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Extrait ajouté par Natalea 2015-12-18T01:33:14+01:00

D'être seul et de se taire, on voit les choses autrement qu'en société ; en même temps qu'elles gardent plus de flou elles frappent davantage l'esprit ; les pensées en deviennent plus graves, elles tendent à se déformer et toujours se teintent de mélancolie. Ce que vous voyez, ce que vous percevez, ce dont en société vous vous seriez débarrassé en échangeant un regard, un rire, un jugement, vous occupe plus qu'il ne convient, et par le silence s'approfondit, prend de la signification, devient évènement, aventure, émotion. De la solitude nait l'originalité, la beauté en ce qu'elle a d'osé et d'étrange, le poème. Et de la solitude aussi, les choses à rebours, désordonnées, absurdes, coupables.

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Extrait ajouté par anonyme 2024-04-04T05:51:52+02:00

Pour qu'une oeuvre de haute intellectualité agisse immédiatement et profondément sur le grand public. Il faut qu'il y ait secrète parenté - voir même identité entre le desti personnel de l'auteur et le destin anonyme de sa génération. Les contemporains ne savent pas pourquoi ils acclament une oeuvre d'art. Connaisseures ? Non. Ils n'y veulent faveur ; au fond, elle tient à des impondérables, elle est sympathique. Dans un de ses livres. Aschenbach avait glissé cette remarque que presque toute grandeur existante existe en vertu d'un "Quand même !". à la façà d'un défi jeté aux êmpêchements que constituent chagrin. tourment, pauvreté, abandon, fragilité, vice, passion. Plus qu'une remarque, c'était une expérience, la formule même de sa vie, de son succès, la clé de son oeuvre ; quoi d'étonnant dès lors à ce que ce fût aussi attitude et trait profond de ses personnages les plus significatifss ?

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Extrait ajouté par rabanne73 2022-08-04T01:54:07+02:00

Le repos dans la perfection, c'est le rêve de celui qui peine pour atteindre l'excellence ; et le néant n'est-il pas une forme de la perfection ?

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Extrait ajouté par Marie--Ange 2018-04-16T20:46:54+02:00

Car la passion oblitère le sens critique et se commet de parfaite bonne fois dans des jouissances que de sang-froid l'on trouverait ridicules ou repousserait avec impatience.

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Extrait ajouté par mandarine43 2012-03-29T14:30:55+02:00

Par une sorte de délicatesse ou de saisissement tenant du respect et de la pudeur, Aschenbach se détourna, comme s’il n’avait rien vu ; car l’homme réfléchi que le hasard rend témoin de la passion répugne à faire usage de ses observations, même dans son for intérieur.

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Extrait ajouté par mandarine43 2012-03-28T09:20:59+02:00

– Bien, bien ! approuva Aschenbach avec cette froideur de technicien que les artistes affectent parfois pour exprimer leur ravissement, leurs transports en présence d’un chef-d’œuvre.

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Extrait ajouté par mandarine43 2012-03-23T09:52:14+01:00

On eût dit que le destin dans de graves occasions avait laissé sa griffe sur cette physionomie volontiers inclinée avec une expression de souffrance, alors qu’elle ne devait qu’à l’art un modelé qui tient ordinairement aux péripéties d’une existence agitée.

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Extrait ajouté par mandarine43 2012-03-23T09:51:54+01:00

L’insatisfaction, certes il l’avait dès l’adolescence tenue pour l’essence même, le fond intime du talent.

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Extrait ajouté par mandarine43 2012-03-23T09:51:33+01:00

Qui ne serait pris d’un léger frisson et n’aurait à maîtriser une aversion, une appréhension secrète si c’est la première fois, ou au moins la première fois depuis longtemps, qu’il met le pied dans une gondole vénitienne ? Étrange embarcation, héritée telle quelle du Moyen Age, et d’un noir tout particulier comme on n’en voit qu’aux cercueils – cela rappelle les silencieuses et criminelles aventures de nuits où l’on n’entend que le clapotis des eaux ; cela suggère l’idée de la mort elle-même, de corps transportés sur des civières, d’événements funèbres, d’un suprême et muet voyage. Et le siège d’une telle barque, avec sa laque funéraire et le noir mat des coussins de velours, n’est-ce pas le fauteuil le plus voluptueux, le plus moelleux, le plus amollissant du monde ?

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Extrait ajouté par mandarine43 2012-03-23T09:51:10+01:00

Avec un mélange de lassitude et d’excitation cérébrale, il fut occupé pendant toute la longueur du repas d’idées abstraites, métaphysiques ; sa pensée cherchait le mystérieux rapport devant relier le particulier au général pour que naisse de l’humaine beauté, puis passa aux problèmes de l’art et du style, jusqu’à ce qu’il finît par s’apercevoir que ses idées, ses trouvailles, ressemblaient à ces inspirations du rêve qui sont d’un bonheur tout apparent, et au réveil se révèlent plates et sans valeur.

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