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La fascination mortelle que peut exercer la beauté, tel est le sujet de La mort à Venise, ce chef-d'œuvre d'inspiration très romantique où l'on retrouve l'essentiel de la pensée de Thomas Mann. Gustav Aschenbach, romancier célèbre et taciturne, voit sa vie bouleversée par la beauté divine et la grâce d'un adolescent. Sous le regard interrogateur du jeune Tadzio, la descente aux abîmes de ce veuf respectable, dans une Venise au charme maléfique rongée par le choléra, est un des récits les plus troublants de cet immense écrivain.
"La mort à Venise" est suivi de "Tristan", dont l'univers glacé de la montagne et la gaieté factice du sanatorium composent une sorte de prélude à La montagne magique, un des grands romans de Thomas Mann. Un bref récit, Le chemin du cimetière, clôt ce recueil de façon poignante.
Afficher en entierLa fascination mortelle que peut exercer la beauté, tel est le sujet de "La mort à Venise", ce chef-d'oeuvre d'inspiration très romantique, où l'on retrouve l'essentiel de la pensée de Thomas Mann.
Gustav Aschenbach, romancier célèbre et taciturne, voit sa vie bouleversée par la beauté divine et la grâce d'un adolescent. Sous le regard interrogateur du jeune Tadzio, la descente aux abîmes de ce veuf respectable, dans une Venise au charme maléfique rongée par le choléra, est un des récits les plus troublants de cet auteur.
Le désordre passionnel qui s'empare de Gustav Aschenbach révèle une part des tourments intimes de l'immense écrivain que fut Thomas Mann dont l'autobiographie à peine voilée a inspiré toute l'oeuvre.
Afficher en entierEcrivain au faîte de sa gloire, Aschenbach éprouve un besoin impérieux de dépaysement. Après avoir hésité, et le questionnement est au coeur de cette nouvelle, il se décide pour Venise. Le bouleversement qu'il y vit, à l'image du texte, est intériorisé et progressif, exprimé avec l'élégance d'un aristocrate en vacances. Il en émane, comme de Tadzio, le jeune homme dont Aschenbach s'éprend, une grâce subtile. Tout au long de son séjour à Venise, décor par excellence pour un récit qui hésite constamment entre immobilité et mouvement, l'écrivain se dévoile en un va-et-vient incessant du particulier au général, de la pensée à l'impression. Grâce à un habile jeu de couleurs où le gris ambiant fait de Tadzio une figure solaire, Thomas Mann nous signifie que l'écrivain, en poursuivant l'adolescent dans les rues de Venise, ne fait que prolonger sa recherche artistique, qui trouve un terme dans la conscience de la dimension insaisissable et éphémère de son objet. --Sana Tang-Léopold Wauters --Ce texte fait référence à une édition épuisée ou non disponible de ce titre.
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