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- Si je comprend bien, nous formons un clan de bras cassés, ironisa-t-elle. Le chef n'a pas envie de commander et la chamane est incapables de communiquer avec les esprits.
Un pâle sourire se dessina sur les lèvres de Zach.
- Tu oublies que nous avons deux jumeaux immatures et un cousin antisocial, renchérit-il.
- Avec une telle équipe de choc, comment ne pas croire qu'un avenir radieux s'ouvre devant nous ?
Afficher en entier- Encore un effort, l'encouragea-t-elle.
Sa vue commençait à se brouiller et elle savait qu'elle ne tarderait pas à s'effondrer complètement. Mais elle serra les dents, bien décidée à ne pas laisser tomber celui qui avait toujours été là pour elle.
- S-s-so-phie, articula-t-il enfin d'une voix qui n'était plus celle d'une bête.
Un sourire radieux se dessina sur les lèvres se Sophie qui, s'autorisa enfin à lâcher prise, perdit brutalement connaissance.
Afficher en entierElle s'éloigna encore. Mais, cette fois, il avait anticipé son geste et son coup de pied l'atteignit en plein dans les côtes. Un autre suivit, la cueillant au menton. Sophie lutta pour ne pas sombrer dans l'inconscience. Cette fois, il était évident que Mark ne se contenterait pas de la maltraiter : il voulait bel et bien la tuer.
Afficher en entier- Démarre! cria-t-il à l'intention du chauffeur.
- Qui c'est, cette fille? s'enquit alors une voix de femme tandis que la camionnette démarrait en trombe.
- D'où est-ce qu'elle sort? demanda l'homme qui leur avait ouvert la porte.
Celle-ci était toujours ouverte et Sophie comprit que c'était peut-être sa dernière chance de s'échapper. Sans se soucier de la chute qui l'attendait, elle se jeta dehors. Mais elle avait sous-estimé les réflexes de son ravisseur et il la ceintura avant qu'elle ait pu atteindre la porte.
Elle se retrouva au fond de la camionnette, plaquée contre sa poitrine par une étreinte d'acier.
- Ferme la porte, Brun! ordonna-t-il.
Afficher en entierSubmergé par la reconnaissance et la tendresse, il fut incapable de résister à l’élan qui s’empara de lui. Sans réfléchir, il couvrit la distance qui le séparait de Sophie et se pencha vers elle pour effleurer ses lèvres des siennes. Elles ne demeurèrent en contact que l’espace de quelques secondes, mais cela suffit à éveiller en lui un désir incoercible qui se propagea instantanément à tout son être. Le monde qui les entourait lui sembla disparaître tandis que son corps réagissait de façon très explicite à ce baiser. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et l’emporter dans leur chambre où il lui aurait fait l’amour pendant des heures. Jusqu’à cet instant, il n’avait pas réellement pris la mesure de l’envie qu’il avait d’elle, mais elle s’imposait à présent à lui comme une évidence. Il constata avec joie que Sophie ne cherchait pas à le repousser. La première surprise passée, elle avait même renversé la tête en arrière pour mieux s’offrir à son baiser. Au prix d’un effort de volonté surhumain, il s’arracha à elle et recula d’un pas. Aussitôt, il vit le visage de Sophie s’empourprer comme si elle prenait soudain conscience de ce qui venait de se produire.
Afficher en entierLes battements de son propre cœur ralentirent et sa respiration se fit moins hachée, plus apaisée. Elle s’abandonna au léger balancement que Zach imprimait à leurs corps et se laissa aller au massage délicat qu’il lui prodiguait du bout des doigts, défaisant les nœuds que l’angoisse et la tension nerveuse avaient fait naître au creux de ses épaules. Elle s’aperçut alors que, pour la première fois depuis de longues années, elle se sentait en sécurité dans les bras d’un homme. C’était une impression d’autant plus étonnante que l’homme en question n’en était pas vraiment un et qu’elle avait de bonnes raisons de se méfier de lui. Pourtant, son instinct lui soufflait qu’il était digne de confiance et qu’elle pouvait se fier à lui. Ne lui avait-il pas sauvé la vie à plusieurs reprises lorsque les vampires l’avaient attaquée ? N’était-il pas revenu à Jéricho City pour la mettre en garde contre eux ? Et, lorsqu’elle se trouvait à côté de lui, il lui semblait que la pression des esprits du majir se faisait moins intense, comme s’ils étaient sensibles eux aussi à l’effet apaisant qu’il exerçait sur elle.
— Est-ce que tu te sens mieux ? lui demanda Zach.
— Je crois que oui, répondit-elle d’une petite voix
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