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Liste des extraits

La mémoire de la terre est étrangère à celle des hommes. On croit tout connaître de l'histoire et du monde, mais il est des âges oubliés où se croisaient encore mille merveilles aujourd'hui disparues. Seuls les arbres se souviennent, et le ciel et le vent. Et si un soir d'été, l'âme bienveillante, vous vous allongez dans l'herbe et vous les écoutez le cœur ouvert, vous entendrez peut-être cette histoire d'un autre temps, au pays de Gaelia ; celle de la louve blanche et de l'enfant qu'on appelait Aléa.

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La mémoire est l'arme la plus redoutable de l'intelligence p162

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Tard dans la nuit, enfin, les hurlements lointains d'une louve de son âge la rassurèrent et elle se laissa bercer par ce chant harmonieux, une note qui galopait vers les aigus, s'accrochait un moment tout en hauteur sans rien perdre de son intensité, puis retombait, en ton comme en force, et s'éteignait un instant avant de repartir. Elle avait déjà entendu ce hurlement précis.

Et même si elle n'avait jamais rencontré la louve qui chantait ainsi, elle se sentait proche d'elle et en concevait un plaisir réconfortant qui l'incita à dormir.

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Imala n’était pas une louve comme les autres. Jamais une autre femelle n’aurait osé s’accoupler dans une meute déjà dotée d’un couple dominant. C’était contraire à la nature même du clan. Les louves se soumettaient naturellement à l’autorité de la dominante et bloquaient d’elles-mêmes leurs chaleurs. Mais Imala en avait décidé autrement. Elle était résolue, insolente, et il ne faisait plus aucun doute qu’elle finirait par quitter la meute si elle ne parvenait pas à remplacer la dominante.

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Chapitre 4 - Extrait

Plusieurs fois il s'était arrêté pour se nourrir sur la route. Mais Sulthor ne mangeait pas dans les auberges, ni même dans les chaumières. Non, le voleur d'âmes mangeait dans le crâne de ses victimes. Il se nourrissait de leurs pensées, de leur esprit, de leur mémoire et de leurs peurs, laissant leur corps imbécile flotter aveuglément dans une torpeur muette quelques minutes encore, avant de s'écrouler sans vie comme une oie à laquelle on a coupé la tête. Il choisissait ses proies, jaugeait leur âme, aiguisait leurs émotions, puis il les saisissait par les épaules quand la terreur devenait insupportable, quand elle donnait à sa nourriture étrange ce goût amer qui l'excitait tellement, et il se laissait envahir par l'énergie terrifié qu'il volait à leur corps. Par la simple force de son esprit, il parvenait à absorber l'âme de ses proies; c'était l'Ahriman, la force des Hérilims. Il n'y avait aucun moyen de fuir.

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À quelques pas de là, Ahéna avait mis bas elle aussi, mais Imala ne pouvait distinguer grand-chose derrière la meute assemblée en rond. Elle enviait la louve dominante mais revint à ses petits, blottis contre son ventre. Affamée, elle commença par se repaître de son propre placenta, ne s'arrêtant par moments que pour donner un coup de langue réconfortant aux cinq nouveau-nés qui allaient bientôt trouver le chemin des mamelles. Elle se demanda quel mâle allait finalement quitter Ahéna pour lui apporter un peu de viande fraîche, et lança un grognement vers le clan. Quelques loups tournèrent la tête, la regardèrent un instant, mais aucun ne vint jusqu'à elle. Aucun n'aurait osé contrarier Ahéna en montrant trop d'affection à sa rivale, qui, en plus, avait l'orgueil de mettre bas à un moment où le clan n'avait pas besoin de nouveaux membres

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  Les louveteaux naquirent au milieu de l'après-midi. Imala mit bas cinq petits qui crièrent pendant de longues minutes avant que les coups de langue de leur mère ne les calment enfin. C'étaient cinq petites boules de poils gris foncé aux reflets roussâtres, les yeux complètement fermés et le museau presque plat. Deux petits triangles discrets coiffaient leur crâne en guise d'oreilles. Leurs pattes griffues tremblaient doucement, malhabiles, s'enfonçaient dans le sol du liteau, à la recherche d'un équilibre qu'elles ne trouvaient guère

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Elle fut d'abord surprise de constater que la main qui dépassait du sable n'était pas aussi froide qu'elle s'y attendait : on disait toujours que les morts étaient glacials, celui-là avait dû être réchauffé par le soleil et le sable. Elle prit sa respiration et commença à tirer sur la bague. L'anneau avait du mal à glisser sur le doigt sec. La peau se plissait et retenait la bague. Aléa tira plus fort. Elle tremblait

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Une idée la saisit soudain. Et s'il était riche ? Si le cadavre portait sur lui des bijoux, ou même une bourse bien remplie ? Elle se dit d'abord qu'elle n'aurait jamais le courage de le déterrer complètement et encore moins celui de le dépouiller ensuite. Ce n'était certes pas la première fois qu'elle voyait un cadavre, elle avait même vu mourir un enfant de son âge une nuit d'hiver sur les trottoirs du village, mais celui-ci, enfoui sous le sable, avait quelque chose d'étrange qui la terrorisait. La position de cette main, sans doute, était comme un avertissement. C'était la main d'un vieil homme, mais elle était dure et droite, suppliante à la fois. Elle semblait se tendre comme une menace vers Aléa

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Tard dans la nuit, enfin, les hurlements lointains d'une louve de son âge la rassurèrent et elle se laissa bercer par ce chant harmonieux, une note qui galopait vers les aigus, s'accrochait un moment tout en hauteur sans rien perdre de son intensité, puis retombait, en ton comme en force, et s'éteignait un instant avant de repartir. Elle avait déjà entendu ce hurlement précis. Et même si elle n'avait jamais rencontré la louve qui chantait ainsi, elle se sentait proche d'elle et en concevait un plaisir réconfortant qui l'incita à dormir

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