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Nouvelle Description
Le premier concert du jeune pianiste Alexeï Berg est annoncé pour le 24 mai 1941. C'est un événement magique qui se prépare -la porte ouverte à de nouvelles fréquentations parmi la jeunesse dorée de Moscou, la fin des années de terreur, la puissance d'évasion de la musique, la célébrité... Or, non seulement ce concert n'aura pas lieu, mais Alexeï va devoir fuir de plus en plus loin. Sa vie se jouera désormais sur une partition différente, marquée par l'amour sans nom, par la familiarité avec la mort, par la découverte de la dignité des vaincus. Car ce « roman-destin » est d'abord un éloge de l'indomptable force de l'esprit. Et par conséquent une réhabilitation -tout en nuances- de l'homme russe, de sa capacité de résistance intérieure. Et c'est aussi une histoire pleine d'un charme très profond, qu'on lira et qu'on relira, un vrai joyau.
Afficher en entierDescription de l'éditeur :
Dans le dernier wagon d'un train se dirigeant vers Moscou, un pianiste, Alexeï Berg, raconte au narrateur la musique de son existence. Il devait donner un concert le 24 mai 1941 mais celui-ci n'a pas eu lieu et Alexeï a du prendre la fuite.
Afficher en entierUne ville, une gare, sur "une planète blanche, inhabitée". Une ville de l'Oural, mais peu importe. Dans le hall de la gare, une masse informe de corps allongés, moulés dans la même patience depuis des jours, des semaines d'attente. Puis un train, sorti du brouillard, qui s'ébranle enfin vers Moscou. Dans le dernier wagon, un pianiste raconte au narrateur la musique de son existence. Exemple parfait, elle aussi, de "l'homo sovieticus", de "sa résignation, son oubli inné du confort, son endurance face à l'absurde". Pour le pianiste s'ajoute à cela la guerre. La guerre qui joue avec les identités des hommes, s'amusent parfois à les intervertir, les salir aussi, les condamner : à la solitude, à l'exil, au silence, la pire des sentences pour un musicien. Mais rien – pas même la guerre – ne parvient à bâillonner tout à fait les musiques qui composent la vie d'Alexeï, celles qui n'ont cessé, sans qu'il le sache, d'avancer à travers sa nuit, de "respirer sa transparence fragile faite d'infinies facettes de glace, de feuilles, de vent". Celles qui le conduisent au-delà du mal, de l'angoisse et du remords.
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