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La nuit et le silence régnaient sur le parking du Silver Evening. Regroupés autour de leurs voitures, les loups-garous de la meute de Chânais regardaient le club avec un air de résignation qui aurait surpris ceux qui avaient eu un jour des raisons de trembler devant eux. Seul devant sa moto, Aymeric en était aux trois quarts de la bouteille de whisky qu’il avait amenée, et il s’assombrissait d’instant en instant.

« Certains jours, je me demande comment fait Yseult, avec lui…, murmura Corin à l’oreille de Kerwan, qui était juste à côté de lui, quand Aymeric a cette tête-là, il me fiche une frousse d’enfer.

— À moi aussi, confirma son voisin, pas étonnant que Saint-Eve se soit pissé dessus, à la réception…

— Bon sang, où est Duncan ? Il n’y a que lui qui arrivera à le maîtriser s’il disjoncte…

— Tiens, le voilà ! »

Leur Alpha venait en effet d’arriver, et se dirigeait droit vers son lieutenant. D’un geste vif, il lui arracha la bouteille des mains et l’envoya valser dans le conteneur poubelle le plus proche. Qui était quand même à plusieurs mètres de là, et fermé de surcroît, mais la bouteille traversa le couvercle comme s’il était en carton.

« Par les dieux, Aymeric, gronda-t-il, ce n’est qu’une soirée entre filles, pour l’enterrement de la vie de jeune fille d’une amie d’Yseult ! Et nous, on est là pour s’assurer que des importuns ne viennent pas troubler la fête, alors ce serait quand même un comble que ce soit toi qui te mettes à faire des histoires !

— Elles ont prévu des strip-teaseurs, Duncan…

— Et après ? Ce n’est qu’un jeu, Aymeric ! Yseult ne regarde personne d’autre que toi.

— Et si elle en rencontrait un autre ? Un autre qui ne traîne pas un passé comme le mien, un autre qui…

— Tu arrêtes ça tout de suite, ou je te jure que je t’oblige à te soumettre là, maintenant, devant toute la meute, et que tu resteras en posture de soumis aussi longtemps que ça me plaira. Et je ne plaisante pas, Aymeric. Je suis plus fort que toi et tu le sais. »

Le loup-garou fronça les sourcils, furieux d’être ainsi rabroué, mais la lueur verte qui s’intensifiait dans le regard de son Alpha lui fit comprendre qu’il n’hésiterait pas une seule seconde à lui infliger une correction publique. Il baissa les yeux pour marquer son allégeance :

« Très bien, je me tiendrai tranquille.

— Tu as plutôt intérêt. Et pas une goutte d’alcool de plus ; même si les loups-garous n’y sont pas sensibles, ça te rend ronchon. 

— À tes ordres. »

Le grognement sourd qui sortit de la gorge de l’Alpha devant un ton qu’il considéra comme une provocation aurait précipité un autre loup au sol, mais Aymeric se contenta d’incliner la tête. Ce qui ne suffit pas à Duncan, qui saisit le poignet de son lieutenant et le lui tordit. Il eut certes besoin de toute sa force, mais son vis-à-vis céda et plia les genoux.

« C’est bon, je m’excuse, grimaça Aymeric.

— Et ?

— Ça ne se reproduira plus.

— Ça, c’est que tu dis à chaque fois, répliqua Duncan en le lâchant.

— Je peux me relever ?

— Non. »

Le reste de la meute se tenait parfaitement coi, comme à chaque fois que le torchon brûlait entre l’Alpha et son lieutenant, ce qui, en fait, arrivait assez régulièrement, et durait tant que Duncan n’avait pas réaffirmé sa domination. En l’occurrence, il laissa Aymeric à ses pieds jusqu’au moment où sa posture lui indiqua que le loup-garou abandonnait et reconnaissait sa supériorité.

« Debout, finit-il par lancer. »

Aymeric s’exécuta sans le regarder.

« Je me suis conduit comme un idiot, pas vrai ? fit-il en se passant la main dans les cheveux.

— Les amoureux sont toujours des idiots. Surtout les loups-garous amoureux. Je te rappelle que ton Yseult voit sans arrêt des types tout nus autrement plus sexys que les strip-teaseurs qu’il y a là-dedans, et qu’elle ne regarde quand même que toi.

— Tu sais que Blod a enrôlé Aloys, Faolan, Aydan et Ciaran ?

— Non, ils se sont portés volontaires, nuance. Et une fois de plus, ce n’est pas comme si elle ne les avait jamais vus. Bon, tu veux refaire un stage par terre ou je clos l’incident ?

— Je crois que je me suis assez ridiculisé pour ce soir.

— J’aime mieux ça. »

La meute recommença à respirer lorsque leur Alpha se détourna de son lieutenant pour se diriger vers eux.

« Ce type me rendra dingue, grommela Duncan en saisissant la bière que Finnian s’apprêtait à ouvrir, que personne ne l’approche, compris ? »

Les loups acquiescèrent sans un mot, soulagés de constater que la crise était terminée.

 

Jusqu’à la prochaine…

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- Ah non il n'aimerait pas du tout, et malheureusement pour moi, il est plus rapide et plus fort. Mais vous n'avez pas à vous inquiéter pour Yseult. Un loup-garou lié ne lèvera jamais la main sur sa compagne, quoiqu'il arrive.

- Je sais qu'il tient énormément à elle. Cela se voit quand il l'a regarde, et aussi quand un autre a le malheur de poser des yeux un peu trop admiratifs sur elle.

- Heureusement qu'elle sait le retenir, parce que sinon, on passerait notre temps à le sortir de prison....

