La Moïra, Tome 1 : La Louve et l'Enfant

Ma lecture de "La Moïra" remonte il y a bien longtemps, lorsque je n'étais encore qu'une adolescente. J'avais commencé à lire la série et je ne l'ai jamais achevé. 20 ans plus tard, je décide de me replonger dedans dans le but de la finir intégralement et puis aussi par souci de vider ma PAL qui s'accumule !!

Motivée, j'ai donc rouvert le tome 1 de La Moïra, baptisé "La louve et l'enfant".

Mes souvenirs étant loin, je me rappelais de quelques personnages et de quelques évènements qui m'avaient marqués que je citerais plus bas, mais pas plus.

Parlons du livre dans son ensemble : j'ai adoré ma lecture ! Les pages s'enfilent comme des perles et on ne voit pas le temps passé ! C'est un bon livre de fantasy comme je les aime, avec de l'action, de l'aventure et de l'humour ! Mais ponctué aussi d'amour. À aucun moment il n'y a de temps mort. Tout s'enchaîne très vite !

Avant de débuter le livre, nous avons droit à une carte de la Moïra, représentée par l'île de Gaelia (qui peut s'apparenter à l'Irlande ou à un autre pays). J'ai beaucoup aimé cette petite illustration qui permet de mieux imaginer l'univers de Henri Loevenbruck.

La Moïra est une très belle histoire. Elle nous conte les (més)aventures d'une jeune orpheline, Aléa, 13 ans, qui erre seule dans les rues de Saratea. Sa vie est plate et morne. Elle n'a pas de famille ni de foyer. Elle prie jour et nuit la Moïra pour lui apporter un peu de piment dans sa vie !

Tout bascule le jour où elle découvre le cadavre d'un vieil homme dans le sable et où elle lui dérobe une bague. Une bague très belle, rouge rubis.

Un insigne y est gravé dessus : deux mains levées avec une couronne. Mais que donc cela signifie t-il ?

Dès lors, des évènements en cascade vont s'ensuivre et la vie de la jeune fille sera mise en jeu. Elle fera la connaissance d'alliés inattendus.

Pour ma part, j'ai beaucoup aimé les personnages de Faith et Galiad et leurs joutes verbales m'ont fait sourire. On sent bien que derrière ce masque d'indifférence et de brutalité se cache un sentiment plus profond, plus subtil, comme de l'attirance mutuelle. Notre jolie barde et notre brave magistel ne seraient-ils pas amoureux ?

J'ai bien aimé aussi le druide Phélim, un homme d'une grande sagesse et d'un calme pacifique. Sans lui, je pense que la petite Aléa n'aurait pu aller jusqu'au bout de son but. En effet, Aléa va découvrir qu'elle est le Samildanach, un être puissant aux pouvoirs immenses et dangereux.

Elle se retrouve pourchassée par les druides de Saî-Mina, qui voient en elle un ennemi redoutable. Ils ne peuvent concevoir que cette enfant, une fille, soit l'héritière d'un tel don.

Je ne sais pas vous, mais moi j'ai trouvé que cette comparaison du Conseil des Druides me faisait penser au Sénat avec leurs réunions et discussions interminables, comme autrefois à Rome.

Il y a bien entendu un chef qui dirige et supervise tout. J'ai détesté Ailin, que je trouve aigri et grincheux !

Il n'hésite pas à envoyer au casse-pipe l'un des siens, c'est pour dire !!!

Mis à part ça, ma lecture a été agréable.

J'ai beaucoup aimé l'univers inventé par Henri Loevenbruck. Je n'en reviens toujours pas : seulement 12 jours pour lire 440 pages ?

Un record pour moi, car je n'ai jamais lu aussi vite !

Je vous conseille fortement cette saga !

J’ai beaucoup apprécié ce premier tome introductif.

Cette saga a du potentiel, on a les prémices du quête initiatique et une présentation des personnages assez complète.

On est vite investi dans cette aventure.

L’auteur arrive à nous passionné dès les premiers chapitres.

J’ai hâte de lire la suite

Je trouve ce livre géniale ! On me l'a d'abord offert parce que je m'appelle Moïra...c'est aussi cela qui m'a donné envie de le lire. J'ai adoré et j'ai hâte de découvrir le deuxième tome ! Je recommande !

Je suis tombée par hasard sur cette série en livre audio et j’ai bien aimé ce premier tome, même si je trouve qu’il y a quelques longueurs, ou manque d’approfondissement sur certains aspects. Mais c’est un monde facile à aborder et je suis curieuse pour la suite

J'aime beaucoup l'univers que l'on découvre dans ce premier tome et j'ai hâte de continuer à suivre les aventures d'Aléa et ses compagnons.

Ce roman était vraiment bien en tout point sauf que je l'ai trouvé un peu compliqué à comprendre aussi bien dans l'enchainement et l'évolution des évènements que dans la compréhension des identités des personnages.

