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Tout en se disant que la génétique semblait favoriser injustement le physique de certaines familles, elle se força à cesser de les passer en revue et à revenir à son livre. Trois fois déjà qu’elle relisait la même page sans en avoir compris un traître mot… Elle fronça les sourcils, énervée après elle-même. Non, elle ne retomberait pas dans le piège. Une fois lui avait suffi. Pour affermir sa résolution, elle s’autorisa à entrouvrir la porte sur la souffrance qu’elle cachait soigneusement, passa en revue son ego dévasté qu’elle avait tant de mal à reconstruire, sentit à nouveau flamber la haine et la colère, et lorsqu’ils la dépassèrent, elle put les ignorer avec un magnifique sang-froid.

Peut-être n’aurait-elle pas réussi si elle avait su que l’intégralité de la bande l’avait remarquée dès qu’ils étaient arrivés à proximité du coin qu’elle occupait depuis le matin. Paradoxalement, si elle avait levé les yeux comme les autres, ils ne lui auraient pas prêté une attention particulière. Mais seule de toute la plage, elle les ignorait, et de ça, ils n’avaient pas l’habitude…

Duncan, le charismatique leader, avait été le premier à l’apercevoir, petite silhouette cachée derrière ses longs cheveux. Intrigué par son indifférence apparente, il avait attendu quelques instants avant de gratifier son second d’un coup de coude dans les côtes :

« Aymeric…

-Quoi ?

-La fille, là-bas… Elle nous ignore pour de vrai ou elle fait semblant pour qu’on la remarque ?

-Quelle fille ? Au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, il y en a pas mal, des filles, ici.

-Oui, mais il n’y en a qu’une seule en train de lire. »

A son tour, l’athlète aux yeux gris avait aperçu Yseult, et il avait levé un sourcil surpris :

« Je crois bien qu’elle nous ignore…

-Qui nous ignore ? »

Aloys venait d’entendre la dernière phrase prononcée par son cousin, ce qui avait piqué au vif sa curiosité. D’un geste du menton, Aymeric lui désigna la jeune femme, toujours concentrée sur sa lecture.

« Vexant, ça ! commenta Ciaran en se rapprochant et en passant machinalement la main dans ses cheveux châtain, ça va porter un coup à notre réputation.

-Pour une fois, tu as raison, lança Aydan, un sourire mi-figue, mi-raisin aux lèvres, qui eût cru que tu savais réfléchir… ?

-On t’a sonné, toi ? grommela l’interpelé en gratifiant son voisin d’une bourrade qui aurait jeté un homme normal à terre mais qui fit à peine vaciller son voisin.

-Alors lançons la chasse, les gars, les interrompit Faolan, le premier qui attire son attention gagne le droit de la mettre dans son lit sans que les autres interviennent, OK ?

-Ouh… tu as de la chance que les filles ne soient pas là, siffla Aloys, elle t’arracherait tes bijoux de famille avec un couteau rouillé pour te les faire avaler tous crus !

-Justement, elles ne sont pas là, rétorqua Faolan, qui me suit, alors ? »

Les sourires entendus qui s’échangèrent valaient toutes les réponses du monde. Duncan leva les yeux au ciel de l’air indulgent d’un grand frère qui voyaient ses petits frères s’amuser. Aymeric fut le seul à visiblement se renfrogner, et ses yeux gris devinrent encore plus sombres et plus froids. Aloys jeta un regard à son cousin, parut sur le point de parler, puis se ravisa et rejoignit les autres. Sûrs de leur séduction, les jeunes gens passèrent devant Yseult en continuant à se chamailler pour rire. Ils dégageaient un véritable torrent de séduction et d’érotisme, et plus d’une fille s’était carrément retournée pour les dévisager, cherchant par tous les moyens à attirer leur attention. Concentrés sur leur pari, ils les ignoraient. Ils s’arrêtèrent à quelques pas d’Yseult et commencèrent à retirer leurs jeans. Leurs mouvements étaient naturellement empreints d’une grâce féline tandis qu’ils dévoilaient peu à peu leur anatomie, en un numéro qui imitait à merveille celui d’une troupe de stripteaseurs. Numéro destiné à Yseult… qui, à leur intense stupéfaction, ne leva pas les yeux de son livre. Pourtant elle les avait vus, et elle aurait menti en disant que les voir se déshabiller pour apparaître en maillot de bains la laissait indifférente, mais elle s’était promis de faire comme s’ils n’existaient pas, et elle avait bien l’intention de tenir cette promesse. Elle inclina un peu plus la tête pour se dissimuler davantage derrière l’écran de ses cheveux, ce qui l’empêcha de remarquer les regards mi- surpris, mi- vexés que les jeunes gens se jetèrent les uns aux autres. Décidant d’employer une méthode plus énergique pour se faire remarquer, Faolan feignit de jeter son jean trop loin, ce qui le fit atterrir sur le parasol d’Yseult à la place des rochers où les autres avaient posé le leur. Prise par surprise, la jeune femme sursauta, leva les yeux… et se retrouva face au sourire ravageur de Faolan, qui s’était agenouillé devant sa serviette :

