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Extrait ajouté par -Shiraz- 2019-12-10T21:43:46+01:00

Trop de traîtrises et de déceptions – de confiances déçues – l’avaient rendu méfiant et difficilement abordable. Franchir les protections dont il s’entourait instinctivement relevait de la gageure. Rares étaient ceux qui y étaient parvenus.

— À moins que tu n’aies l’intention de créer un incident sans précédent, à savoir dévoiler notre existence aux humains – chose que même les Transformés les plus enragés n’ont jamais réussi à faire – je te conseille vivement de mettre de l’eau dans ton vin, comme on dit. Si tu sais ce qui est bon pour toi, et je pense que tu le sais, car tu ne me fais pas l’effet d’être un idiot, tu vas rester au village jusqu’à ce que tu sois capable de gérer tout ça. Et quand je dis « tout ça », je ne parle pas uniquement de ton loup. Je parle aussi de ta relation avec Elijah. Tu as beau grimacer, gamin, cela n’y changera rien. Tu as bel et bien une relation avec Elijah, ne t’en déplaise. Il va falloir apprendre à faire avec. Sinon, je ne donne pas cher de ta peau.

Et de la leur, par la même occasion, car si Matthias ne parvenait pas à accepter cette relation, le malheur qui en découlerait les toucherait tous. Sans exception. Matthias, de plus en plus mal à l’aise, se tortillait nerveusement sur son siège.

— C’est une menace ? demanda-t-il finalement, la gorge sèche.

— Désolé, gamin, mais moi, je tiens à la vie. Te menacer, ce serait signer mon arrêt de mort. Ne fais pas cette tête, ce n’est pas le scoop du siècle. Tssss… tu penses vraiment qu’Elijah laisserait la vie sauve à celui qui aurait le malheur de menacer la tienne ? Je te garantis que non ! Gare à celui qui aurait la folie de commettre pareille idiotie ! Il boufferait les pissenlits par la racine avant d’avoir eu le temps de dire « ouf ». Très peu pour moi.

Connaissant Elijah depuis plusieurs siècles, Nathaniel savait que son ami tuerait tous ceux qui s’en prendraient à son compagnon – même verbalement. Dieu l’en préserve ! Et puis… ce jeune mâle lui plaisait bien. Il avait visiblement du caractère, ce qui était de bon augure pour la suite. Une chiffe molle n’aurait absolument pas convenu à Elijah. Il fallait quelqu’un qui lui tienne tête, qui ose l’affronter. Oui, il y avait de fortes chances pour que Matthias fasse l’affaire. S’il ne prenait pas la poudre d’escampette avant… Auquel cas Nathaniel se ferait un devoir de le ramener – par la peau du cou, qui plus est !

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Matthias releva lentement ses iris jaune vif et les vrilla sur son adversaire.

Elijah était à lui et à lui seul.

Personne n'avait le droit de s'interposer entre eux, personne n'avait le droit de faire souffrir son Zéhéniché.

Personne.

Et s'il mourait, Elijah en serait dévasté.

Inacceptable.

Ce fut avec cette pensée, et uniquement celle-ci, qu'il prit sa décision. Parfois, il fallait faire preuve de cruauté pour maintenir un équilibre durement acquis. L'avenir qui s'ouvrait devant lui était plus beau qu'il ne l'avait jamais imaginé - ou même espéré -, il méritait d'être préservé.

En vérité, le simple fait d'avoir un avenir était déjà un cadeau précieux et inestimable. Hors de question de laisser un Lycaë jaloux et envieux lui voler cela.

Jamais.

Ni lui ni cette damnée ombre ne se mettraient en travers de leur chemin.

Son avenir était avec Elijah, il l'avait mérité, il y avait droit. Il ne laisserait personne le lui prendre.

Ni aujourd'hui, ni demain.

L'éternité leur tendait les bras, il n'était pas envisageable de lui tourner le dos. Si pour vivre, il devait tuer ceux qui attenteraient à sa vie, alors qu'il en soit ainsi.

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L’abomination allait enfin être mise à mort. Certains s’en pourléchèrent même les lèvres. Elijah prit une profonde inspiration... et se pétrifia. cette odeur...

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Edmund vacilla, sur le point de tomber en avant. Matthias bondit dans sa direction pour lui porter secours.

