Commentaires

Beaucoup d'éléments différents évoqués dans ce tome. Certains pas forcément de manière convaincante. La fin semble aussi un peu bâclée. Le personnage principal est moins plaisant à suivre que ceux des tomes précédents, étant pour la majeure partie du livre un spectateur plus qu'un acteur.

Le récit reste une réussite complète dans le sens où il incite très fortement à la réflexion.

La fin d'un récit plus que dense. Entre des moments toujours plus intenses, des coups de théâtre, de la science poussée dans son extrême complexité et des passages de pure contemplation. La fin tire un peu en longueur sans se simplifier. Que ce soit dans le bon comme dans le mauvais sens, la lecture ne laisse pas indifférent.

Après avoir été absorbée par l'univers dans le tome 1 et adoré le second qui a été une de mes meilleures lectures 2023, j'avoue que je ne m'attendais pas à être déçue, mais c'est bien le cas. Là où les deux premiers livres avaient selon moi un bon équilibre entre histoire et science, permettant même à la phobique des sciences que je suis, d'arriver à saisir les enjeux et apprécier l'aventure, ce dernier tome nous noie d'informations, de termes, de théories... Empilant encore et encore le tout jusqu'à nous ennuyer et nous perdre bien trop souvent. Arrivée à un peu plus de la moitié du livre, j'ai commencé à me dire régulièrement que j'avais hâte d'arriver au bout et j'ai très souvent complètement décroché du récit. Ce qui est vraiment dommage, car les moments où le récit était à nouveau la priorité, je retrouvais l'excitation ressentie lors de ma lecture des tomes précédents. Hélas, ça arrivait bien trop rarement. Je finis le livre à la seconde et j'ai la tête pleine et un sentiment de gâchis. Si je n'étais pas coincée aux urgences depuis des heures, je ne l'aurai sans doute pas fini aujourd'hui, vu mon manque d'excitation. 

En plus, j'ai trouvé Cheng Xin très fade. Je comprends pourquoi sa personnalité est ainsi, vu qu'elle devait être telle qu'elle est et prendre les décisions qu'elle a prise pour que le récit se passe comme le voulait l'auteur, et même si ce n'est pas le genre de personnage que j'apprécie, ce n'est pas son "caractère" que je lui reproche (on peut ne pas apprécier un personnage et le trouver bien écrit/développé quand même.) mais plutôt son manque d'impact sur le lecteur. Elle est fade, presque transparente et très peu développée. 

Bref, ça n'a pas été un plaisir, en dehors du tout début et je n'ai pas envie de m'étendre davantage, plutôt pressée de définitivement tourner la page. Je conseille les deux premiers tomes, le second étant une incroyable "conclusion" selon moi. 

C'est avec des sentiments partagés que je referme enfin ce dernier tome du problème à 3 corps...

J'ai commencé la lecture en me disant que je n'arriverai pas jusqu'au bout car je n'arrivait pas à accrocher à la description des nouveaux personnages qui semblaient fade. Il y'a également certains chapitres du début où on peut se demander où l'auteur veut nous emmener.

Et puis d'un coup, sans qu'on s'y attende, un évènement innatendu va venir bouleverser tous les sentiments que l'on ressentait.

Ce dernier roman est le meilleur des 3 pour moi car il est sombre, réaliste et on y'apprend énormément de choses sur l'univers dans lequel on vit.

Malgré le fait que ce soit de la SF, on se dit que malgré tout son histoire n'est pas impossible et qu'au final l'humanité n'est qu'un grain de sable dans l'univers et qu'il faut faire preuve d'humilité...

J'ai été bouleversée par cette magnifique et sombre fin et j'ai malgré tout versé qqes larmes en m'imaginant à la place de l'héroine. On tente de s'imaginer ce qu'on pourrait ressentir à sa place en espérant que ça n'arrivera jamais.

Ce livre conclu de façon magistrale cette trilogie ultraréaliste qui mérite vraiment d'être découverte

C'est pas mal....