Après tant de bons avis, je me suis lancée dans ce cycle assez confiante mais j'ai vite déchanté tant j'ai trouvé le récit plat et ennuyeux à la hauteur de ses personnages fades. Je n'accroche pas du tout au style de l'auteur qui évoque des magies, des mythes et des personnages sans rien expliquer. C'est frustrant et assez blasant.

Un début très compliqué pour moi par rapport au style de l'auteur. Mais c'est une histoire très intéressante qui demande qu'à la poursuivre.

Je me suis beaucoup attachée au personnage et c'est ce qui a relevé la note finale.

C'est pendant très longtemps que j'ai vu le livre de la Moïra en rayon, en me disant que ça serait quand même bien de m'y plonger un jour... Cette saga, ou trilogie d'abord, m'avait l'air incontournable et célèbre. Et puis, un matin, une collègue passionnée de lecture a apporté avec elle un sac rempli de romans ; j'y ai trouvé alors les trois tomes de l'oeuvre de Henri Loevenbruck et j'ai décidé ce soir-là de rentrer avec eux à la maison.

Je me suis très rapidement prise au jeu ! C'est avec une efficacité sans faille que l'auteur est parvenu à me faire plonger dans son univers, ses paysages, dans la tête de ses personnages, son héroïne, ses compagnons... Magie, créatures fantastiques, forêts enchanteresses, grands rois et envahisseurs, ce premier tome répond à tous les codes de la fantasy avec, en plus, des petits airs de légendes celtiques. Il a su très vite me transporter et me faire voyager avec ses allures de road trip. On suit en effet un petit groupe de personnages aux traits de caractère bien marqués dans une chasse qui se fait toujours de plus en plus dangereuse et dans une quête que l'on devine bien plus impitoyable que prévu. Avec Imala, la louve à la robe blanche, c'est une toute autre quête que l'on vit, celle de la liberté, mais qui nous fait tout autant voyager.

Mais La louve et l'enfant contient différentes trames. Il y a plusieurs niveaux de lecture, plusieurs ambiances, plusieurs quêtes, plusieurs clans... Nous ne suivons pas continuellement les aventures d'Aléa mais bel et bien tout ce qu'il se passe en Gaelia. Et c'est ça qui est le plus passionnant. L'univers entier de Henri Loevenbruck s'enrichit page après page, jusqu'à certains enjeux politiques qui m'ont, contre toute attente, énormément passionnée. On devine facilement que toutes les pièces du puzzle ingénieux de l'auteur finiront par s'assembler, les toutes dernières s'imbriquant à la toute dernière page du livre. Finalement, ce qu'il se trame au-delà de l'apprentissage d'Aléa m'a captivée encore plus que sa propre histoire (les Thuatanns, les complots et les sacrifices !).

Aléa, personnage principal, est une jeune fille dont le destin réserve bien des surprises. Elle prend rapidement de la maturité et, anciennement taciturne et timide, elle deviendra une jeune fille puissante qui saura prendre des décisions. C'est finalement le rôle qu'elle va devoir jouer, celui que lui impose somme toute La Moïra, qui va la modeler (d'une façon extrêmement rapide, ce qui m'a surprise et laissée un peu perplexe parfois). Plus on approche du dernier chapitre, plus son rôle prend de l'ampleur, de l'importance, de la gravité. le destin devient fatalité. Avec son jeune âge et la plume simple mais pas moins chouette de l'écrivain, ce premier tome a souvent l'air de convenir non pas qu'aux adultes mais aussi à un public plus jeune, aux adolescents. Je ne me suis pas forcément trop attachée à Aléa ; j'aurais aimé qu'elle soit sans doute un peu plus visible, plus vive, plus charismatique mais j'ai beaucoup aimé les aventures qu'elle a vécu aux côtés du nain plus fun et du druide plus classe par exemple. Comme dit plus haut, j'ai véritablement adoré les choses qu'ils se passent un peu plus en retrait, tout en trépignant à l'idée de l'importance que vont prendre certains personnages (Maolmordhaaa !) et certaines décisions...

J'accorde un 8/10 à ce premier tome de la Moïra, La louve et l'enfant. Je ne m'imaginais pas aimer autant ce livre et la surprise en est d'autant plus agréable. Il répond admirablement bien aux codes du genre : poser les bases d'un univers fantasy qu'on découvre toujours de plus en plus riche, dépeindre un décor aussi envoûtant que dépaysant, dévoiler une certaine fatalité plus cruelle et plus dure qu'un simple destin... La Moïra est assez simple à lire, divertit parfaitement et répond brillamment à toutes les attentes des amateurs et amatrices du genre, sans pour autant construire quelque chose d'aussi complexe et lourd qu'un Seigneur des anneaux par exemple. Bref : il me tarde de poursuivre mes aventures en Gaelia !

Si certains personnages ou évênements rappellent "le seigneur des anneaux", il ne s'agit pourtant pas d'un quelconque clone sans âme. Car "la louve..." a vraiment une âme. Tout est poésie, chaque personnage a une existence propre et de véritables motivations. C'est bien simple : à chaque fois que je quittais un personnage pour un autre j'étais pressé de le retrouver... et bien sûr heureux de voir en venir un autre.