« Désolé, fit-il en braquant ses yeux bleu glacier dans les siens, je crois que j’ai surestimé ma force…

-Et ta modestie, tu la surestimes aussi ? Je veux juste avoir la paix, OK ? »

Les mots avaient jailli tout seuls, sans qu’Yseult ne les prémédite une seule seconde, et elle fut tout aussi surprise que son vis-à-vis. Un instant déconcerté, Faolan ne tarda pas à se reprendre et reprit d’une voix caressante :

« Allons, il fait trop beau pour rester sous un parasol… Viens plutôt t’amuser avec nous… 

-On n’a peut-être pas la même définition du mot s’amuser… En ce qui me concerne, lire me convient très bien. Et je ne suis pas réputée pour être sympa quand on m’empêche de lire. 

-Lire, on peut le faire dans un fauteuil ! La plage, c’est fait pour s’amuser, rencontrer des gens.

-Qui te dit que j’ai envie de rencontrer des gens ?

-Personne n’aime rester seul.

-Moi si.

-Oh, allons… Ne me fais pas croire ça…

-Mieux vaut être seul que mal accompagné.

-Aucune fille ne s’est jamais plainte de ma compagnie… »

L’alarme qui s’était tue retentit à nouveau dans la tête d’Yseult, plus puissante que jamais. Elle revit soudain Charles, son ex-petit ami, Charles qui avait feint durant des mois d’être amoureux d’elle, Charles qui lui tenait le même genre de propos suffisants, Charles qui l’avait trahie de la plus ignoble des façons, s’était moqué d’elle en compagnie de ces filles super sexy avec lesquelles il la trompait sans vergogne, la traitant de petite intellectuelle sans attraits et mal fagotée, juste bonne à lui faire la popote et à s’occuper de sa lessive. Charles qui avait quand même fait une drôle de tête lorsque ses possessions avaient volé par la fenêtre de l’appartement d’Yseult et qu’il avait trouvé les serrures changées. Car si elle avait été trop confiante, la jeune femme n’était pas pour autant faible, et ses colères étaient en général dévastatrices.

Et là, soudain, sur cette plage jusque-là si tranquille, la rage et l’humiliation revinrent en force. Le discours de Faolan lui rappelait celui de Charles, et avant qu’elle ne prenne conscience de ce qu’elle faisait, elle leva la main et le gifla avec toute la violence dont elle était capable :

« Dans "je veux juste avoir la paix", qu’est-ce que tu ne comprends pas, exactement ? Je suis venue ici pour être tranquille, et je n’ai vraiment, vraiment pas envie de tailler une bavette avec le premier bellâtre qui passe ! »

Le sang battait à ses tempes lorsqu’Yseult se leva. Aveuglée par la fureur, elle rassembla ses affaires avec brusquerie, les jeta n’importe comment dans son sac et s’éloigna à grands pas, laissant sur place un Faolan interdit, qui n’avait même pas eu le réflexe de porter la main à sa joue brûlante. Elle entendit cependant une voix crier au jeune homme :

« Râteau ! »

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Aymeric se leva et se dirigea vers le lavabo présent dans la cellule pour se laver. Il en profita pour enlever le sang séché autour de ses poignets et de ses chevilles, tandis qu’Yseult admirait sans vergogne la vue qu’il lui offrait.

« Tu fais quoi, dans mon dos ? lança le loup-garou, soupçonneux.

-Je me rince l’œil.

-Dévergondée…

-Quoi ? J’ai des yeux, c’est fait pour voir.

-Au secours, j’ai l’impression d’entendre Blod quand elle rentre ʺpar erreurʺ dans nos vestiaires au gymnase du château ! »

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Ils n’y sont pas allés de main morte, constata Aloys.

-J’ai un peu résisté.

-Un peu ?! Tu as dévasté le bar et mis au tapis tous les videurs ! Et je ne te parle même pas de la voiture d’Yvon, que tu as massacrée ! -Je n’ai pas tapé si fort que ça.

-Le capot de la voiture est incrusté dans le moteur.

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- Les dieux préservent les de Chanais d'avoir introduit le plus teigneux des agneaux dans leur tanière.