Mais selon moi, c'est le moins bon de la trilogie. On a l'impression que les histoires sont un peu posées côte à côte histoire de finir les intrigues commencées. L'auteur a toujours une très belle écriture et les rebondissement s'enchaînent, mais je trouve que ça manque de liant.

J'ai quand même passé un très bon moment à lire ce livre.

Ce fut rude... C'est un chef d'oeuvre pour sûr! un monument de la hard SF! Je comprends mieux que l'attraction autour de cette oeuvre en trois tomes.

C'est titanesque? L'auteur au fur et à mesure a pris une direction épique pour son histoire. On part d'une jeune scientifique pendant la révolution culturelle chinoise pour aboutir à (spoilerspoilerspoiler j'en dirai pas plus!)... Quel long périple.

Mais je suis arrivé au bout. Comme l'auteur. Au bout du bout que après il y a plus rien du tout et que ça fait flipper et que je crois bien qu'il y a même une phobie qui porte un nom pour ça... Enfin bref! Une oeuvre à lire car elle dépeint des peurs et des futurs qui semblent aussi probables qu'inquiétants.

Juste quelques bémols... Du fait de la dimension épique et de leur multiplication au cours des siècles l'auteur a beaucoup de mal à aprofondir ses personnages. Du coup on y est peu attachés. Idem, on se perd vite dans les pages et les pages d'explications scientifiques au détriment d'une trame narrative qui par moment tarde et s'étire.

Mais bon... Je dois admettre que ces livres sont une véritable aventure, un vrai space opéra, où on se retrouve projeté bien loin de notre petite époque arriérée et rétrograde.

Je me sens tout petit après l'avoir fini.

[COUP DE CŒUR] C’est très difficile de parler de ce roman sans évoquer les deux tomes précédents qui sont aussi de véritables chefs d’œuvre de la science-fiction. Cette trilogie constitue un des meilleurs cycles que j’ai lus à l’instar de Fondation d’Asimov ou Metro de Glukhovsky. Liu Cixin réussit dans près de 1000 pages à nous retenir, nous captiver et nous étonner par la brillance de son texte. Et malheureusement, au bout de ces centaines de pages de cette épopée interstellaire, quand arrivent les derniers chapitres, on se dit, mince c’est déjà terminé.

L’Ere de la dissuasion de la Forêt sombre permet à la civilisation terrienne de s’épanouir et faire des bonds technologiques grâce aux échanges avec la civilisation trisolarienne. Pourtant cet équilibre dissuasif est toujours très précaire et certains terriens se méfient encore beaucoup des extraterrestres. Durant les siècles qui se succèdent, les plus grands thèmes de la science-fiction vont être développés par Liu Cixin, conquête interplanétaire, voyages interstellaires, stations spatiales, vitesse de la lumière, trous noirs et fin de l’univers. Autant, d’explorations physiques et métaphysiques qui font de la trilogie une fable technologique et romantique.

Romantique, en effet, car malgré la complexité des théories physiques qui sous-tendent ce roman de hard SF, il y a de la poésie. Et c’est en cela la force de cette trilogie, Liu Cixin est toujours en recherche d’esthétique, autant dans le texte lui-même que dans les décors imaginés. Tel un conte, les chapitres s’enchaînent avec une délicate harmonie. Pour finir, ce conteur de génie doit être aussi accompagné par un traducteur de grand talent pour restituer un texte aux concepts physiques très compliqués et la grâce magique des phrases.

Le troisième tome. Je l'ai trouvé moins bon que le deuxième, pas vraiment d'essoufflement, mais peut-être une lassitude de l'auteur et un besoin de compter un certain nombre de pages. Pour moi, cent pages en trop.

Si vous avez lut les deux premiers tomes de cette merveilleuse trilogie, ne vous arrêtez pas en si bon chemin et lisez ce troisième et dernier tome. L'imagination de l'auteur dépasse la compréhension elle même. Plongez vous dans un univer infini de solitude et d'inquitude incessante.

Une excellente fin pour cette trilogie de SF. Sa lecture ouvre à un fourmillement de théories et de questionnements, sur l'univers, l'humanité, des civilisations extraterrestres, les lois de la physique... Très heureuse de l'avoir lu !