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— N’en rajoute pas, tu veux ?

— Il ne tient qu’à toi que tout ceci ne reste qu’une vue de l’esprit…

— Tu es machiavélique !

— C’est pour ça que je suis le chef, je suis le plus beau, le plus fort, le plus intelligent, et le plus machiavélique.

— Le plus modeste, aussi ?

— Aussi. Et ne me fais pas croire que l’idée d’Yseult te déplaît ; j’ai lu le contraire dans tes yeux. Toi aussi, tu aimes bien t’exhiber devant elle…

— Duncan ?

— Quoi ?

— La ferme.

— Non. Je suis le chef, je ne la ferme pas, j’en rajoute. C’est parce que j’ai raison que tu cherches à changer de sujet de conversation… ?

— Si je promets de ne pas exercer de représailles sur ces six abrutis, tu me ficheras la paix ?

— Reconnais d’abord que j’ai raison sur tout…

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— Parce qu’en plus il faut qu’on joue les hommes de ménage en étant à poil ? s’indigna Ciaran.

— Ça ne serait pas la première fois ! riposta Eryn.

— Mais on n’est pas comme ça, susurra Eanna. On va au moins vous donner de quoi vous couvrir un peu…

L’expression des jeunes femmes parut extrêmement suspecte aux loups-garous, et lorsqu’ils déplièrent les boules de tissu qu’elles leur avaient lancées, ils comprirent qu’ils allaient boire la coupe jusqu’à la lie…

— Donc, résuma Blodwyn, vous avez le choix : vous mettez ça pour jouer les hommes de ménage, ou on décortique vos jouets…

— Mais c’est un string ! protesta Alaric.

— Oui, et après ? rétorqua Eryn.

— Mais… commença Phelan avant de s’interrompre, faute de savoir quoi dire.

— Mais quoi ? reprit Eanna. Il y a deux ou trois jours, vous avez eu une grande discussion entre hommes sur le fait que les filles ne devraient porter que des strings. Nous, on est pour l’égalité des sexes…

Les loups-garous échangèrent un regard fataliste. Le premier, Faolan retira ses chaussures et son jean pour enfiler le minuscule morceau de tissu et gravir les escaliers pour se mettre aux ordres des filles.

— Ben vous voyez, quand vous voulez… se moqua Blodwyn en lui assénant une claque sur les fesses. Allez hop, au boulot !

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— Pas si vite, grand frère chéri !

Anthony se retourna d’un bloc, pour découvrir sa sœur derrière lui, les yeux flamboyants de colère.

— Tu ne crois quand même pas que je vais te laisser partir comme ça ? postillonna-t-elle, les mains sur les hanches. Tu as tout gâché, espèce d’imbécile ! Tout ! Sans ton stupide sens de l’honneur, Archambauld aurait déjà gagné, et Aymeric serait à moi !

— Laisse-nous passer, Angélica.

— Pas question ! Je veux te voir ramper aux pieds d’Archambauld pour implorer son pardon avant de servir de putain à tous ses loups, tu entends ? Puisque tu aimes les hommes, ça ne devrait pas te poser de problèmes, de te mettre à quatre pattes ou à genoux devant eux !

L’éclat vert du gène loup-garou de Chânais traversa les prunelles d’Anthony. Brusquement, des années d’humiliations et de mépris remontèrent à la surface, faisant craquer le barrage qu’il s’imposait depuis son enfance, et il gifla sa sœur de toutes ses forces.

— Sale garce ! J’en ai marre, tu entends ? Marre de toi, de tes caprices et de tes colères ! Marre de ton égoïsme et de tes exigences ! Marre de la petite fille à qui on passe tout ! Oui je suis gay, et alors ? Qu’est-ce que ça te pose comme problème ?

— Laisse-la tranquille ! hurla son père en s’interposant, tandis que sa mère aidait Angélica à se relever. Tu n’es plus mon fils ! Je ne supporterai pas d’avoir un sale pédé comme héritier !

— De toute façon, je ne l’ai jamais été ! Il n’y en a toujours eu que pour cette salope !

— Je t’interdis de parler de ta sœur de cette façon ! s’écria sa mère.

— Je parle d’elle comme je veux ! C’est une garce, et j’espère que Duncan la punira comme elle le mérite !

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— J’ai faim ! rugit Aymeric. C’est prêt, les jumeaux ?

— On t’a déjà dit que tu étais un estomac sur pattes ? répondit Ciaran en retirant avec dextérité une côtelette du feu pour l’ajouter à une pile aussi haute que branlante.

— Que veux-tu, la natation, ça creuse…

— Natation ? s’indigna Aloys. Tu as essayé de me noyer, oui !

— Tout de suite les grands mots…

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— Bon, alors, quel est le problème ?

— Angélica.

— Je m’en doutais un peu… Encore une qui est folle de toi, c’est ça ?

Aymeric s’immobilisa brusquement et la fixa avec une stupéfaction non dissimulée.

— Dit comme ça, ça n’a l’air de rien.

— As-tu seulement conscience de toutes les filles qui bavent devant toi quand tu es quelque part ? J’ai déjà failli commettre un certain nombre de meurtres au club d’équitation, tu sais.

