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Extrait ajouté par anonyme 2023-05-10T18:13:52+02:00

J'ai approuvé mais il a bien compris que je n'étais convaincu qu'à moitié, que je n'en pensais pas moins. On a cessé de graisser les boggies à la limaille de fer et d'étrangler les conduits de Lockheed. Le travail était sinistre. Quinze jours plus tard les Américains débarquaient à trois cent kilomètres de Cauchel.

Nous habitions depuis toujours à une centaine de kilomètres des côtes anglaises mais jamais notre salut ne nous avait paru si proche. En quelques heures la peur a changé de camp. On le sentait, physiquement... L'index des sentinelles ne quittait plus la détente des fusils, le martèlement des semelles sur les pavés de la place n'était plus aussi réguliers. Et on les voyait disposer des sacs de sable devant la mairie et l'ancien Hôtel du Marché réquisitionné par la Feldgendarmerie.

- Le renard a mangé ses raisins verts...

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Extrait ajouté par anonyme 2023-02-09T18:30:24+01:00

J'ai approuvé mais il a bien compris que je n'étais convaincu qu'à moitié, que je n'en pensais pas moins. On a cessé de graisser les boggies à la limaille de fer et d'étrangler les conduits de Lockheed. Le travail était sinistre. Quinze jours plus tard les Américains débarquaient à trois cent kilomètres de Cauchel.

Nous habitions depuis toujours à une centaine de kilomètres des côtes anglaises mais jamais notre salut ne nous avait paru si proche. En quelques heures la peur a changé de camp. On le sentait, physiquement... L'index des sentinelles ne quittait plus la détente des fusils, le martèlement des semelles sur les pavés de la place n'était plus aussi réguliers. Et on les voyait disposer des sacs de sable devant la mairie et l'ancien Hôtel du Marché réquisitionné par la Feldgendarmerie.

- Le renard a mangé ses raisins verts...

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Extrait ajouté par anonyme 2022-12-18T03:34:05+01:00

J'ai approuvé mais il a bien compris que je n'étais convaincu qu'à moitié, que je n'en pensais pas moins. On a cessé de graisser les boggies à la limaille de fer et d'étrangler les conduits de Lockheed. Le travail était sinistre. Quinze jours plus tard les Américains débarquaient à trois cent kilomètres de Cauchel.

Nous habitions depuis toujours à une centaine de kilomètres des côtes anglaises mais jamais notre salut ne nous avait paru si proche. En quelques heures la peur a changé de camp. On le sentait, physiquement... L'index des sentinelles ne quittait plus la détente des fusils, le martèlement des semelles sur les pavés de la place n'était plus aussi réguliers. Et on les voyait disposer des sacs de sable devant la mairie et l'ancien Hôtel du Marché réquisitionné par la Feldgendarmerie.

- Le renard a mangé ses raisins verts...

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Extrait ajouté par anonyme 2020-10-21T16:09:51+02:00

J'ai approuvé mais il a bien compris que je n'étais convaincu qu'à moitié, que je n'en pensais pas moins. On a cessé de graisser les boggies à la limaille de fer et d'étrangler les conduits de Lockheed. Le travail était sinistre. Quinze jours plus tard les Américains débarquaient à trois cent kilomètres de Cauchel.

Nous habitions depuis toujours à une centaine de kilomètres des côtes anglaises mais jamais notre salut ne nous avait paru si proche. En quelques heures la peur a changé de camp. On le sentait, physiquement... L'index des sentinelles ne quittait plus la détente des fusils, le martèlement des semelles sur les pavés de la place n'était plus aussi réguliers. Et on les voyait disposer des sacs de sable devant la mairie et l'ancien Hôtel du Marché réquisitionné par la Feldgendarmerie.

- Le renard a mangé ses raisins verts...

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T09:38:20+02:00

Lorsqu'un noyé se débat, il pense rattrapper la vie, alors qu'il ne fait que hâter la mort.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T09:38:06+02:00

[...] Les lourdes portes de la prison s'ouvrirent et le convoi traversa Lille, longea la citadelle avant de prendre la direction de Marcq-en-Baroeul. Je ne rencontrai que des regards mornes. Nous nous attendions tous au pire et n'avions aucune envie d'en parler.

Malheureusement ce n'est pas ce qui advint... ce fut encore pire... Je ne peux pas vous le raconter... Ca ne passe pas par les mots... [...]

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T09:37:55+02:00

Il aperçut tout d'abord le bâton posé sous le trait tracé dans la terre gorgée d'eau. Puis la lampe éclaire les lettres capitales qui faisaient autant de ruisseaux: MON PÈRE N'EST PAS UN ASSASSIN.

Il pointa sa lampe sur la surface du bassin. Le corps de Lucien Ricouart flottait à dix mètres de lui, la face dans l'eau, les bras en croix, près d'un pneu à demi englouti.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T09:37:44+02:00

En prison, on connaît son avenir, son temps d'incarcération, on s'organise en humain retranché du monde ordinaire. A Schorfheide, à Reiterberg, le temps était aboli, la frontière entre le bien et le mal effacée... On ne connaissait plus que la souffrance du corps, l'avilissement. Là-bas, il n'y avait pas de miroirs. On ne se voyait jamais. On en arrivait à fuir les mares d'eau pour éviter de rencontrer notre reflet. Si je m'étais vu une seule fois dans une glace, je ne serais sûrement pas ici à discuter de tout ça...ma vie tient peut-être à un reflet dans une vitre...

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T09:37:33+02:00

Je me suis lavé à la pierre, près de la porte, au dessus de la vaisselle de la veille. J'ai remis mes habits de la semaine, malgré les récriminations de la mère comme quoi, même si on est pauvres, ce n'est pas une raison pour le faire savoir.

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Extrait ajouté par anonyme 2014-03-30T09:37:23+02:00

On ne choisit pas l'époque à laquelle on vit.

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