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Ailis se pencha et déposa un baiser affectueux sur la joue du jeune homme :

« Mais je t’aime quand même… »

Au même instant, Blodwyn, Eanna et Eryn, les trois autres filles de la bande, déboulèrent dans la pièce.

« Alors, tu l’as convaincu ? lança la première en se perchant sur la table.

-Plus tête de mule que lui, tu meurs ! répéta une Ailis à bout d’arguments, regardez dans l’état où il est !

-Aymeric, tu es impossible, soupira Eryn, paraphrasant sans le savoir Duncan.

-Je croyais que c’était pour ça que vous m’aimiez…, fit l’interpellé avec un petit sourire.

-Oui, on t’aime, riposta Blodwyn en se penchant pour lui embrasser la joue à son tour, tandis qu’Eryn et Eanna l’imitaient de l’autre côté, mais tu es impossible quand même.

-C’est injuste ! clama soudain une voix venant de la porte, il n’y a que quatre filles dans la bande, et elles sont toutes pour lui !

-C’est pour ça que je suis chef et pas toi, riposta un Aymeric railleur à l’adresse de son cousin, le talent, ça ne s’improvise pas !

-Duncan et toi, vous êtes toujours dispensés des corvées, c’est de la discrimination pure et simple !

-Tu serais plus crédible en arrêtant d’agiter ton plumeau, continua moqueusement Aymeric.

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- {...} Comment avez-vous fait pour maîtriser le fauve, au final ?

-On a d’abord essayé de le calmer en lui parlant, mais il ne voulait rien entendre. L’un des videurs a eu le malheur de demander à son voisin ce qu’il avait bien pu prendre pour être dans cet état, il l’a entendu, et… »

Yvon s’interrompit, visiblement gêné, puis poursuivit tout en jetant un regard d’excuse à son interlocuteur :

« Il a descendu son pantalon au milieu du bar en disant que si ça nous chantait, on pouvait toujours lui donner un bocal pour qu’il pisse dedans et qu’on fasse ensuite faire une analyse avec ce qu’on aurait recueilli…

-Oh non, non, pitié, dites-moi que je fais un cauchemar et que je vais me réveiller… Il n’a pas fait ça ?!

-Ben… si.

-Même qu’il avait une de ces triques…, intervint une voix goguenarde et indéniablement féminine depuis le bar.

-En fait, ajouta une autre voix, tout aussi féminine et franchement hilare, c’est par jalousie qu’ils l’ont tasé.

-Oui, ils ont eu du mal à supporter la concurrence, renchérit la troisième serveuse, mais en ce qui nous concerne, il recommence quand il veut !

-Ben oui, soupira Yvon en écartant les mains d’un geste impuissant, elles étaient là, elles ont tout vu, et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elles ont apprécié le spectacle…

-Oh, Yvon, ne fais pas ton ronchon… C’est pas tous les jours qu’on a droit à un strip-tease avec un aussi beau modèle en lice…

-Mais qu’est-ce que j’ai fait pour mériter ça…, soupira comiquement l’interpellé, non seulement je suis à la tête du seul bar de France qui se fait régulièrement dévaster par le même fou furieux bagarreur et exhibitionniste à ses heures perdues, mais en plus, j’ai hérité des trois serveuses les plus délurées de la planète…

-Oh, Yvon chéri, minauda l’une d’elle en battant exagérément des cils et en lui envoyant un baiser du bout des doigts, nous sommes aussi les meilleures…

-Les plus drôles…, ajouta sa voisine.

-Les plus intelligentes…, conclut la dernière du trio. »

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On ne pouvait pas ne pas les voir. Tout le monde avait les yeux fixés sur eux tandis qu’ils avançaient sur la plage, d’une démarche souple et élastique.

« La démarche de prédateurs, songea Yseult, tandis que son cerveau lui criait ʺdanger, danger !ʺ »

Ils étaient environ une demi-douzaine, tous très grands, très musclés et très torse nu. Ils marchaient comme des conquérants, sûrs de leur séduction et de leur supériorité. Leurs jeans taille basse laissaient deviner un peu plus que nécessaire la partie de leur anatomie située sous leurs abdominaux en tablettes de chocolat et soulignaient leurs cuisses aux muscles puissants. Leurs épaules larges, balayées par leurs cheveux aux mèches rebelles, luisaient de transpiration, comme s’ils venaient de courir, et pourtant ils n’étaient pas essoufflés. Ils parlaient et riaient fort, se bousculaient sans trop de précautions mais sans jamais se déséquilibrer. En apparence, ils ne prêtaient attention à personne, mais Yseult eut l’intuition que ce n’était justement qu’une apparence, car lorsqu’ils furent assez près pour qu’elle voie leurs visages, elle remarqua que leurs yeux, eux, ne riaient pas autant qu’auraient pu le laisser supposer leurs paroles légères.

