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La fascination mortelle que peut exercer la beauté, tel est le sujet de La mort à Venise, ce chef-d'œuvre d'inspiration très romantique où l'on retrouve l'essentiel de la pensée de Thomas Mann. Gustav Aschenbach, romancier célèbre et taciturne, voit sa vie bouleversée par la beauté divine et la grâce d'un adolescent. Sous le regard interrogateur du jeune Tadzio, la descente aux abîmes de ce veuf respectable, dans une Venise au charme maléfique rongée par le choléra, est un des récits les plus troublants de cet immense écrivain.
"La mort à Venise" est suivi de "Tristan", dont l'univers glacé de la montagne et la gaieté factice du sanatorium composent une sorte de prélude à La montagne magique, un des grands romans de Thomas Mann. Un bref récit, Le chemin du cimetière, clôt ce recueil de façon poignante.
D'être seul et de se taire, on voit les choses autrement qu'en société ; en même temps qu'elles gardent plus de flou elles frappent davantage l'esprit ; les pensées en deviennent plus graves, elles tendent à se déformer et toujours se teintent de mélancolie. Ce que vous voyez, ce que vous percevez, ce dont en société vous vous seriez débarrassé en échangeant un regard, un rire, un jugement, vous occupe plus qu'il ne convient, et par le silence s'approfondit, prend de la signification, devient évènement, aventure, émotion. De la solitude nait l'originalité, la beauté en ce qu'elle a d'osé et d'étrange, le poème. Et de la solitude aussi, les choses à rebours, désordonnées, absurdes, coupables.
L’histoire d’un amour irraisonné d’un écrivain d’âge mûr pour un adolescent dans un Venise où circule une terrible épidémie. On pourrait se gausser des émois de ce bourgeois mais c’est un chef d’œuvre d’écriture.
Les trois nouvelles dans ce recueil sont typiques pour l'oeuvre et la personne de Thomas Mann, qui était fortement influencé par le philosophe allemand Arthur Schopenhauer et son pessimisme quant aux affaires de ce monde. La Grèce Antique, la pédérastie, Venise
Le monde littéraire a été fortement surpris quand les carnets personnels de Thomas Mann ont été publiés vingt ans après sa mort. Il y apparaît que l'auteur était sexuellement fortement attiré par des éphèbes. Avant cette publication, l'éphèbe dans `La Mort à Venise' était plutôt considéré comme un symbole de la beauté, quoique mortellement dangereuse. Mais, l'attrait y était réellement sexuel.
Pourtant, dans cette nouvelle Thomas Mann avoue qu' `il était bon que le monde ne connaisse que le chef-d'oeuvre, et non ses origines ; souvent la connaissance des sources où l'artiste a puisé l'inspiration pourrait déconcerter et détourner son public.'
Dans `La Mort à Venise' des allusions à la culture de la Grèce Antique font légion ; une culture où la pédérastie était fortement implantée et même stimulée, fût-elle réelle (comme à Sparte) ou sublimée (comme chez Platon). Thomas Mann, dans la personne de G. Aschenbach (= cendrier), considérait néanmoins son désir comme `une monstrueuse douceur', une faiblesse qu'il ne pouvait maitriser : `l'idée de laisser tomber l'excitation lui répugnait'. La situation de la ville de Venise dévastée par une épidémie de choléra reflète `parfaitement' le propre sort de G. Aschenbach : il `tirait une obscure satisfaction des événements officiellement déguisés qui se passaient dans les ruelles malpropres de Venise - lugubre secret de la ville, qui se confondait avec le secret de son propre coeur.'
Dans `La Mort à Venise', Thomas Mann explique clairement sa vision sur la littérature (le Verbe) : `le Dieu Eros vit dans le verbe. ... La pensée qui peut, toute entière, devenir sentiment, le sentiment qui, tout entier, peut devenir pensée, font le bonheur de l'écrivain. Il sentait que la nature frissonne de délices quand l'esprit s'incline en vassal devant la beauté.'
Les deux autres nouvelles dans ce recueil décrivent avec beaucoup d'ironie des déchéances d'une toute autre nature. Dans `Tristan', un écrivain rate complètement sa lettre d'amour. Au lieu d'être un nouvel héros amoureux comme Tristan dans `Tristan et Yseut', il devient un antihéros.
`Le Chemin du Cimetière' relate les derniers jours d'un ivrogne.