L'homme et le loup-garou échangèrent un regard entendu, puis quittèrent à leur tour le petit salon pour, chacun à leur façon retourner au combat.

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- J'espère que tu n'envisages pas de faire une quelconque remarque à Ailis...

- C'est ma petite sœur.

- Duncan, elle a plus de huit cents ans...

- C'est ma petite sœur quand même.

- Elle va t'arracher les yeux si tu lui dis quelque chose.

- Qui a dit que c'était à elle que je voulais parler ?

- Aloys est sincère et tu le sais.

- Oui, mais c'est ma petite sœur.

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« Durant ma… captivité, j’ai eu le temps de réfléchir à beaucoup de choses, et j’en ai compris plus encore. J’aime Ailis, de tout mon cœur, de toute mon âme, et si elle veut bien de moi, je suis prêt à m’engager auprès d’elle pour l’éternité. »

Tout en parlant, il avait mis un genou en terre devant sa compagne et ses yeux verts s’étaient plantés dans les siens :

« Je m’offre à toi, Ailis, corps et âme, et je jure ici même de toujours être là pour toi, de t’aimer et de te chérir jusqu’à mon dernier souffle.

– Je t’aime, Aloys, et vivre auprès de toi sera mon plus grand bonheur. »

Aloys se releva d’un bond et l’embrassa fougueusement, sous les sifflets et les applaudissements de la meute et des druidesses. Seul Duncan ne bougea pas, ce qui conduisit Ysolda à le taquiner malicieusement :

« J’espère que tu n’envisages pas de faire une quelconque remarque à Ailis…

– C’est ma petite sœur.

– Duncan, elle a plus de huit cents ans…

– C’est ma petite sœur quand même.

– Elle va t’arracher les yeux si tu dis quelque chose.

– Qui a dit que c’était à elle que je voulais parler… ?

– Aloys est sincère et tu le sais.

– Oui, mais c’est ma petite sœur. »

La Dame du Lac leva les yeux au ciel, à la fois amusée et exaspérée par l’attitude de son amant. Elle ne doutait pas une seconde qu’Ailis saurait remettre son frère en place, et au fond, elle plaignait l’Alpha. La jolie rousse pouvait devenir une vraie furie quand on la contrariait.

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Nouvel extrait

« Tu t’avoues vaincu ? fanfaronna Aymeric, assis sur les reins de son cousin et lui tenant solidement les poignets.

– Tu n’as pas honte de t’en prendre à un blessé ?

– Attends, laisse-moi réfléchir… Non. De plus, je te signale que c’est toi qui m’as sauté dessus. Alors ?

– Ça va, tu as gagné.

– Une fois de plus…

– Tu n’étais pas obligé de le préciser.

– Si, ça fait du bien à mon ego.

– Ton ego est tellement surdimensionné qu’une centaine de galaxies ne suffirait pas à le contenir.

– La jalousie est un vilain défaut, cher cousin. »

Les deux jeunes gens s’étaient assis sur l’herbe tout en parlant, heureux de leur complicité retrouvée. Détendus, ils ne prêtaient aucune attention à ce qui se passait autour d’eux, et ce d’autant plus qu’ils étaient dans leur fief.

Dissimulé sous le couvert des arbres, l’espion sentit une vague de soulagement l’envahir. Les deux cousins étaient réconciliés, la première phase du plan de sa maîtresse pouvait commencer…

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— Les amoureux sont toujours des idiots. Surtout les loups-garous amoureux.

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Prologue.

L’être sortit subrepticement de la bibliothèque, le livre serré contre son cœur. Il regarda prudemment autour de lui, mais à part sa présence, rien ne venait troubler le calme de la nuit. Furtivement, il se glissa le long du mur, s’arrêtant tous les dix pas pour écouter. Il ne donnait pas cher de sa peau s’il se faisait prendre. La Dame du Lac ne pardonnait pas la trahison.

L’être parvint à se glisser hors du palais sans encombre et se fondit dans la nuit. Malgré sa petite taille et ses jambes torses, il se déplaçait à une vitesse ahurissante. Il était laid, avec des jambes trop courtes, des bras trop longs, un visage trop rond, des yeux globuleux, une tête chauve, comme un croisement contre nature entre un humain et un gobelin.

Il courut longtemps, sans jamais s’arrêter, jusqu’à une demeure cachée dans un endroit perdu d’Avalon, un endroit oublié où l’attendait la sorcière blonde. Craintivement, il pénétra dans l’antre de Morrigane.

« Tu l’as ? lança-t-elle d’une voix dure, avide.

– Oui. Vous… vous allez me rendre ma vraie apparence, maintenant ?

– Plus tard. Montre-le-moi ! »

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Le véritable titre du livre est "le sacrifice", et non l'épreuve.

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« D’accord, j’avoue, je suis aussi collant qu’un pot de glu. Je sais que tu n’aimes pas ça, mais je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose…

– Tu sais que tu es un horrible macho totalement primaire ?

– Je viens d’un autre siècle, où les hommes se devaient de protéger les femmes…

– Vu que tu as retenu juste à temps le “faibles femmes sans défense”, je ne relèverai pas. Mais tu me le payeras quand même quand tout cela sera fini.»

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– Blod, tu es un génie.

– Depuis le temps, tu ne le savais pas encore ?

– Et d’une modestie à toute épreuve.

– Je suis juste réaliste, beau gosse, juste réaliste… »

Sagement, Aymeric renonça à argumenter davantage. Le loup-garou qui aurait le dessus sur Blodwyn dans une joute verbale n’était pas encore né…

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