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Le... carnage ?

-Il n’y a pas d’autre mot pour qualifier ce qui s’est passé. Il les a littéralement massacrés. Et le bar avec, comme tu vois. Écoute, j’ai déjà vu Aymeric en rogne, et ce n’est pas la première fois qu’il cause des dégâts dans ce bar, mais là, il était vraiment... enragé. Bon dieu, Aloys, il en a envoyé un voler par-dessus le bar d’une seule main !

-Ah, quand même...

-Et il en a fracassé un autre sur la table de billard. Ou plutôt, il a fracassé la table de billard en se servant du chef de la bande comme massue.

-Ça va, arrête-toi là, j’ai compris l’idée générale. À propos, où sont les candidats au suicide qui sont venus chercher des poux au fou furieux qui me sert de cousin ?

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Ils avaient le même air conquérant que sur la plage. La foule s’écartait sur leur passage tandis qu’ils avançaient, reconnaissant naturellement leur supériorité. Le regard d’Yseult se fixa aussitôt sur Duncan et Aymeric. Instinctivement, elle sentait qu’ils étaient plus dangereux que les autres. Elle se renfonça dans son siège, notant tout à la fois : les filles qui les frôlaient, cherchant visiblement à se faire remarquer, les hommes qui leur cédaient la place à contrecœur, domptés par leur seule présence, le fait qu’ils se conduisaient en propriétaires des lieux avec un naturel confondant… et l’installation d’Aymeric et Aloys à la table située juste derrière elle. Peu désireuse de se retrouver si près d’un tel dégagement de testostérone, Yseult s’apprêtait à se lever discrètement pour se fondre dans la foule lorsqu’elle surprit le début d’une conversation, qui, par son étrangeté, la cloua sur place malgré elle.

« Aymeric, disait Aloys, il y a un tas de filles ici qui ne demanderaient qu’à repartir avec toi… Tu n’es pas obligé de…

-Aloys, on a déjà eu cette conversation des milliers de fois. Il n’en est pas question.

-Mais…

-Ecoute, c’est mon problème, je le connais mieux que toi, et si je te dis que je préfère payer, c’est que c’est mieux comme ça.

-Mais…

-Bon sang, Aloys, tout ce que je demande à une fille, c’est d’écarter les cuisses, OK ? Quand je paye une fille, au moins, je suis sûr qu’elle n’attend rien de moi, et ça me convient très bien comme ça.

-Mais ce n’est pas comme ça que tu…

-Encore un ʺmaisʺ et je te transforme en descente de lit, compris ? »

Sur ces mots, le jeune homme se leva brusquement et quitta la table en balayant son verre de la main au passage. Aloys n’eut pas le temps de s’écarter et en reçut le contenu sur la poitrine.

« Salopard…, grommela-t-il en contemplant sa chemise trempée, si je ne savais pas que tu entends l’appel depuis deux jours, je te jure que tu me paierais ça à coups de griffes et de crocs ! »

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Il y eut un moment de silence entre les deux jeunes gens, puis Duncan reprit doucement :

« Et si c’était elle, Aymeric… ? Tu y as pensé ?

-J’y pense chaque jour de ma vie, Duncan, surtout quand l’appel se manifeste. Mais depuis le temps, je ne sais pas si je dois y croire encore…

-Bon sang, Aymeric, ne baisse pas les bras ! Tu n’as pas le droit de perdre espoir !

-On voit bien que tu n’es pas à ma place. Ca fait… si longtemps, maintenant.

-Oui, mais des choses ont changé. Le parchemin est sorti de sa cachette, cette fille arrive, tu commences à faire des rêves étranges… Beaucoup de coïncidences, non ?

-Tu vas un peu vite, là ! Nous ne savons pas encore si cette fille est bien nouvelle ou si c’est nous qui ne l’avions jamais vue. D’accord, la ville n’est pas très grande, mais elle n’est pas non plus microscopique, et nous ne faisons pas forcément l’effort de connaître tout le monde. Alors tant qu’on ne saura rien, je m’interdirai d’espérer. Et puis des rêves, ce n’est que des rêves !»

Duncan connaissait trop bien Aymeric pour insister. Son lieutenant était têtu et orgueilleux, il ne reconnaissait que ce qu’il avait envie de reconnaître (à part quand il lui forçait la main, en général aidé par des arguments physiquement percutants), mais il ne manqua pas de noter que le regard d’Aymeric s’égarait souvent dans la direction prise par la jeune fille… Une chose au moins était sûre, elle intéressait son irascible et ombrageux second…

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