Ce recueil est une bonne introduction à l'oeuvre de Thomas Mann, aussi bien au niveau de ses thèmes, qu'au niveau de sa palette stylistique. Lecture hautement recommandée.
À l'époque de ma lecture, vers 16-17 ans, j'avoue n'avoir pas su apprécier le roman de Thomas Mann (qui pourtant m'avait réjouie dans La montagne magique). J'avais trouvé l'univers pesant, malgré de belles descriptions de Venise, l'atmosphère étouffante et le personnage principal plus pathétique que malsain.
Adulte, j'ai relu des passages de ce livre, et surtout vu le film de Visconti, tout en lumière, et émotion, force et sobriété.
C'est l'histoire de la fascination d'un homme mûr pour la beauté envoûtante d'un jeune adolescent. Après le "bonheur" que suscite cette rencontre, qui ravive l'esprit et l'humeur de Gustav, viennent les affres de la passion, de l'idolâtrie et de l'obsession... Ce livre est finalement une célébration de la vie, de la jeunesse et de la beauté à travers les yeux d'un homme vieillissant et solitaire, dont la passion dévastatrice lui sera tout aussi fatale que sublime.
J'ai trouvé ce livre un peu gênant, à la première lecture. On sent néanmoins que Thomas Mann reste un auteur de talent, certes un peu dérangeant (par son style et l'obsession du regard de son narrateur), mais quand même avisé et savant écrire. Dommage que le récit soit lent.
J'ai eu un peu de mal à rentrerons le roman. Assez difficile de style ! Mais c'est superbe même si cela demande un effort
Thomas Mann c'est pas du polar à cent à l'heure et ça progresse pianissimo, voire parfois en marche arrière!
Mais si l'on a du temps et l'envie de partir en plongée dans un nouvel espace-temps où la mort rattrape peu à peu la passion et la subtilité des sentiments, alors quelle délectation que cette "Mort à Venise", que, bien entendu, on ne peut pas lire sans se référer constamment à Visconti et à la musique de Mahler dont Thomas Mann avait sciemment donné le prénom (Gustav) à son personnage principal, lorsqu'il se décida à écrire cette "nouvelle" quelque temps après la mort du musicien. Incontournable !
La Mort à Venise est magnifique, mais complexe à saisir tant le texte file entre les doigts de par sa finesse et sa brutalité silencieuse. C'est un magnifique témoignage de l'auteur, sur sa vie, la société, le temps qui passe, qu'il livre en une dernière confession par le biais de son personnage et de sa muse Tadzio. J'ai d'ailleurs connu le livre grâce au film dans un premier temps et, moi aussi, hypnotisée par la beauté juvénile et irrévérencieuse de Tadzio, j'ai volontiers plongé dans le récit.
Je conseille vivement cette courte histoire, dont la relecture découvre à chaque fois une nouvelle couche de sentiments que l'on pensait pourtant enfouis.
L'histoire est assez bonne, c'est dommage que l'écriture ne soit pas à la hauteur du récit. Pour un texte aussi court, j'ai eu l'impression qu'il faisait le triple de ce qu'il fait réellement tellement il y avait de longueur. Dommage, c'était pourtant vraiment intéressant.
La mort à Venise est un récit assez court, mais le récit est tellement lent ! On sent la vive critique et l'ironie sur la posture d'auteur et d'artiste que prend le personnage, mais elle est détruite par cette lenteur insupportable du récit qui ne bouge pas. De plus, la traduction est d'une médiocrité ! certaines phrases n'ont aucun sens grammatical ! Bref, cet auteur allemand ne m'emballe pas, et en français, encore moins.
Résumé
La fascination mortelle que peut exercer la beauté, tel est le sujet de La mort à Venise, ce chef-d'œuvre d'inspiration très romantique où l'on retrouve l'essentiel de la pensée de Thomas Mann. Gustav Aschenbach, romancier célèbre et taciturne, voit sa vie bouleversée par la beauté divine et la grâce d'un adolescent. Sous le regard interrogateur du jeune Tadzio, la descente aux abîmes de ce veuf respectable, dans une Venise au charme maléfique rongée par le choléra, est un des récits les plus troublants de cet immense écrivain.
"La mort à Venise" est suivi de "Tristan", dont l'univers glacé de la montagne et la gaieté factice du sanatorium composent une sorte de prélude à La montagne magique, un des grands romans de Thomas Mann. Un bref récit, Le chemin du cimetière, clôt ce recueil de façon poignante.
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