marquée.

Je suis une de ses affligeantes personnes qui recherche certaines lectures de son passé.

Histoire de ma vie :

J’étais au collège en troisième, j’avais l’obligation de lire des ouvrages.

Je vous le fais court.

Le prof m’a reproché de ne pas lire des livres dits « classiques…. Bonne lecture » et m’a imposé un livre. Que je me suis entêté à détester, à haïr même…

Mais voilà il trône toujours dans ma tête… mais je ne me rappelle ni l’auteur, ni le titre seulement le récit d’une jeune fille pauvre, chinoise et qui récolte du riz. Alors je consulte des bouquins qui peuvent correspondre à ce maudit livre… (et ce n’est pas ce roman, je le recherche donc encore)

Critique du livre :

Au premier abord j’ai eu du mal à me mettre dans l’histoire. On parle de mère, d’enfants, mais aucun prénom ni identité. Lorsque mon cerveau s’est habitué à l’écriture, je n’ai pu le lâcher et j’ai adoré chaque événements et chaque combats de cette famille. J’ai le cœur serré en refermant ce court récit.

Un ouvrage qui ne me quittera pas de si tôt…

Bonne lecture !

PS : désolé, je ne sais pas se qui me prends de faire une critique si longue :-)

Ce roman, court et très simple à suivre, raconte l'histoire d'une famille de paysans chinois fort pauvres, pour qui la vie se résume au travail de la terre et à assurer sa descendance.

Dans les premiers temps, je me suis posé la question de l'intérêt d'une telle lecture, puis au fur et à mesure des chapitres, j'ai aimé suivre le parcours de chacun des membres de cette famille aux conditions de vie âpres et réduites au strict minimum.

Les liens familiaux, avec tout ce que cela comporte de respect et de traditions, sont bien décrits et rapportent l'importance de ceux-ci.

Intéressant.

Lu lycéenne. La langue est belle, le texte fluide malgré sa lancinance, les phrases concises ; Pearl Buck nous livre avec justesse des sentiments bruts et un réalisme à fleur d'émotions !

Spoiler(cliquez pour révéler)La Mère, c'est le récit du quotidien ordinaire - âpre et difficile - d'une paysanne chinoise. L'on assiste à la monotonie des jours, à l'incroyable force vitale (cf : les passages sur la maternité, aussi beaux que cruels) et mentale de cette femme, malgré toutes les difficultés qu'elle traverse (peu épaulée par son mari, qui abandonne son foyer brutalement). Puis l'on assiste à l'éternel recommencement du cycle de la vie, se répétant inexorablement à travers la venue de la nouvelle maîtresse de maison : la belle-fille qui relèguera alors la Mère à une place peu enviable, de soumission et d'impuissance, de passivité et de solitude... tout comme avait été la pace de sa propre belle-mère.

Un livre facile à lire et court. On aime changer de cadre et se retrouver en Asie. Jai aime l'histoire attention spoil. Avec le départ du mari l'histoire devient vraiment intéressante.

Lu il y a bien longtemps mais j'en ai gardé un bon souvenir : conditions presque inhumaines de la vie quotidienne des femmes dans cette Chine de l'époque ; de la tristesse mais aussi beaucoup de résilience de la Mère qui vit et survit par amour de ses enfants. C'est un grand roman classique de la condition humaine.

Un très beau roman, mais que de dureté dans cette vie... je suis ressortie de cette lecture avec un sentiment de tristesse.

Très bon livre, qui n'arrondit pas les conditions de la femme en Chine traditionnelle.

On accroche très vite. Je ressentais la peine que la mère ressentait à chaque fois. J'ai aimé le fait que Pearl Buck ajoute des éléments sur la société à l'époque !

J’ai bcp aimé lire ce roman et découvrir la dure vie de la mère. À certains moments, j’ai beaucoup pensé à Marguerite Duras, ce livre m’a un peu fait penser à Un barrage contre le pacifique.

Je recommande vivement la lecture de ce beau roman de Buck, une belle découverte et des personnages déchirés et déchirants.