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Commentaire ajouté par Fanfan_Do 2022-07-03T13:49:07+02:00
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Afrique 1750. Bayangumay vient au monde dans l'Afrique des griots, cette Afrique de traditions ancestrales où dès leur naissance les filles sont promises…

Une nuit les trafiquants d'esclaves attaquent son village, elle est emportée.

Rosalie nait d'un viol perpétré sur le bateau qui amène sa mère en Guadeloupe vers son destin d'esclave.

Si au début je me suis ennuyée, ensuite j'ai été fascinée et terrifiée par les descriptions que l'auteur nous fait du sort de Bayangumay. Vieille avant l'heure, mutilée, devenue boiteuse, défigurée, flétrie par les tortures infligées par les blancs. J'ai toujours du mal à imaginer que des humains aient pu infliger de telles souffrances sans états d'âme, et peut-être même avec une délectation malsaine dans un sentiment de toute puissance. Et pourtant...

C'est le sort des esclaves, ramenés aux rang d'animaux voire pire, qui nous est raconté là, à travers la vie de la mulâtresse Solitude qui a existé. C'est terrifiant de cruauté et de mépris. L'homme blanc s'est toujours cru au dessus du reste de l'humanité, mais pourquoi donc ?

Née Rosalie du nom d'une morte car les prénoms se recyclent chez les maîtres, surnommée Deux-âmes à cause de ses yeux de couleurs différentes, avant de devenir Solitude, elle sera une cocotte pour la petite demoiselle de la maison, parce qu'elle est jolie. Elle sera comme un petit toutou gentil et obéissant. Mais au fond d'elle, la révolte bout, face à toutes les cruautés des blancs envers ses frères et sœurs de couleur.

Il y a de nombreux passages insupportables, révoltant, sidérants : "Et la petite fille se demanda ce qu'elle préférait : si c'était de tourner en chien à forme de chien, ou bien en chien à apparence humaine, tel ce nègre efflanqué, tout en os, qu'elle avait vu avec Mlle Xavière, le jour de la visite aux voisins du Bas-Carbet ; ce vieux nègre tout nu dans sa niche, les yeux clos, un collier de fer autour du coup."

Mon intérêt pour ce récit a pris les montagnes russes malgré de très belles envolées poétiques. La narration, les termes parfois employés, sans lexique pour éclairer le lecteur mais que je crois avoir compris plus tard - nègres d'eau salée (africains), nègres d'eau douce (nés en esclavage), nègres marrons (fuyards) - mais aussi les formulations et tournures de phrases m'ont empêchée de garder un intérêt constant pour l'histoire. Rien n'est explicité dans le détail, tout paraît onirique et donc tortueux.

Pourtant il s'agit d'une page d'histoire importante, celle des révoltes d'esclaves dans les îles, où la souffrance absolue et la négation de leur humanité les à poussés à un déchaînement de violence dans un seul but, la liberté ou la mort.

L'auteur ne nous dit pas clairement à quel moment de son récit l'esclavage a été aboli ni quand il a été réinstauré. Enfin si, il nous l'explique à la toute fin du roman. Jusque-là on se débrouille pour comprendre et vraiment je n'ai pas trouvé ça clair du tout. De plus, Solitude semble perpétuellement sous l'effet du cannabis ou sous acide… ou tout simplement folle.

Dans le même thème j'ai largement préféré un livre lu il y a des années, L'île sous la mer de Isabel Allende. Il traitait des révoltes d'esclaves à Saint Domingue, c'était effarant et captivant, car elle expliquait bien que c'était dans les îles que la cruauté envers les esclaves avait été la pire de toutes car ils étaient considéré comme du matériel qu'on pouvait casser et racheter, et que c'est ce qui avait amené à une révolte sanguinaire envers les blancs.

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Pas apprécié

« Il était une fois, sur une planète étrange, une petite négresse nommée Bayangumay. » - page 11

Jai pu découvrir ce livre lors de mes cours. Il porte sur lesclavage et notamment sur la traite négrière (terme qui désigne le commerce desclaves noirs). Certains propos peuvent choquer et être considérés comme raciste, notamment dans la citation. Pour ma part, je poste cette chronique dans un but informatif concernant ce livre. En aucun cas je ne partage une opinion ou une autre sur le sujet de lesclavagisme. Si certains propos vous semble maladroits vous être bien évidemment invité à me le signaler en commentaire de manière polie et courtoise car mon but nest pas de déclencher un scandale.

La Mulâtresse solitude retrace donc lhistoire de Bayangumay, une jeune femme noire. Alors quelle est encore dans lâge de linnocence, elle se voit contrainte dépouser un homme, dâge mûr (pour ne pas dire un homme qui pourrait être son grand-père). Alors quelle est sur le point de partir avec ce dernier, elle se fait enlever par la traite négrière (terme qui désigne le commerce desclaves noirs). On suit alors tout son parcours à travers différentes perspectives. On voit Bayangumay qui petit à petit perd toute humanité au point de ne plus savoir qui elle est. On la voit passer de maître en maître blanc, au point qua la fin on suppose quelle nest plus capable de vivre sans quon lui donne dordre à exécuter. Finalement on comprend, que cest juste une jeune femme, bercée par lesclavage, qui na jamais connu autre chose et qui croit que cest normal. Bayangumay finit par devenir Solitude : un être vide de toute émotion tel un pantin à qui on tire les ficelles. Solitude aura connu une vie de souffrance relaté tout au long de ce livre dAndré Schwarz-Bart. Les faits relatés dans ce livre sinspirent dhistoires réelles, qui se sont vraiment déroulées.

Ce nest pas forcément une lecture que je recommanderais. Tout dabord parce quil nest pas facile à lire. Il y a régulièrement des changements de perspectives qui ne sont pas directement explicités et qui par conséquent peuvent dérouter le lecteur. Personnellement jai été plus dune fois déroutée, je lisais sans comprendre quelques paragraphes et puis seulement après il y avait un détail qui me faisait comprendre le point de vue ou le temps correspondant à ce passage. De plus cest un sujet difficile. Certains passages sont assez durs, dautant plus lorsque lon sait que tout ceci cest réellement passé. Après si vous être curieux, ou que le sujet vous intéresse, cest toujours intéressant à lire. Dautant plus que le livre nest pas volumineux, donc il se lit rapidement.

Je lui ai mis la note de 4/10 car les changements de perspectives mont vraiment troublé dans certains chapitres. De plus, ce nest pas un livre que je lirais de moi-même. Jai tout de même apprécié de le découvrir, mais je ne le relirais pas. Je lui ai tout de même mis cette note aussi parce qu'il dénonce un sujet important, immoral et qu'on ne doit pas oublier.

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