Il fut brutalement coupé dans son élan.

— Non ! Ne me touche surtout pas, Matthias ! Vous avez peut-être scellé le lien d’union hier soir, ou plutôt ce matin, mais l’accouplement est trop frais, trop récent pour qu’Elijah tolère une autre odeur que la sienne sur toi. (Edmund grimaça en se rasseyant péniblement.) Aujourd’hui, plus que jamais, tu dois faire preuve de prudence et ne laisser personne te toucher. Cela reviendrait à signer son arrêt de mort.

— Mais tu as besoin d’aide, protesta-t-il vigoureusement. Tu dois retourner te coucher et te reposer.

Nouveau regard noir, mais Matthias ne recula pas, restant imperturbable. Il croisa les bras sur sa poitrine, montrant qu’il ne bougerait pas de là tant que son père ne serait pas au lit.

Edmund poussa un long soupir.

— Qu’ai-je fait pour mériter ça ? (Il se tourna à demi vers la porte de la cuisine.) Gaidon.

Le lieutenant, qui devait être en faction autour de la maison, entra un instant plus tard. Il embrassa la scène d’un regard et leva les yeux au ciel.

— Tu es plus têtu qu’une mule, Edmund.

— Je me passerai de tes commentaires, contente-toi de m’aider.

Après un bref signe de tête en direction de Matthias, Gaidon fit ce qu’on lui demandait. Non sans tempêter contre un guérisseur borné qui creusait lui-même sa propre tombe, plus efficacement qu’aucun autre ne pourrait jamais le faire. Les reproches et les remontrances se poursuivirent bien après qu’ils eurent quitté la pièce.

Matthias sourit, rassuré de savoir son père entre de bonnes mains. Il ne soupçonnait pas à quel point… Alors qu’il se dirigeait vers le comptoir, prêt à se faire – enfin – son Caramel Macchiato, un gémissement retentit, le statufiant sur place.

Il cligna frénétiquement des paupières, certain d’avoir rêvé. Une réminiscence de sa folle nuit, sans doute. Mais les gémissements se poursuivirent et gagnèrent rapidement en intensité.

Bouche bée, il comprit que rester ici n’était pas une option. Définitivement pas. Son père n’avait nul besoin de son aide, quelqu’un d’autre se chargeait de lui.

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— Elijah est à moi.

Même si c’était un connard sans nom avec des principes archaïques, des manières dignes d’un homme de Néandertal, un caractère de cochon ; c’était son connard ! Pas touche !

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Un grognement bas et menaçant retentit près d’eux. Elvis s’était redressé et foudroyait le couple Alpha du regard. Haineux, il semblait sur le point de bondir et de les attaquer. En d’autres circonstances, Elijah en aurait été ravi. Cela lui aurait fourni l’occasion rêvée pour le démembrer et planter sa tête sur une pique, à l’entrée de son territoire. Mais ces temps étaient révolus depuis longtemps. On n’affichait plus aussi ouvertement le sort réservé aux traîtres. Les Lycaës étaient devenus civilisés. Maintenant, ils emballaient le tout dans un joli carton, agrémenté d’un papier cadeau, et ils l’expédiaient directement au destinataire

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— Assez ! Vous, dit-il en pointant cinq de ses lieutenants du doigt. Buvez vos cafés et arrêtez ces enfantillages ! Et toi (il se tourna vers Owen), dis-moi ce que tu en as pensé.

— Jus de chaussette, déclara-t-il du tac au tac. Absolument infecte. C’est la première et dernière fois que je bois un truc pareil.

— Bienvenue au club ! (Elijah eut un large sourire, avant de se tourner vers les autres, qui n’avaient toujours pas touché à leur tasse.) C’est pour aujourd’hui ou pour demain ?

Damian plongea ses iris verts dans les prunelles argentées de son Alpha.

— Moi vivant, jamais je ne toucherai à ça ! Que ce soit du jus de chaussette, du tord-boyaux ou du pipi de chat, pour moi, c’est du pareil au même.

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Le gamin croyait-il vraiment pouvoir s’éclipser sans être repéré ?

Tsss, tsss…. La jeunesse n’était plus ce qu’elle était ! Le jour où un jeune Lycaë pourrait échapper à la surveillance du Bêta, le soleil se lèverait à l’ouest !

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