— Comment veux-tu que je voie quoi que ce soit alors que je ne regarde que toi… ?

— Tu as quand même vu cette fameuse Angélica…

— Non coupable, Votre Honneur ! C’était avant que je te connaisse. Et puis elle n’avait que treize ans. Mais c’était déjà une peste accomplie !

— Qui a jeté son dévolu sur toi.

— Qui s’est surtout mis en tête qu’elle était celle qui pourrait lever la malédiction, et qui a fouillé tout le château pour trouver le parchemin. Elle a bien failli gâcher ma seule chance d’échapper au destin que Morrigane avait prévu pour moi ![4]

— Je croyais que tout le monde chez les de Chânais connaissait les tenants et aboutissants de ta malédiction…

— Oui, tout le monde connaît l’histoire, mais Angélica est une gamine gâtée et capricieuse, qui s’imagine que le monde tourne autour d’elle et de ses désirs. Son frère l’a aidée dans ses recherches.

— Quels petits crétins !

— J’ai été un peu plus virulent que ça quand je les ai chopés. C’est là que j’ai mis la fessée de sa vie à Anthony. C’était lui l’aîné, donc c’était à lui d’empêcher sa sœur de faire n’importe quoi.

— La… fessée ? Mais… Il avait quel âge ?

— Quinze ans. Oui, je sais, vexant à mort, mais c’était le but.

— Et… elle ?

— Je ne frappe pas les femmes. Sauf Morrigane si un jour elle me tombe entre les mains, sauf qu’elle, c’est une sorcière, pas une femme. Je l’ai obligée à jouer le rôle d’une servante jusqu’à la fin de son séjour.

— Dans un sens, c’était pire.

— Mais ça n’a pas suffi pour la détourner de moi. Ta présence ne l’empêchera pas de remettre le couvert.

— Et moi, je peux lui taper dessus ? Duncan ne dira rien ?

— Pas un mot. Même un Alpha ne s’interpose pas quand une louve défend sa propriété.

— Sa propriété, mmmm… ? Tu te considères comme ma propriété, alors… ?

— Tu sais bien que je suis à toi corps et âme et que tu peux disposer de moi comme tu l’entends, ma princesse…

Tout en parlant, Aymeric s’était avancé. Il s’agenouilla devant elle pour être à sa hauteur et posa ses avant-bras sur ses cuisses tout en commençant à lui embrasser le visage et le cou.

— Si elle s’approche de toi, je la tue, eut le temps de murmurer Yseult avant de se laisser emporter par la passion qui s’était mise à flamber entre eux.

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- décidément, plus les siècles passent, et plus je me dis que les loup garou mâles ont autant de jugeote qu’une limace quand il s’agit de filles surtout quand il s’appellent de chanais en prime...

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Chapitre 2

Il faisait nuit noire lorsque la voiture s’arrêta le long du trottoir. Quatre jeunes gens en sortirent en même temps, deux garçons et deux filles. Plus grands, bâtis en athlètes, les garçons arboraient une dégaine de tueurs indiquant qu’il valait mieux ne pas leur chercher de noises. D’une carrure un peu supérieure à celle de son compagnon, Aymeric, le conducteur, avait des cheveux couleur de jais qui lui balayaient les épaules et des yeux gris durs et froids comme l’acier. Faolan, son passager, était un brun avec un regard bleu glacier à l’éclat subtilement moqueur. Les filles avaient de longs cheveux châtains et des prunelles couleur de la mer. A priori, elles paraissaient inoffensives, mais quelque chose dans leur façon de se déplacer les classait elles aussi au rang des prédateurs, en particulier Blodwyn, la plus petite des deux.

Aymeric passait un bras possessif autour de la taille d’Yseult quand soudain, le quatuor se figea. Une rumeur de rixe leur parvenait d’une impasse voisine, et leur ouïe aiguisée de loups-garous avait capté des sanglots féminins. Sans se concerter, ils s’élancèrent vers la source du bruit, Aymeric en tête.

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Chapitre 1

Seul dans les bois, Faolan de Chânais fixait sans la voir la pleine lune qui illuminait le ciel. Pour une fois, il ne plaisantait pas, ne riait pas. Son cœur était lourd de tristesse, car une fois de plus, il avait échoué et n’avait pas réussi à apaiser la souffrance de la personne qui comptait le plus au monde pour lui.

***

À plusieurs centaines de kilomètres de là, deux adolescents préparaient leurs valises pour un séjour au château des de Chânais. L’aîné, âgé de dix-neuf ans, approchait de l’âge où il devrait décider s’il resterait humain ou demanderait à Duncan d’activer le gène qui ferait de lui un loup-garou. Sa cadette de deux ans avait fait des pieds et des mains pour l’accompagner. En bonne place dans sa valise se trouvait une photo volée d’Aymeric de Chânais.

***

Le portail scintillant se referma lorsque le dernier loup quitta Avalon pour passer en Terre des hommes. L’un après l’autre, ils reprirent forme humaine et se regroupèrent autour de leur Alpha, un athlète au visage cruel marqué par une balafre sur la joue gauche datant d’avant sa transformation. Il parcourut ses troupes d’un regard dur avant de leur jeter sèchement :

— Habillez-vous !

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